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Fresque

Publié le 22/02/2012

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Procédé de peinture murale utilisant des couleurs sur un enduit de mortier frais. D'où le nom de fresque, de l'italien fresco (frais). Par extension, on appelle fresque toute peinture murale. Technique de la fresque : les pigments utilisés, qui ne contiennent aucun fixatif, sont mélangés au lait de chaux. Une fois déposées sur le mortier, les couleurs s'incorporent au ciment. fresques célèbres : le plafond de la chapelle Sixtine et le Jugement dernier de Michel-Ange.

« nature, autrement que par métaphore – contrairement aux théoriciens du droit naturel, si l'homme peut être ditoriginellement violent, c'est parce qu'à l'origine l'homme n'est jamais un être naturel, il est toujours déjà social).

Direque la violence est une norme, c'est en faire le hors-norme de la norme elle-même, sa pathologie.

Et jamais il nepeut y avoir norme sans la possibilité de sa mise en échec, de sa non-application, possibilité qui est constitutive deson existence – autrement dit, une société où l'interdit de la violence est sans exception respecté (société sanscrimes ni criminels) n'est que la négation de l'agir libre humain susceptible d'être rationnalisé par la norme, maiségalement et toujours de s'y soustraire (société des utopies totalitaires).

Devenue fonction d'une norme, la violenceappartient donc au domaine proprement humain des systèmes de valeurs.

C'est ces derniers qui en permettentl'identification, la condamnation, la mise en statistique, etc.

Comme élément d'un système normatif de valeur, laviolence suppose la possibilité d'être jugée.

Autrement dit, en reconnaissant la rationalité et la normativitéconstitutive de l'acte de violence, nous affirmons que pour l'homme, s'y opposer doit passer par la normation dudroit, du droit comme instrument répressif aux mains de la victime susceptible de condamner l'auteur de l'acte à unecontre-violence sous forme de peine.

Face à la violence, l'homme en tant qu'être rationnel en état politique (état dedroit) doit faire appel au droit et à son corrolaire la justice pénale. II.

Observation tierce : la posture du témoin L'acte de violence observé institue par définition le témoin dans une posture tierce.

Son implication est doncindirecte.

Mais il y a toujours implication, dans le cadre de la formulation de l'énoncé du moins (formulationsoulignant l'oppositivité à la structure actantielle de l'acte violent par l'emploi prépositionnel « face »).

Cela pourraitse résumer par un impératif de non-neutralité, ou d'engagement – impératif moral justifiable par exemple ensupposant l'existence d'une sympathie humaine universelle.

L'engagement apparaît comme un impératif constitutif dumonde humain social.

Celui-ci, en tant que définit par la contrainte d'une entité abstraite (la société) sur chacun(Durkheim), et donc fondamentalement normalisé, implique en contexte de droit, que le constat (témoignage) del'acte de violence ne doit ni ne peut rationnellement être répercuté par sa propagation, autrement dit entraîner laviolence en acte par contrecoup.

Car cela simplement signifierait la négation de l'état politisé de droit propre àl'homme en société et conduirait à rétrocéder à la factualité d'une violence hors-norme, ou mieux, d'une violencehors-la-loi qui comme telle, dans la matérialité de son opposition de forces irrationnelles, n'est autre que larégression à la loi naturelle de l'animalité ( cf.

Rousseau sur la ‘loi du plus fort' in Le contrat social ).

Aussi, la condition de possibilité d'une opposition à l'acte de violence en tant que témoin est la réaction non-violente, àmoins d'accepter de se soumettre au régime de la pure naturalité des forces et d'envisager la possibilité de renierson humanité propre – ce qui est concevable pour autant qu'en son accepté les conséquences : voir son humaniténiée en retour. Conclusion La violence s'inscrit au cœur la société humaine et est constitutive et nécessaire de son fonctionnement.

Ellesignifie simplement l'existence fondamentale de l'opposition inter-individuelle, et de l'individu face à la société.

Encontexte, s'y opposer pour la réduire et la réprimer implique sa normalisation légale et justiciable.

Face à lanaturalité brute de la violence, extraite donc de l'ordre de la sphère sociale (et partant, de la moralité), lacontrainte normative sont absente : s'y opposer de front suppose donc l'exercice d'une violence sans limite,tolérance, ni pitié.. »

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