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George Sand

Publié le 08/04/2013

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Dès 1830, George Sand partage sa vie entre Nohant et Paris. Elle fait sa véritable entrée en littérature en publiant Indiana en 1832. Le succès est prodigieux.

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« d'un voyageur, Lavina.

Tout ce que l'auteur pense, vit, prend aussitôt forme de roman.

Nous re­ trouvons Aurore, cava­ lière intrépide dans la campagne berrichonne, 211 ·' / l/tSd 1 .1.t.o.

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~$~ 11 i/Jn,_ ::/.l.f' 1 ~:u seigneurs des arts en ce XIXe siècle.

Nohant est le havre de paix des musiciens et des poètes.

George Sand y vit au rythme des saisons, travaille chaque jour avec une grande régula- dans La Confession d'une jeune.fille, et l'épouse insatisfaite de M.

Dudevant dans Lettres à Marie.

L'influence de Pierre Leroux, de Jean Reynaud lui inspire d'étran­ ges romans emplis d'aspirations socialistes généreuses, Le Compa­ gnon du tour de France ( 1840), Consuelo (1842), La Comtesse de Rudolstadt (1843).

Fragment du registre de l'Hôtel Danieli à Venise, où sont inscrits à la date du Ier janvier 1834 les noms de M.

Musset et .

rité, se divertit en créant avec son fils Maurice un théâtre de marionnettes.

A partir de 1871, elle ne quitte guère sa maison du Berry.

« Vieillesse très calme et très heureuse, en famille, traversée par des chagrins tout per­ sonnels, les morts, les défections, et puis l'état général où nous avons souffert, vous et moi des mêmes choses ...

Je suis restée très gaie, sans initiative pour amuser les autres, mais sachant les aider à s'amuser.

» écrit-elle à Louis Ulbach, qui tra­ vaillait à une biographie de George Sand pour la revue la Cloche.

de « M.

Dudessant », pseudonyme de circonstance de George Sand A part Le Marquis de Villemer, représenté avec succès au théâtre de l'Odéon en 1864, sa produc­ tion théâtrale, pourtant impor­ tante, vingt-quatre pièces, qui seront jouées à Paris ou au théâtre de Nohant, ne laissera pas grand souvenir.

L'apothéose C e sera dans les romans champêtres que l'écrivain donnera toute la mesure de son talent.

Sa riche et brillante imagi­ nation, la poésie de son langage, son habileté naturelle à raconter et à peindre feront naître, entre autres, la fameuse trilogie champêtre de La Mare au diable, François le Champi et La Petite Fadette, chefs-d'œuvre de délicatesse et de narration.

Dans cette manière, George Sand donne à son humanisme sa meilleure expres­ sion.

Les amis.

Nohant C hopin, Musset, Liszt, Delacroix, Flaubert, Dumas fils, la liste est .

longue de ses amants, amis, , NOTES DE L'EDITEUR Elle n'a cependant pas que des amis: «Je m'intéresse, en général, fort peu aux femmes esprits forts, lors même que, pour complaire à notre sexe, elles affectent des allures viriles et des costumes masculins.

Ceci soit dit sans allusion, ou avec allusion, comme on voudra, à l'auteur d'Indiana et autres productions immorales, dont les lettres, au point de vue style, déplorent la perte récente, mais dont la société, à George Sand et sa famille dans le parc de Nohant « Trois personnages dans une grotte de montagne »,lavis de George Sand, 1825 (?) un autre point de vue, s'est déjà très facilement consolée.

» Constantin James, Du darwinisme, ou l'Homme-Singe, 1877.

« Tu veux que je te dise que je me suis trompée toute ma vie ? tu veux que je cesse d'aimer? Tu veux que je dise que l'humanité est méprisable, haïssable, qu'elle a toujours été, qu'elle sera toujours ainsi?( ...

) Tu affirmes que le peuple a toujours été féroce, le prêtre toujours hypocrite, le bourgeois toujours lâche, le La « bonne dame de Nohant » mou­ rut le 8 juin 1876.

Foncièrement bonne, incapable de mesquinerie et de rancunes, elle aima secourir, pro­ téger.

Elle crut au bien.

Étant née compatissante, elle s'était fait un devoir d'aimer.

George Sand laisse une œuvre de foi.

De foi en la nature, en la beauté.

En l'homme.

soldat toujours brigand, le paysan toujours stupide ? Tu dis que tu savais tout cela dès ta jeunesse et tu te réjouis de n'en avoir jamais douté parce que l'âge mûr ne t'a apporté aucune déception ; tu n'as donc pas été jeune ? Ah, nous différons bien, car je n'ai pas cessé de l'être si c'est être jeune que d'aimer toujours ...

Notre vie est faite d'amour, et ne plus aimer, c'est ne plus vivre.

» George Sand, lettre à Flaubert, 1871.

1 G.

Sand par A.

Charpentier.

maison Renan-Scheffer.

Paris I coll.

Viollet 2 Musée Carnavalet.

Paris I Lauros-Giraudon 3 Giraudon 4 R6ger-Viollet 5 Edimédia 6 Paris, coll.

part SANDOI. »

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