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Georges SEURAT : POSEUSE DEBOUT DE FACE

Publié le 24/01/2013

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seurat

Seurat prépare une grande toile en exécutant

trois petites huiles sur panneau, dont la Poseuse

debout de face, et diverses esquisses.

Une jeune femme brune, dont on ignore le

seurat

« Georges SEURAT POS EU SE DEBO UT DE FA CE Une jeune femme s' offre à la vue du peintre dans la beauté et la simplicité de sa nudité.

Sa chair est faite de mille points de couleur.

Une étude pour le grand tableau «Les Poseuses ».

Après la Huit i èm e Exposi tion impressio nn i ste ( 1886), qui a consacré le poi n tillisme, Seurat veut prouver qu'il est possib le d'a ppl iq uer aux fig u res et aux nus sa tec hnique, fo nd ée sur une to uche divisée.

L'ŒUVRE Seurat prépare une grande toile en exécu ta nt trois pe tites huiles sur p a nnea u, dont la Poseu­ se debo ut de face, et diverses esquisses.

Une jeune femme brune, dont on ignore le nom, pose pour lui.

Son vis age, à l'expres­ sion un peu revêche, donne l'impressio n d'avoir été reto uc h é.

Incliné en avant et sur le côté, il dissi m ule le cou et paraît plus âgé que le corps ju véni l e.

Les photog raph ies à l' infrar ou ge montrent qu'à l'orig ine les touches étaien t plus lar g es.

A un premier jet le pe intre a s urimpo sé des points Dessin au crayon préparatoire de la Poseuse , elle-mê me œuvre préparatoire de la grande composition des Poseuses .

Georges Pierre SEURAT 1859-1891 • Poseuse debout de face • Huile sur toile 25 cm x 16 cm • Signé en bas, à droite «Seurat» • Peint en 1886-1887 • Localisation : Paris, musée d'Orsay • Expositions: Paris, 1887, 1892, 1905, 1920, 1936, 1991 ; New York, 1924, 1958, 1968; Londres, 1937; Chicago, 1958 de coule ur, qui créent un halo autour du nu et souligne nt l'omb r e.

Il aurait rajou té ensuite le trait léger qu i cerne le corps et le cadre inté­ rieur du tab leau.

Appliquant les m étho d es scientifiques décri t es par le prof esseu r Che­ vreul sur la perception des co ul eurs, Seurat exéc ute des mode lés en juxta p osant sim pl e­ ment des touche s.

Qu and on prend du recul, l'effet est saisi ssa nt! Le poi ntillis me est né! LA CRITIQUE Seurat présen ta sa toile en l 887 au tro is i èm e Salon des ind épe n da nts, où elle fut dive rsement accuei llie.

Pour J.

K.

Huys ma ns, écrivain natura­ liste et ami de Zola, elle « n'a aucune âme, aucune pe nsée, rien».

Pour Jules Ch ristoph e, i l s'a gi t« sim pleme nt d'un pur ch ef-cl'œuvre.

Dessin abso lume nt irrépr och abl e, tran q uilli­ té exquise, naïveté et honn ê teté rares» .

L'HISTOIRE Seurat donna à Félix Fénéon cette étude qu'il adorait.

Elle fut ensuite acquise par les Musées n a tio naux lors de la d euxième vente Fénéon, en 1947.

Tra nsférée au Jeu de paume, elle est aujo urd'hui exposée au musée d'Orsay.

LA COTE Les œuvres de Seurat passent rarement en vente.

Une étude pour La Grande-Jatte s'est vendue 7 millions de francs à New York, en 1991.

Un dessin peut atteindre plusieurs millions de francs (Le Moissonneur, dessin au crayon Conté, a été adjugé 4,45 millions de francs à Paris, en 1991).. »

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