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Gestion des déchets en Guyane

Publié le 25/09/2011

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 II- la gestion des déchets en Guyane

Les déchets en guayne sont de plus en plus importants. Afon de faire baisser cette masse de déchets des intrusments de traitement de déchets ont était mis en place. 

A. Les différentes techniques de traitements

1.L'incinérateur

L'incinération est une technique sophistiquée qui nécessite un investissement important. Cette technique entraîne une minéralisation quasi-totale des déchets. A Cayenne, il existe l'ECO-centre, un centre de traitements des déchets industriels et d'hôpitaux qui a obtenue le label : « développement durable ».

Ouvert à l'ensemble des producteurs guyanais l'ECO-centre . Il est dimensionné pour accueillir tout le gisement guyanais de déchets industriels et hospitalier. De plus il est nommé ICPE (Installation Classé pour la Protection de l'Enivrement) soumis à l'autorisation pour la partie des déchets industriels.

Les principales opérations réalisés à l'ECO-centre consistent en :

-La collecte des déchets industriels dangereux (DID) et banals (DIB), sur l'ensemble de la Guyane.

-L'exploitation de l'installation de transit et de traitement.

-L'empotage en conteneur.

-Le transport multimodal.

-Le traitement en centre agrée

-La traçabilité totale du circuit de traitement.

Ainsi grâce à cette unique centre en Guyane la gestion des déchets s'est améliorer.

On sait que que L'incinération est utilisée dans deux domaines :

-La crémation, pour le culte funéraire

-Le traitement des déchets urbains et industriels.

Sa principale caractéristique est la réduction du volume et de la masse des déchets à stocker.

(ellepermet de réduire à 70% la masse des produits et à 90% les volumes des déchets.)

En effet, la chaleur dégagée par l'incinérateur peut être récupère.

Cette dernière solution peut être intéressante dans un DOM, ou l'électricité vendue au même pris qu'en Métropole est beaucoup plus chère à produire.

Cependant hormis la récupération d'énergie, L'incinérateur rejette aussi des mâchefers1 (résidus solides) qui peuvent être utilisés dans les travaux publics si leurs contenus en contaminant2 (métaux lourds) est acceptable. Il est utilisé en tant que remblai3 de sous-couche de chaussée en substitution de matériaux plus noble, tels que le sable.

Ils doivent être recyclés avec précaution. En franque, c'est la circulation du ministère de l'environnement du 9mai 1994 qui détermine désormais les différentes catégories de mâchefers et leur aptitude à réutilisation. On prend le risque de transfert des polluants internes par dissolution (lixiviation4.).

Dans une tonne de mâche fer, 30 à 50Kg de résidus d'épuration5 des fumées d'incinération des ordures ménagères (REFIOM) Il s'agit des produits de la neutralisation des gaz acides et polluants par réactifs comme la chaux ou le bicarbonate6 de sodiums REFIOM sont très toxiques. Ils comprennent:

-Les cendres volantes

-Les résidus de neutralisation des fumées

-Les gâteaux de filtrations des eaux de lavages des fumées

-Les cendre sous chaudières.

La stabilisation ou la solidification 7des REFIOM réduit leur caractères polluants et leur capacités à relèguerai des polluants dans un milieu pour ensuite être stockés en centre de stockage pour des déchets industrielles dangereux.

Les inconvénients de cette pratiques sont le surcout à l'investissement . Il faut savoir que Le traitement des fumées comprend le dépoussiérage et la neutralisation des gaz et les impacts sur l'environnement. 

Les incinérateurs produisent des gaz comme le méthane, du dioxyde de carbone, , des composés organique volatils (hydrocarbures), des métaux lourds (mercure, plomb, cuivre et zinc), du PCB oudes poussières ou particules.

Parmi ces éléments il y a les gaz qui participent au réchauffement climatique et les fumées composées de dioxines qui sont transportées par le vent vers les systèmes aquatiques. 

Sur la santé : Une étude menée par l'Institut National de Veille Sanitaire a révélé que les populations vivant à proximité d'un incinérateur d'ordures ménagères étaient exposés à un risque accru de cancers.

On sait que la dioxine s'accumule dans la graisse des animaux, ce qui provoque une accumulation de cet élément dans la chaine alimentaire.

