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LA FRANCE DEPUIS 1945 : FAMILLES ET GÉNÉRATIONS

Publié le 03/08/2013

Extrait du document

• Au lendemain de la guerre, l'âge du mariage s'abaisse, à 22 et 23 ans, la famille est de 3 enfants. C'est une rupture avec les années 30 pendant lesquelles le remplacement des générations n'était pas assuré. Depuis 1939, a été amorcée une politique favorisant la natalité (avec le Code de la famille) , que pendant la guerre, Vichy a poursuivie instituant la fête des mères.

« constitution de classes d'âge en groupes autonomes, avec leurs consom­ mations spécifiques, leurs modes de vie, leurs mentalités.

Alors que s'affaiblissait la structure verticale qu'est la famille, se sont développée s des solidarités horizontales .

Borne note : elles sont le résultat d'une homogénéisation des modes de vie; l'éco le a unifié la jeunesse comme la retraite a unifié le 3° âge.

• De même au début de la période les français naissaient et mouraient chez eux.

« Désormais, on naît et meurt hors de chez soi sous surveillance médicale ».

L'allongement de la durée de la vie a fait que la mort n'est plus considérée « comme une fatalité mais comme un scandale», et expliquerait aussi la baisse de la fécondité : «quand la vie est assurée, on est moins prodigue».

• La Sécurité Sociale, généralisée dans les années 60, connaît des difficultés depuis les années 80 car 1) la consom­ mation médicale des Français a augmenté, 2) le chômage aussi, or les cotisations reposent sur les salaires, 3) la technologie médicale coûte de plus en plus cher.

• Les inégalités devant la mort subsistent (l'enseignant vit 9 ans de plus qu'un manœuvre , les femmes 8 ans de plus que les hommes) .

De 1946 à 1990 , l'espérance de vie est passée de 60 à 73 ans pour les français et de 65 à 81 ans pour les françaises.

• Dans l'enfance, « le phénomène majeur est la scolarisation précoce»: alors que la moitié des enfants de 2 à 5 ans étaient scolarisés en 1964, 80 % le sont dans les années 80.

«Dorénavant le foyer confie à la société le soin de l'appren­ tissage et de la scolarisation.

»La télévision donne aux enfants une culture indépendante du milieu familial: «la famille n'est plus un lieu d'appren­ tissage, elle ne diffuse plus l'imaginaire , elle devient de plus en plus une communauté affective et une communauté de loisirs» (D.

Borne).

• A l'autre bout de l'existence,« le 3• âge».

A la Libération , cet âge a été un peu oublié même si, en 1946 , on généralise l'ass urance-vieillesse pour les salariés.

Si au milieu des années 50, + 3/4 ont un revenu égal ou inférieur au minimum vital, progressivement , la situation des personnes âgées s'améliore.

• Les rapports avec leur descendance ont aussi évolué: les enfants n'acc ueillent plus dans leur foyer leurs parents âgés comme dans les années 50, «le foyer se replie sur la famille nucléaire», même si plus de la moitié des couples habitent à moins de 20 kms de leurs parents.

• Le 3• âge a découvert que «la retraite peut être le temps des loisirs (clubs, universités du 3 ° âge).

Considéré (en 1945) comme un temps de repos bien mérité , elle est de plus en plus vécue comme un nouveau départ dans la vie.

Dorénavant, la mort se cache dans les hôpitaux.

Le deuil n'est plus pris en charge par la société» conclut Borne.. »

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