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Franz Kafka: Si le livre que nous lisons ne nous réveille pas d'un coup de poing sur le crâne, à quoi bon le lire ?

Publié le 21/12/2011

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 Au XVIIIe siècle, les philosophes des Lumières tels que Rousseau, Voltaire, Fontenelle ou Montesquieu, utilisaient la littérature comme une arme pour dénoncer, critiquer les problèmes politiques, religieux, sociaux de leur époque. Leurs idéaux ont poussé les Français à réagir, ce qui amena à la Révolution Française. Franz Kafka (1883-1924), illustre auteur, adhérait à l’idée de “prendre sa plume comme une épée”, comme le montre ses oeuvres Le Procès ou La Métamorphose. Ces dernières sont plus d’actualité car elles dénoncent la bureaucratie et la société qui influence grandement l’homme, principes critiqués de manière péjorative voire cauchemardesque. Selon ce dernier, la lecture peut être comparée à une compréhension écrite : “[...Si le livre que nous lisons ne nous réveille pas d’un coup de poing sur le crâne, à quoi bon le lire ? [...] ”. Le fait d’avoir un impact sur notre conscience est primordial d’après lui, sinon “[...] A quoi bon le lire ? [...] ”. Une oeuvre littéraire doit amener une prise de conscience et “[...] briser la mère gelée en nous.”, ce de manière remarquable, agressive voire violente, autrement dit “[...] On ne devrait lire que les livres qui vous mordent et vous piquent [...] ”. Mais est-ce le seul but, la seule fonction d’une oeuvre littéraire ?

(Passer 4 lignes, commencer en milieu de ligne) Nous nous interrogerons d’abord sur le fait qu’une oeuvre littéraire critique et dénonce de manière active, autrement dit une oeuvre répondant à la définition de Franz Kafka. Nous serons ensuite sensibles au fait qu’il est possible d’interpréter cette oeuvre de différentes manières à différents niveaux, après quoi seulement nous nous interrogerons sur la possibilité de mélanger ces deux principes concernant la littérature.

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« que la tyrannie, l’oligarchisme....

Ainsi les Athéniens spectateurs pouvaient participer au débat politique mis en place parl’interprétation de la pièce puisque les interventions de ces derniers étaient autorisées lors des représentations.

Ces débatsamenaient sans cesse la démocratie à s’améliorer, se perfectionner. (2nd idée générale) (Retour à la ligne, alinéa 2 carreaux) D’autre part, la véritable littérature chasse l’obscurantisme. (Argument 1) (Alinéa 2 carreaux) Tout d’abord, elle illumine de par l’apport de connaissances.

En effet, la connaissance est “[... ] la hache qui brise la mer gelée en nous .[... ] “, l’ignorance étant l’un des principes contre lesquels les philosophes des Lumières se battaient, tout comme Kafka. (Retour à la ligne) Nous pouvons ainsi citer L’Encyclopédie composée par Diderot, D’Alembert et d’autres philosophes du XVIIIe siècle.

Il s’agit de l’oeuvre de référence pour tout ce qui touche à la vraie connaissance.

Composée par de multiple philosophes,l’Encyclopédie est un véritable concentré de savoir libre de tout préjugé et superstition, touchant à absolument tous les domainescomme les sciences, les arts...

Elle a une visée pédagogique, et prône la vérité. (Retour à la ligne) Ensuite, l’ouvrage de Voltaire d’après Newton, Éléments de la philosophie de Newton mis à la portée de tout le monde , fait lui aussi office de bon exemple.

Comme l’explique si explicitement le titre de ce livre, Voltaire coucha sur papier les idées de Newton, de manière à être consultables et compréhensibles par tout le monde.

Il s’agit également d’une voie d’accès à laconnaissance. (Transition thèse-antithèse) (Passer 4 lignes, commencer en milieu de ligne) Ainsi, cette première partie se conclut par l’approbation du point de vue de Kafka : en d’autres termes, la littérature doit être l’épicentre d’une révolte intérieure.

Cependant, on ne peutapprouver Kafka qu’en partie.

En effet, la littérature a-t-elle seulement pour rôle d’être le facteur (essentiel à l’époque, de secondplan de nos jours puisque les médias ont pris la première place) d’une révolution interne ? Est-ce donc la seule fonction d’un livreque de propager la subversion dans notre conscience ? C’est ce à quoi nous chercherons à répondre lors de cette seconde partie. (Antithèse) (Passer 4 lignes, alinéa 2 carreaux) La littérature a d’autre fonctions hormis celle de nous ébranler intérieurement. (1ère idée générale) (Retour à la ligne, alinéa 2 carreaux) D’une part, la littérature permet de s’évader : le fait de pouvoir faire abstraction du support des mots afin de s’échapper avec eux est une sensation des plus exaltantes, puisque ces oeuvres sontvéritablement des concentrés de rêves convertis en papier et encre, l’imagination est sollicitée en permanence. (Argument 1) (Alinéa 2 carreaux) En effet, elle fait rêver en s’appuyant sur le domaine de l’imaginaire, de la science-fiction, du fantastique... (Retour à la ligne) Par exemple, prenons la série des Harry Potter de J.

K.

Rowling : il s’agit du récit héroïque (alias heroic fantasy) par excellence, qui eut d’ailleurs un succès inimaginable.

Avec ses sorciers, son école de magie Poudlard, ses lutins, gobelins etpersonnages excentriques, nous sortons totalement de notre monde quotidien pour entrer dans un univers magique. (Retour à la ligne) Ensuite, examinons Le Portrait de Dorian Gray d’Oscar Wilde : ce livre, du domaine du fantastique, est un de ces quelques livres qui entraînent chez le lecteur une frénésie tel qu’il lui est impossible de fermer le recueil avant d’en saisir ledénouement final.

C’est une sensation d'enivrement qui nous est alors procurée, que l’on cherche à retrouver par la suite : ledivertissement en lui-même. (Argument 2) (Alinéa 2 carreaux) De plus elle permet de découvrir d’une manière pacifique (objectivement ou subjectivement), c’est à dire sans chercher à critiquer ou dénoncer quoi que ce soit. (Retour à la ligne) Ainsi Vingt mille lieues sous les mers illustre bien ces propos : son auteur Jules Verne nous emmène dans ces endroits que nul ne peut décrire à part lui.

Tant de précisions nous sont apportées, une reconstitution des lieux se fait dans notrecerveau et développe notre imaginaire plus que jamais.

C’est une sensation agréable que celle de découvrir des choses quipourraient exister, de les comprendre depuis leur mécanisme interne à leur apparence, uniquement à partir de mots. (Argument 3) (Alinéa 2 carreaux) Enfin elle nous permet de découvrir d’autres époques (leur moeurs, coutumes, traditions...). (Retour à la ligne) Ainsi nous pouvons citer comme exemple Les Rois maudits de Maurice Druon, qui constitue une série de sept volumes dans lesquels nous suivons l’histoire de la dynastie du roi Philipe Le Bel, de ses malheurs...

etc.

Basé sur des faitshistoriques, ce recueil s’étant forcément adapté au contexte de l’époque, il a également adopté le fonctionnement de la sociétéd’autrefois comme les moeurs, ou les traditions : c’est ce que l’on découvre au fil du livre, en plus des faits historiques relatés.

Quede découvertes dans cet ouvrage ! (2nd idée générale) (Retour à la ligne, alinéa 2 carreaux) D’autre part, nous pouvons décider de lire pour ressentir des sentiments. Le fait de lire certaines oeuvres peut nous amener à ressentir certaines sensations : évidemment cela dépend du livre auquel nous. »

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