Ce qu'en dit la loi :

Depuis le 28 décembre 2005, il a été décrété que les incinérateurs d'ordures ménagères doivent désormais respecter la directive européenne 2000 /76/CE du 4 décembre 2000, qui renforce les mesures de sécurité dans les installations existantes. Outre les polluant classiques (poussières, métaux), ce texte vise plus particulièrement les dioxines / furannes.On y instaure Des valeurs limites d'émissions polluantes, notamment pour métaux lourds et dioxines. La règlementation impose aussi l'installation de divers équipements de traitement des fumées par dépoussiérage et neutralisation et l'analyse des fumées à la sortie des cheminées.

De plus elle fixe des conditions optimales de combustion car l'incinération ne peut se faire que s'il y a valorisation énergétique sous forme de vapeur et d'électricité.

Malgré tout, il existe d'autre moyen de traiter nos déchets, tel que la déchèterie.

2. La déchèterie

Une déchetterie est un centre organisant la collecte et la récupération des déchets. Elle assure la collecte des déchets apportés par les ménages, ce qui concède la priorité de cet objet au gestionnaire de l'équipement.

Notre déchèterie Prévue initialement pour desservir de 20000 à 30000 habitants la déchetterie est le seul équipement de ce genre sur le territoire de la CCCL.

Elle dessert pour l'instant la totalité des habitants du territoire soit environ 100 000 habitants.

Elle sert à :

- lutter contre les dépôts sauvages car elle offre une solution aux personnes qui souhaitent se débarrasser d'objets encombrants.

- à collecter les déchets toxiques des ménages. (Pile, batteries, reste de peintures, solvants et détergents etc....).

- elle sert à valoriser les déchets et à les recycler tel que les déchets verts, le verre, ou les ferrailles.

Que deviennent les déchets de la déchetterie ?

En Guyane Les déchets verts sont valorisés en compost à la plateforme de compostage intercommunal de Matoury.

−Le verre y est valorisé en sous couche routière en Guyane.

−La ferraille est stocké en vu d'un recyclage.

−Les pneumatiques sont valorisés en cimenterie en métropole.

−Les batteries sont traités en métropole.

−Les DEEE (Déchets d'Equipement Electronique et Electrique) sont des déchets dangereux traité en métropole.

−Les huiles usagers sont dangereux et traiter en métropole.

−Les DMS (Déchets Ménagers Spéciaux, batteries, piles ...) sont traités en métropole.

− Les gravats sont récupérés ou mis en décharges.

−Les encombrants sont mis en décharge (Cayenne).

3.Le circuit de stockage

Plus courant, les déchets sont ramassés puis transporter à la décharge qui est un lieu, où l'on peut déposer les décombres, et les immondices, les déchets

En Guyane, il existe 18 décharges brutes dont 4 reçoivent plus de 1000 tonne de déchets par an. Cependant, ces dernières ne sont pas en règle au regard de la législation française et européenne. Compte tenu de la situation il y a eu un suivi national de la fermeture des décharges non autorisées toujours en exploitation le 2 Avril 2007 et près de 15 décharges de Guyane y faisaient partie ( Patou, Awala-Yalimapo, Grand-Santi, Iracoubo, Kourou, Maripasoula, Ouanary, Papaichton, Régina, Rémire-Monjoly, Roura, Saint-Élie, Saint-Georges, Saul et Sinnamary).

Selon la loi de 1992, puis la circulaire Voynet de 1997, officiellement, les décharges brutes auraient du disparaître au 1er Janvier 2002 pour laisser place aux CSDU avec des normes beaucoup plus draconiennes en matière du respect de l'environnement. Mais étant donner que la mise en décharge constitue en Guyane le principale mode de traitement des déchets, il aurait été de toute les fermer.

Mise à part l'existence de ces 20 décharges brutes, il y a l'existence des dépôts sauvages.

Elles sont rigoureusement interdites : à cause de leur aspect repoussant, des mauvaises odeurs, la pullulation des rongeurs et des moustiques, de la pollution de l'air, ainsi que de l'eau et du sol.

Les impacts sont multiples tel que sur l'environnement où Les déchets placés en décharge produisent des lixiviats8, les déchets dégagent des gaz toxiques, notamment le méthane, qui participe au réchauffement climatique sans oublier que Les déchets peuvent détruire les milieux de vie des animaux et donc faire disparaître certaine espèces. Le plus grave étant que certains déchets liquides peuvent être avalés par les animaux qu'ensuite nous mangeons.

Exemple :

En conservant l'eau de pluie, les canettes ou autres récipients favorisent le développement des moustiques, vecteurs de maladies,

B- Une gestion des déchets en difficultés.

Malgré tout en Guyane, certains industriels se sentent plus concerné que d'autres

pour le traitement de leurs déchets.

1- Étude de cas : Comment les industriels sérieux participent au recyclage.

En effet, nous pouvons ainsi citer la SARA qui est mandatée pour l'élimination des

huiles et dispose pour cela d'un fonds spécial alimenté par une taxe sur le carburant

distribué dans le département.

Il y a aussi des sous-traitants qui sont en partenariat avec la SARA comme l'entreprise MDT

qui est agrée pour la récupération des huiles, ou aussi la société ACTIS qui s'occupe du

transport et de l'élimination des huiles en Métropole. Ainsi que le CSG qui envoi ses

déchets pour l'élimination en Métropole. En 1998, le CSG a mis en place un centre de tri et

de transit pour les D.I.B et les D.I.S produits par les entreprises de la communauté spatiale.

Au CNESS/CSG, le traitement des déchets se fait à deux niveaux qui sont : « la gestion

déchets industriels liés directement aux activités du CSG » et « la gestion des déchets

banals de l'entreprise de l'ensemble des services du CNESS/CSG. »

2- Les difficultés pour les déchets

Aujourd'hui, la collecte des déchets en Guyane s'est bien améliorer.

La part de la population desservie par un réseau de collecte passant de

80% à plus de 90%. Malgré tout, la situation du traitement de ces déchets n’est pas des plus

satisfaisantes.

En effet, la gestion des déchets en Guyane est en difficulté. Avec pour

seul équipement à ce jour pour la gestion des déchets:

-Une unique déchetterie,

-Une plateforme de compostage

-Sans oublier les 18 décharges brutes sauvages dont deux seulement sont autorisées.

Ce pose ici le problème de l'insuffisance du niveau d'équipement pour accueillir ces déchets dans des conditions respectueuses de la salubrité publique et de l'environnement.

D'une part les taux de production de déchets ménagers se rapprochent, en relation

avec l'évolution, des niveaux métropolitains, et d'autre part

car la croissance démographique va aggraver la gestion des déchets,

Voici un graphique montrant : la production des déchets

ménagers en Guyane.

3-un problème de financement

Par manque de financement la

mise en place du réseau de déchetterie a du être arrêté. Ce qui est dramatique pour le

développement de la collecte de déchets en Guyane.

Sur le plan économique, les communes ont recours à la taxe

d'enlèvement des ordures ménagères (TEOM) qui est basée sur la taxe

foncière.

Celle-ci leur permet de financer le service de collecte et

d'élimination des déchets.

-Il y a aussi la taxe de stockage des déchets qui doit être versé à

l'ADEME qui constitue un fond, le FMGD (Fon pour la Modernisation pour

la Gestion des Déchets).

Ce fond est principalement utilisé : 

−Pour inciter et aider les collectivités à mettre en place des

équipements innovants et performants de gestion des déchets.

−Pour aider la recherche et le développement des

déchets.

−Pour la remise en état d'installations de stockage des déchets.

Ainsi, pour pouvoir contribuer à l'amélioration de la gestion des déchets

en Guyane, il devient aujourd'hui nécessaire de favoriser le

développement de nouvelles filières de traitement des déchets adapté

aux spécificités du département, c'est-à-dire le développement durable.

1Mâchefers: résidus d'incinération, laisser en fond de four et constituant pour dans leur très grandes majorité des matériaux incombustibles (verre, metal...)

2Contaminant: désigne un élément contenu dans l'environnement en quantité anormale.

3Remblai:matériaux utiliser pour sur-élever un terrain.

4Lixiviation: transfert des polluants internes par dissolution

5Épuration:action de purifier quelque chose.

6Chaux: oxyde de clacuim/bicarbonate: espèce amphotère, base et acide à la fois, ion polyatomique.

7Stabilisation ou la solidification:procédé consistant à mélanger les déchets à des liabts afin d'emprisonner les éléments toxiques des déchets en garantissant la stabilité du mélange sur le long therme./ passager à l'état solide.

8Lixiviats:

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