Devoir de Philosophie

François de Lorraine, duc de Guise (1519 - 1563) - Un chef redoutable

Publié le 27/02/2008

Extrait du document

Né en 1519, François de Guise ajoute aux avantages de sa filiation proche du trône les plus grandes qualités d'esprit et de caractère. Comme chef de guerre, il fait preuve d'une bienveillance et d'une générosité qui lui valent le respect des chefs et le dévouement des soldats. En 1552, nommé lieutenant général dans les Trois-Evêchés récemment occupés par le roi, il soutient le siège de Metz contre Charles Quint, obligeant l'empereur, vieilli, à se retirer. En 1557, il commande l'armée envoyée en Italie, sur la demande du pape Paul IV. Il affronte le duc d'Albe et réussit à ramener, intacte, son armée en France. Après le désastre de Saint-Quentin (1557), il rétablit la situation en s'emparant de Calais, dernière ville française encore aux mains des Anglais. La conquête de Guînes, d'Ardres et de Thionville parachève sa réputation de grand capitaine.

« 20 II octobre _ 155111 VALOIS Henri II LE ROI ET LES HOMMES Le duc François de Guise lieutenant général du royaume P ho to K ha r bine - Tap a bo r Auprès d'Henri II, roi faible mais imbu de son autorité, la guerre fait rage pour savoir qui, du connétable Anne de Montmorency ou des frères François et Charles de Guise, aura la haute main sur les affaires de l'État.

Les guerres, plus sanglantes, contre le roi Philippe Il d'Espagne vont décider de la fortune des Guise, et en particulier du duc François qui va être nommé lieutenant général du royaume le 20 octobre 1557.

1s sont deux au Gouverne- ' ment du roi Henri.

L'aîné, le duc François, né en 1519, est un remarquable homme de guerre doublé d'un politique avisé.

Ses manières courtoi- ses, sa grâce, à l'opposé de la rudesse du connétable Anne de Montmorency, lui attirent la sympathie de tous.

Charles, son cadet de cinq ans, est le brillant cardinal de Lorraine, intransigeant par profession, mais foncièrement incroyant et sans scrupules.

A eux deux, ils tiennent la no- blesse et le clergé.

Leurs liens avec le royaume d'Écosse - leur soeur Marie est la veuve du roi Jacques V et la mère de la jeune Marie Stuart — placent leur Maison au premier plan.

Si, jusqu'en 1556, le conné- table de Montmorency a de l'ascendant sur le roi, à partir de cette année-là, les rivalités s'exaspèrent.

Projets de mariages Anne de Montmorency croit asseoir définitive- ment son pouvoir en mariant son fils François à Diane, la fille légiti- mée d'Henri II et de Filippa Duci.

Les Guise, quant à eux, préparent leur triomphe en arran- geant les prochai- nes noces de leur nièce Marie Stuart avec le dauphin Fran- çois, futur François II.

Espérant assurer ainsi le présent et l'ave- nir de leur li- gnage, ils gon- flent leurs pré- tentions.

Si le duc de Guise échoue à enlever au connéta- ble la charge de Grand-Maître de la Maison du roi, le cardinal fait destituer de la charge de colonel général de l'infanterie François d'Andelot, parent de Montmorency, dont il dénonce au souve- rain l'adhésion à la Réforme.

Toutes ces lut- tes ne sont pas sans influer sur la poli- tique extérieure de la France, et pas tou- jours pour le meil- leur, car, plus encore que leur rival, les Guise ne craignent François de Lorraine, duc de Guise (tiré de Costumes historiques de hi France, par Jacob, Paris, 1860).

•. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles