François 1er triomphe à Marignan
Publié le 29/03/2013
Extrait du document
Dans cette nouvelle campagne d'Italie, c'est bien avant la bataille de Marignan que l'armée de François Ier remporte son succès le plus déterminant. Contre toute attente, les troupes qui se lancent à l'assaut du Milanais parviennent à gagner le versant Italien des Alpes à travers le col de l'Argentière que les généraux adverses avalent jugé Impraticable. Par cette manoeuvre audacieuse, le jeune roi de France contourne l'armée de la Confédération helvétique et se dirige droit sur Milan.
«
A
lors qu'une véritable course
poursuite s'engage entre e j les deux armées pour rejoindre
·· la cité lombarde, François I"'
j décide de dresser le camp à
Marignan, à quelques kilo
mètres de Milan, la capitale
ducale .
Trahis par ...
la poussière !
Le 13 septembre, les généraux
helvètes choisissent d'attaquer
les premiers afin
de surprendre
l'ennemi français.
Mais la terre
sèche des chemins
de Lombar
die informe les Français de la
manœuvre
quand ils aperçoi
vent des nuages de poussière
se lever à l'horizon .
Tacti
quement la bataille est loin
d'être remarquable, mais les ar
mées suisses et françaises font
preuve
d'une extrême bravou- re.
Les infanteries se
livrent des
combats au corps
à corps achar
nés tandis que les cavaleries
rencontrent beaucoup
de diffi
cultés à se déplacer dans un
paysage sans relief, coupé
de
rivières, canaux et fossés.
Au
soir du premier jour de la ba
taille, les deux parties cessent
l'affrontement avec la venue
de
la nuit .
François (•' enthousiaste
écrit
à sa mère, Louise de Sa
voie : « 200 hommes d'armes
que nous estions en défismes
bien 4 000 Suisses et les re
poussâmes assez rudement en
leur faisant jeter leurs picques
et crier "France! "».
À l'aube, les combats repren
nent, les Helvètes semblant
même un moment prendre le
dessus .
Mais l'arrivée
de la ca
valerie et de l'infanterie véni
tiennes, alliées des Français et
qui stationnaient non loin, eau-
l(i!mEDITIONS lll.WATLAS
se la débâcle et la fuite de l'ar
mée de la Confédération pour
suivie sans pitié par les troupes
françaises .
L'ennemi laisse
13 000 morts sur le champ de
bataille et Milan devient un fief
français
pour dix ans .
François 1er adoubé
par Bayard
Pierre Terrail, seigneur de
Bayard, a servi Charles VIII, puis
Louis XII,
En 1503 , seul contre
200 Espagnols, il défend le pont
de Garigliano .
Cet acte d'hé
roïsme fait de lui le militaire le
plus célèbre du royaume et un
véritable héros
populaire que
l'on dit "sans peur et sans re
proche ".
Participant
à toutes les
campagnes
d'Italie , Bayard
s'illustre
par sa témérité dans
tous les combats.
À Marignan , ayant fait preuve
d'une grande bravoure sur le
chàmp de bataille, François I"'
pour lui prouver son estime, lui
demande
de l'armer chevalier .
Dix ans plus tard, c'est au cours
d 'une nouvelle campagne en
Italie
que Bayard est frappé
mortellement d'un coup d'ar
quebuse alors que l'armée
française bat en retraite .
UNE STRATÉGIE EFFICACE
Dans cette nouvelle cam
pagne d'Italie, c'est bien
avant la bataille de Mari
gnan que l'armée de Fran
çois r· remporte son succès
le plus déterminant.
Contre
toute attente, les troupes qui
se lancent à l'assaut du Mila
nais parviennent à gagner le
versant
Italien des Alpes à
travers le col de )'Argentière
que les généraux adverses
avalent jugé Impraticable.
Par cette manœuvre auda
cieuse, le jeune roi de France
contourne l'armée de la
Confédération helvétique
et
se dirige droit sur Milan.
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