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De la Gare au Musée : la fondation du Musée d'Orsay.

Publié le 09/11/2012

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Pour ce qui est du propos du musée c’est un lieu qui se veut Musée interdisciplinaire d’art et de

civilisation consacré à l’ensemble de la production artistique française de la 2° moitié du XIX°s et des

1eres années du XX°s.

Tous les modes d’expression veulent être représentés : peinture, sculpture, photographie, architecture,

illustration, mobilier.

Des activités spécifiques du musée d’Orsay veulent s’orienter vers l’évocation de l’histoire, de la musique,

de la littérature en cette période très courte de 1848 à 1914, à peine trois quarts de siècle, mais très

féconde, traversée par un essor des sciences et techniques, la révolution industrielle, la transformation

urbaine, naissance des grds mouvements sociaux .

Le Choix de ces dates frontières : (1848-50 et 1905-10 au départ) ne s’est pas fait sans discussions et

réflexions.

« II.

Un enjeu politique ? Si tout acte culturel est politique, le projet d’Orsay est assurément politique.

Les décisions se prennent à de hauts échelons et les budgets à débloquer le justifient.

De plus l’enjeu est pour ces hommes au pouvoir de marquer de grandes actions leur passage à la présidence, et Orsay devient tout à fait le centre des débats, des intérêts, dans les années 80. Trois présidents de la République vont se succéder pour concrétiser le projet esquissé par Pompidou, voulu par Giscard d’Estaing et confirmé et réalisé par Mitterrand.

Ils ont garanti la continuité d’une entreprise difficile et nécessaire, la création d’un musée nouveau. Déjà sous le mandat de Georges Pompidou (1969-1974), l’arrêt de mort de la gare a été annulé En 1973, Jacques Duhamel pu sauver la gare qui finira classée aux monuments historiques.

Et le président retient l’idée d’un musée dans la gare désaffectée qu’il a sauvé de la démolition à laquelle elle était promise. Mais c’est le président successeur, Valéry Giscard d’Estaing.

(1974-1981) qui lance le projet et le suit pendant plus de 5 années.

Son ministre de la culture Jean-Philippe Lecat sera très investi lui aussi. La décision d’aménager la gare est prise en octobre 1977 lors d’un conseil restreint tenue à l’Elysée, qui définit les conditions essentielles de l’entreprise : le musée se consacrerait a la période 1848-1914.

Il embraserait l’ensemble des productions artistiques (peinture, sculpture, photo, musique, littérature) et une association des amis du musée est même créée.

On y prend aussi la décision de lancer un concours entre 8 architectes qui devront être exclusivement français, pour souligner l’enracinement profond dans une culture nationale. En 1978 : Giscard d’Estaing examine les 6 projets et un comité d’examen en choisit 2.

La même année survient également la signature du décret créant l’établissement public du musée d’Orsay.

Et le Parlement vote la loi de programme sur les musées qui prévoyait, pour l’aménagement du musée d’Orsay, 363 millions de Francs de crédits pendant la période 1978-1982 soit 25,8% du total des ressources de la loi. C’est finalement en 1979 qu’est retenu le projet d’ACT Architecture, conçu par MM.

Bardon, Colboc et Philippon. En 1980, Gae Aulenti est quand à elle choisie comme architecte d’intérieur. Valéry Giscard d’Estaing « mon ambition était que la France puisse offrir un public innombrable, venu de chez nous et du monde entier, l’extraordinaire production des talents qui se sont exprimés sur notre sol, dans la presque totalité des arts, au cours d’un XIX°s longtemps méconnu, et qui commence à être reconnu comme un des plus éclatants de notre civilisation.

» Mais le septennat du président touche à sa fin et c’est François Mitterand.

(1981-1995)qui peu après son accession à la présidence , en 1981, décide de poursuivre les projets.

Dès 1970 il s’était d’aileurs levé contre le projet de destruction de la gare.

Jacques Rigaud est nommé à la présidence de l’établissement public.

Le Ministre de la culture, Jack Lang apporte sa confiance au projet après beaucoup d’interrogations. notamment quand au budget. Le projet reçoit également le soutien de l’administration des musées de France et de l'étude de la Réunion des musées nationaux. Michel Laclotte sera conservateur en chef du musée d’Orsay jusqu’à son ouverture en 1986. On est donc en présence d’une multitude de hauts personnages qui vont forger petit à petit ce que deviendra le musée. Madeleine Ribérioux perçue comme une militante de gauche, est nommée en 1981 vice –présidente de. »

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