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FRANÇOIS Ier (1494-1547) - Histoire

Publié le 27/09/2012

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histoire

En fait, François Ier se refuse à ratifier une convention imposée par la

force, et la guerre reprend jusqu'en 1544, coupée par la trêve de Cambrai.

La situation est pourtant meilleure :le roi bénéficie de l'appui des princes

protestants d'Allemagne. Il établit une vaste alliance orientale contre

l'empire avec la Pologne, la Hongrie et surtout le sultan Soliman le

Magnifique, dont les armées menacent Vienne. L'avance des Turcs et la

résistance des luthériens allemands incitent Charles Quint à traiter, en

1544, à Crépy-en-Laonnois. Le conflit reprendra. Mais, trois ans avant sa

mort, François Ier a réussi à conserver la Bourgogne.

histoire

« FRANÇOIS 1er (1) (1494-1547) A la mort de Louis XII (1er janvier 1515), la couronne passe à son cousin, le comte d'Angoulême, François d'Orléans.

Né le 12 septembre 1494, à Cognac, le nouveau roi a vingt ans.

Il a été élevé par sa mère, Louise de Savoie, femme passionnée et ambitieuse qui adule son fils, son .

Grand, élégant, de goût chevaleresque, François rer est le type même du gentilhomme accompli, galant, magnifique, prodigue, qui excelle aussi bien à la guerre qu'à la paume, à la chasse ou au tournoi.

Le roi possède une intelligence rapide qui fait de lui le plus aimable causeur du royaume.

Son extrême curiosité le rend parfois un peu superfi­ ciel mais le porte à s'occuper des affaires du royaume.

Si, dans son métier de roi, il sait masquer sa pensée, il est à l'ordinaire gai et confiant.

Le goût de la magnificence, le sentiment du beau font de lui le protecteur des lettres et des arts, le patron des humanistes.

Il fonde le groupe des «lecteurs royaux», chargés d'enseigner le grec et 1 'hébreu, en attendant le Collège de France en 1530.

François rer attire des artistes comme Ben­ venuto Cellini, le Primatice ou Léonard de Vinci.

Grand constructeur, il fait bâtir Chambord, Saint-Germain-en-Laye, Villers-Cotterêts, ainsi que le château de Madrid, à Neuilly.

Le règne de François 1er marque le début de la vie de cour en France.

Réunissant plusieurs milliers de personnes, cette cour est encore itinéran­ te.

Délaissant le vieux Louvre, elle va de ville en ville, de château en château, Fontainebleau, Amboise, Blois, Chenonceaux, Chambord.

L'existence n'y est qu'un déploiement de jeux et de plaisirs : chasses, joutes, tournois alternent avec les bals, les concerts, les représentations théâtrales.

Les femmes y tiennent une grande place :la reine-mère Louise de Savoie, la sœur du roi, la charmante et habile Marguerite de Navarre, sans compter les favorites.

telles la comtesse de Châteaubriant ou la duchesse d'Etampes.

Lajeune reine Claude (1499-1524), fille de Louis XII et d'Anne de Bretagne.

épousée à quinze ans.

vit à côté de lui.

douce et discrète, lui donnant sept enfants.

En second mariage, François 1er épouse (1530) Eléonore d'Autriche (1498-1558), sœur de Charles Quint.

La cour devient un instrument de règne.

A côté des grands officiers chargés des services administratifs, chancelier, connétable, grand-amiral, on y trouve les serviteurs du roi, chambellan, écuyer, veneur, recrutés dans la haute noblesse, qui cesse ainsi de conspirer.

La cour renforce l'autorité d'un roi qui entend être obéi.

La formule inscrite au bas des ordonnances : , est révélatrice d'un pouvoir qui se veut déjà absolu et annonce celui de Louis XIV.

(à suivre). »

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