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Gargantua de Rabelais (Littérature)

Publié le 22/02/2012

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gargantua
Vers 1535, est publiée la Vie inestimable du grand Gargantua, père de Pantagruel, jadis composée par l'abstracteur de quintessence. Livre plein de pantagruélisme. C'est le second livre de l'écrivain et médecin Rabelais. Qui est ce « grand Gargantua » ? En quoi consiste le pantagruélisme ? L'ouvrage est-il simplement divertissant ? En quoi nous révèle-t-il également l'idéal de la Renaissance ? I. Le sujet L'ouvrage raconte les aventures du bon géant Gargantua, fils de Grandgousier, depuis son enfance jusqu'à la fondation de l'abbaye de Thélème, qui termine les guerres picrocholines.

gargantua

« délochait les spondyles du col, ès autres démoulait les reins, avalait le nez, pochait les yeux, fendait les mandibules […].

» les accumulations ; Rabelais énumère, par exemple, les sports que pratique Gargantua : « […] jetait le dard, la barre, la pierre, la javeline, l'épieu, lahallebarde, enfonçait l'arc, bandait es reins les fortes arbalètes, visait de l'arquebuse à l'œil, affûtait le canon », ou bien « […]nageait en profonde eau, à l'endroit, à l'envers, de côté, de tout le corps, des seuls pieds, une main en l'air, en laquelle tenant unlivre transpassait toute la rivière de Seine sans icelui mouiller ».

Les troupes de Picrochole, pillant les campagnes sur leur passage,« emmenaient bœufs, vaches, chevaux, taureaux, veaux, génisses, brebis, moutons, chèvres et boucs, poules, chapons, poulets,oisons, jars, oies, porcs, truies, gorets ». les calembours et les jeux de mots . On peut citer : « le service divin » et « le service du vin » ; « les uns mouraient sans parler, les autres parlaient sans mourir, les unsmouraient en parlant, les autres parlaient en mourant ». III.

Les personnages 1.

Gargantua C'est un géant bon vivant, un personnage populaire que Rabelais a emprunté à de vieilles légendes celtiques.

On lui a donné le nom de Gargantua, qui signifie « Que grand tu as ! (sous-entendu le gosier), car son premier cri, en venant au monde, a été :« À boire ! À boire ! ».

Il se développe rapidement et Grandgousier admire « le haut sens et le merveilleux entendement de sonfils ». Grâce à son deuxième précepteur, Ponocratès, il reçoit une éducation complète , physique, intellectuelle, artistique et religieuse.

Cela lui permet de venir prêter main forte au vieux roi son père, de diriger bravement et intelligemment les troupespendant la guerre picrocholine, et de se montrer plein de générosité, après la victoire, à l'égard des vaincus.

Il fonde ensuite pourfrère Jean l'abbaye de Thélème, dans laquelle s'exprime l 'idéal de la Renaissance . 2.

Grandgousier Grandgousier est un roi sage , dont le premier souci est de bien gouverner : « nous est commandé garder, sauver, régir et administrer chacun ses pays et ses terres ».

Il n'entreprend la guerre qu'après avoir essayé « tous les moyens de paix ».

Trop âgépour la faire lui-même, il demande à son fils de venir l'aider.

Mais c'est un moderne : à partir du moment où il ne peut plus éviterla guerre, il la fait avec méthode, grâce à une armée bien organisée. 3.

Frère Jean des Entommeures Frère Jean des Entommeures est un moine peu conventionnel , « jeune, galant […], bien à dextre, hardi, aventureux, délibéré, haut, maigre, bien fendu de gueule, bien avantagé en nez, beau dépêcheur d'heures, beau débrideur de messes, beaudécrotteur de vigiles, pour tout dire sommairemant vrai moine si onques en fut depuis que le monde moinant moina de moinerie,au reste clerc jusques aux dents en matière de bréviaire ».

Ce portrait caricatural nous le montre à la fois savant et hommed'action.

S'il ne s'embarrasse pas des rites religieux, en revanche il connaît bien les écritures saintes.

Il est récompensé de sesservices, à la fin de la guerre, par une abbaye à la mesure de sa personnalité. 4.

Picrochole Picrochole, lui, est un roi ambitieux , instable et sot.

Il récompense les courtisans qui flattent ses rêves de conquêtes et punit avec cruauté les bons conseillers.

Il conduit la guerre en dépit du bon sens, son armée est mal entretenue et se livre au pillage.

Ilfinit misérablement, croyant sottement aux prophéties d'une voyante, qui lui promet que son royaume lui sera rendu « à la venuedes coquecigrues » (autrement dit, quand les poules auront des dents !). IV.

Les thèmes. »

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