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Gargantua et la satire de Thélème

Publié le 27/04/2012

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gargantua

Une satire est une oeuvre dont le but est de critiquer un sujet ( personne, organisation, Etat etc.) en le ridiculisant. Notamment en accentuant ses défauts, en les tournant aux ridicules, en les exagérant.  Dans Gargantua, Rabelais cache derrière un humour particulièrement farcesque, une satire critique vive de la religion ( entre autres ), pour la remarquer il faut chercher la "substantifique moelle". Cette critique s'effectue tout au long de l'oeuvre par exemple avec le personnage de frère Jean des Entommeures qui à l'exception du fait qu'il n'aime pas étudier, pourrait incarné le moine humaniste idéal. Cette satire trouve son paroxysme à la fin du roman, lors de la description de l'abbaye de Thélème. Véritable utopie humaniste, elle incarne l'abbaye idéal selon Rabelais. Elle s'avère de ce fait, une nouvelle satirique envers les principes religieux de cette époque et l'ordre monastique.  Nous pouvons donc nous demander en quoi les chapitres consacrés à l'abbaye de Thélème relèvent de la satire.

gargantua

« paroxysme à la fin du roman, lors de la description de l'abbaye de Thélème. Véritable utopie humaniste, elle incarne l'abbaye idéal selon Rabelais.

Elle s'avère de ce fait, une nouvelle satirique envers les principes religieux de cette époque et l'ordre monastique.

Nous pouvons donc nous demander en quoi les chapitres consacrés à l'abbaye de Thélème relèvent de la satire.

Nous allons pour cela nous attarder dans un premier temps sur les différents caractéristiques de la satire présent dans cette extrait , puis nous verrons que ce texte fait la satire de la société monastique en remettant en question les trois voeux religieux. Nous pouvons tout d'abord remarquer l'omniprésence de termes péjoratif pour qualifier tous ce qui appartient à l'ordre monastique, le registre satirique est particulièrement présent.

Ainsi les abbayes sont selon Rabelais "sauvagement murées".

Cela met en avant l'absurdité des murs qui séparent les moines du reste du monde, ils en sont complètement coupé du monde.

Nous pouvons également trouver une accumulation à caractère satirique lorsque Rabelais décrit les religieuse.

Celle-ci sont : "borgnes, boiteuses, bossues, laides, souffreteuses, folle, insensées ..." l'auteur dit en se moquant que seul les femmes qui correspondaient à ces description était successible de rentrer dans une abbaye.

Le registre satirique atteint son apogée au chapitre 54, lorsque Rabelais désigne par une sorte de poème inscrit sur la port de l'abbaye de Thélème, ce qui semble être tous les ennemis des humaniste.

La satire est ici virulente : " Ci n'entrez pas hypocrites, bigots, Vieux matagots, souffreteux bien enflés, Torcols, idiots plus que n'étaient les Goths.", " Ci n'entrez pas , juriste mâchefoins, Clercs, basochiens, qui le peuple mangez".

Rabelais ne fait pas d'exception, il bannit de Thélème tous ce qui est contraires à l'humaniste, et il le fait une nouvelle fois par la satire. Rabelais écrit une nouvelle fois selon les règles de la satire lorsqu'il choisit d'exagérer les défauts de l'ordre monastique dont il fait la satire.

Ainsi ce sont "toutes" les autres abbayes qui sont sauvagement murées, dans les couvents "tout" est mesuré.

Le fait de compter les heures est selon Gargantua : "la plus grande sottise au monde".

La seules utilité selon gargantua d'une femmes "ni belle ni bonne" est d'entré au religion, c'est d'après Gargantua et frère Jean le seul endroit ou elles peuvent être accepté, les abbayes sont donc exagérément vu par Rabelais comme une sorte de dépotoir.. »

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