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Georges BERNANOS : L'Imposture

Publié le 22/09/2012

Extrait du document

bernanos

1. Quel est le nom du personnage principal ?

2. Quel mal affecte l'abbé Cénabre ?

3. Quel est le nom de l'évêque?

4. L'imposteur est-il seulement l'abbé Cénabre?

5. Combien de parties l'oeuvre comprend-elle?

6. Citer un autre roman de Bernanos.

Composé de quatre parties distinctes, ce texte difficile s'attache à décrire l'imposture qui entrave la religion catholique. L'abbé Cénabre est un imposteur en ce qu'il continue son ministère malgré son désaveu de la foi. Mais n'est-ce pas la foi que de se cantonner à un choix malgré le refus viscéral qui se saisit de soi ? Est-ce une imposture ou une traversée aride du désert de soi, de cet endroit où Dieu n'est qu'absence ? N'est-ce pas une passion qui préfigure la résurrection ? Son aveu à l'abbé Chevance est encore une confession : il le lie à la communion des saints. Son âme, qu'il refuse à tous et à Dieu, ne lui appartient cependant plus ; ...

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« L'IMPOSTURE /, / Deuxième roman de Bernanos, publié en 192 8, L'Impos ture est le premier tome du diptyque qu' achè­ ve La Joie .

On y re­ trouvera l'abbé Cé­ nabr e, et on suivra l'aliénation de cette âme d'imposteur.

Chantal, la pénitente du "curé des bon­ nes" , dépassera les intrigues de l'Église par le martyre .

Elle a livré sa joie pour endurer la souf­ france.

Ce don san­ glant prend racine dans /'hypocrisie décrite ici.

Le livre L'abbé Cénabre perd la foi T ' abbé Cénabre confesse M.

Pernichon , jeune écrivain L catholique .

Dan s la nuit , il songe solitairement.

Il est un chanoine reconnu.

Plus qu'un pasteur, il est un penseur de l'Ég lise.

Mais "le ntement désagrégée par la délectation du doute volontaire, par le sacrilège d'une curiosité sans amour, la croyance s'était évanouie, totalement, comme une fonction qui ne survivrait pas à l'organe détruit, dont il ne subsisterait même pas le besoin ." Il décroche le crucifix du mur et le range .

Il fait appeler un pauvre prêtre, l'abbé Chevance, et lui avoue en le bousculant que la foi n'es t plus rien, qu 'il l'a dominée et en a eu raison , qu 'il ne croit plus en Dieu .

Chevance , tremblant devant tant d'orgueil et de vanité, n'ose rien répondre.

Le lendemain soir, dans le salon de M.

Guérou, Mgr Espolette , "l'évêque à la mode", défend l'œuvre de Cénabre alors que ses détra cteurs veulent l'empêcher de rentrer à l'Institut.

On re­ proche à Cénabre d 'être trop clair, de vulgariser la sainteté dans ses écrits, d 'en révéler les moyens .

Pernichon explose et crée le scandale.

Enfin, dans la rue , il implore le pardon de l'évêque , dont " la sérénité se distingue à peine du pessimisme le plus noir" .

En désespoir de cause, le jeune journaliste retourne chez M .

Guérou, qui, malgré son antipathie naturelle, se montre le plus vrai.

L'abbé Chevance assume S ix mois après sa nuit de tentation, Cénabre marche dans Paris, la nuit.

Il est délivré de tout poids, sa croyance étant éteinte, bien qu'il continue d'officier dans son ministère.

Il est agressé par un mendiant qui lui demande l'aumône.

Cénabre veut son âme en échange.

Il le violente pour scruter en lui la présence du surnaturel divin : "Il la voyait comme au fond de lui-même , elle le fascinait, ainsi qu'un reflet dans l'eau noire." L'abbé Chevance et redevable devant Dieu de l'âme de Cénabre.

Sur son lit de mort, il veut retrouver l'imposteur pour lui pardonner.

Mais sa pénitente, Chantal Aymard de Clergerie, vient l'aider à mourir en lui offrant sa joie .

Le prêtre s'éteint dans la paix laissant à Chantal d'épouser "pour l'éternité la mystérieuse humiliation d'une telle mort".. »

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