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Gabriel GARCIA MARQUEZ : Le Récit d'un naufragé

Publié le 21/02/2012

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 Cet ouvrage raconte l'histoire des huit naufragés du Caldas. Parmi ceux-ci, seul, Luis Alejandro Velasco parviendra en Colombie après dix jours de dérive.

« Photo Roger-Viollet, Paris Ecrivain colombien, Garcia Marquez est l'auteur de nom- breux romans : Cent Ans de solitude, pa- ru au Seuil, recut le prix du Meilleur Livre &ranger Photo Duran / Sipa-Press Le livre La lente derive de Luis Alejandro Velasco L e 24 fevrier 1955, le destroyer Caldas quitte Mobile dans 1'Alabama pour Carthagene en Colombie.

Apres trois jours de traversee, la mer se dechaine, le bateau vacille, pro- pulsant huit hommes a la mer.

Seul Luis Alejandro Velasco survit a la catastrophe et derive sur une mer inconnue.

Le calme de l'ocean est rompu bientot par la venue des requins qui roderont desormais tour les soirs autour de lui.

La faim et la soif le tiraillent maintenant, rongeant son corps tant et si bien qu'il ne peut alors percevoir la vie et la mort qu'avec la meme indifference.

Il garde cependant espoir et, le dixieme jour, la cote se dessine.

Ne croyant plus a la realite, it plonge vers l'illusion jusqu'a ce que son corps retrouve le contact tant attendu de la terre.

Recueilli par des Colombiens, it est rapa- trie a Carthagene et, des Tors, regarde comme un heros. Le temps d'un naufrage Darler de itch sous-tend, dans l'ceuvre de Garcia Marquez, 1.

une double narration.

En effet, le itch a la premiere per- sonne, consider& comme le "je" du naufrage, est en fait celui du journaliste cache derriere le marin.

Le discours et l'ecriture de celui-ci appartiennent a deux personnages distincts unifies en Fecrivain ; c'est ce que nous precise L'Histoire de l'his- toire.

Le recit, bien plus que la simple aventure d'un naufrage, propose un jeu temporel organise autour de la notion de duree. Le temps s'allonge parallelement a l'attente des secours et prend par la suite son propre rythme, a savoir celui du nau- frage.

Les evenements exterieurs, tels que la ponctualite des requins arrivant a cinq heures precises, le coucher et le lever du jour, apparaissent comme des bornes chronologiques ; ancrage necessaire contrebalancant l'errance dans l'espace maritime.

Cependant, it s'agit d'une aventure et, dans la soli- tude de l'homme face a la mer, nombreux sont les evenements venant perturber le calme de la derive, organisant des effets de surprise que le texte nous &voile peu a peu. Photo Roger- Viollet, Paris Écrivain colombien, Garda Marquez est l'auteur de nom­ breux romans : Cent Ans de solitude, pa­ ru au Seuil, reçut le prix du Meilleur Lirre étranger Photo Duran 1 Sipa-Press Le livre La lente dérive de Luis Alejandro Velasco L e 24 février 1955, le destroyer Caldas quitte Mobile dans l'Alabama pour Carthagène en Colombie.

Après trois jours de traversée, la mer se déchaîne, le bateau vacille, pro­ pulsant huit hommes à la mer.

Seul Luis Alejandro Velasco survit à la catastrophe et dérive sur une mer inconnue.

Le calme de 1' océan est rompu bientôt par la venue des requins qui rôderont désormais tous les soirs autour de lui.

La faim et la soif le tiraillent maintenant, rongeant son corps tant et si bien qu'il ne peut alors percevoir la vie et la mort qu'avec la même indifférence.

Il garde cependant espoir et, le dixième jour, la côte se dessine.

Ne croyant plus à la réalité, il plonge vers l'illusionjusqu'à ce que son corps retrouve le contact tant attendu de la terre.

Recueilli par des Colombiens, il est rapa­ trié à Carthagène et, dès lors, regardé comme un héros.

Le temps d'un naufrage P arler de récit sous-tend, dans l'œuvre de Garcia Marquez, une double narration.

En effet, le récit à la première per­ sonne, considérée comme le "je" du naufragé, est en fait celui du journaliste caché derrière le marin.

Le discours et 1' écriture decelui-ci appartiennent à deux personnages distincts unifiés en l'écrivain ; c'est ce que nous précise L'Histoire de l'his­ toire.

Le récit, bien plus que la simple aventure d'un naufragé, propose un jeu temporel organisé autour de la notion de durée.

Le temps s'allonge parallèlement à l'attente des secours et prend par la suite son propre rythme, à savoir celui du nau­ fragé.

Les événements extérieurs, tels que la ponctualité des requins arrivant à cinq heures précises, le coucher et le lever du jour, apparaissent comme des bornes chronologiques ; ancrage nécessaire contrebalançant 1 'errance dans 1' espace maritime.

Cependant, il s'agit d'une aventure et, dans la soli­ tude de l'homme face à la mer, nombreux sont les événements venant perturber le calme de la dérive, organisant des effets de surprise que le texte nous dévoile peu à peu.. »

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