Frédéric-Guillaume III
Publié le 16/02/2013
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Frédéric-Guillaume III (1770-1840), roi de Prusse (1797-1840), fils de Frédéric-Guillaume II ; il présida à la création du Zollverein, Union douanière allemande, sur laquelle s'édifiera l'unité politique et économique de l'Allemagne. En 1797, il succéda à son père sur le trône ; il inaugura son règne par une séries de mesures libérales et se consacra à la réorganisation de l'économie et de l'armée. Lors des guerres napoléoniennes, la Prusse resta neutre jusqu'en 1805, mais l'attitude ambiguë de Napoléon au sujet du Hanovre et la formation de la Confédération du Rhin déterminèrent Frédéric-Guillaume à entrer en guerre. La Prusse fut défaite à Iéna et à Auerstedt en 1806, et l'année suivante, au traité de paix de Tilsit, perdit la moitié de ses territoires. Frédéric-Guillaume confia alors au baron von Stein, au comte von Gneisenau, au prince von Hardenberg et à von Scharnhorst, la mission de reconstruire le pays. En 1813, la Prusse participa à la guerre de libération, et, au congrès de Vienne (1815), elle recouvra son rang de grande puissance. Frédéric-Guillaume rejoignit la Sainte-Alliance (1815), et, dans les dernières années de son règne, s'orienta vers une politique autoritaire, réprimant les mouvements libéraux et refusant la constitution qu'il avait pourtant promise.
Liens utiles
- Alliance (Sainte-) Pacte conclu le 26 septembre 1815 entre le tsar Alexandre Ier, de religion orthodoxe, l'empereur François d'Autriche, catholique, et le protestant Frédéric-Guillaume III, roi de Prusse, «au nom de la Très Sainte et Indivisible Trinité».
- Guillaume III, Alexandre, Paul, Frédéric, Louis
- ÉLECTEUR DE BRANDEBOURG Frédéric-Guillaume, dit le grand Électeur
- Saint-Augustin: Chapitre 10 et 11, Livre III, Les Aveux (Nouvelle traduction des Confessions par Frédéric Boyer)
- Han d'Islande [Footnote: Frédéric III fut la dupe de Borch ou Borrichius, chimiste danois, et surtout de Borri, charlatan milanais, qui se disait le favori de l'archange Michel.