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Gibbon agile

Publié le 22/02/2012

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Il se raréfie dans sa patrie. Le déboisement inconsidéré et la progression de l'agriculture en Thaïlande et en Malaisie compromettent dangereusement la survie du gibbon agile. C'est probablement, de tous les gibbons, l'espèce la plus menacée actuellement. Ce singe vit en associations familiales; un mâle, une ou deux femelles et des jeunes d'âges divers, groupe qui peut s'augmenter de quelques unités selon les tolérances; soit de 8 à 15 animaux. Des hardes temporaires peuvent se constituer.

« Le Gibbon Habita nt l es fo rêts humides de Malaisie et de Sumatra, où il se déplace de bra nche en branche, suspendu par l es bras, le siamang est le plus agile de tous les gibbons.

L e gibbon siamang (Sympha /angu s syndacty­ lus) est le plus grand et le plus robuste des neuf espèces de gibbons.

Il est doté d'une longue fourrure noir e, soyeuse et brillante et seuls ses sourcils sont brun-roux.

Le scrotum du mâle est couvert de poils particulièrement longs .

Contrairement aux petits gibbons, le siamang est un très bon nag eur.

Ses deuxièmes et tr o i­ sièmes orteils sont re li és par une palmure, lui per­ mettant de se déplacer efficacement dans l'eau.

! Le sia m ang A se balance de branche en branche à l'ai de de ses bras , qui peuvent atteindre ju s qu'à 1 ,80 m d ' envergur e.

Lorsqu 'il est .....

en position assise , le siamang croise ses bras sur ses genoux .

Lorsqu 'il se redresse , il doit les relever au-dessus de sa tête afin qu'ils ne tr aî nent pas par terr e.

Les gibbons se d istinguent des autres pri­ mates par leur mode de locomotion original, appelé brachiation: suspendus par les bras , ils se déplacent très rapidement dans les cimes des arbres en se balançant de branche en branche .

Si les pongidés, comme les chimpanzés ou les gorilles, ont de longs bras , des épaules mobiles, et peuvent se tenir debout , les gibbons se meu­ vent presque exclusivement à l'aide de leurs bras , beaucoup plus longs que ceux des grands singes .

Leurs mains et leurs pieds leur permettent de sai­ sir aisément les branches , le pouce et le gros orteil étant opposab les aux autres doigts .

Compa­ ré aux petites espèces de gibbons, très vives , le siamang semble plus calme et nonchalant.

Son habitat, la jungle Le siamang vit en Asie du Sud-Est, dans la jungle humide et brumeuse de l'île de Sumatra et de la péninsule malaise.

On le rencontre dans les forêts humides sempervirentes , du niveau de la mer jusqu 'à 1500 rn d'altitude .

Pour se nou rrir, il grimpe dans les plus hautes branches de la cou­ ronne des arbres, dont le feuillage dense est sou­ vent noyé dans la brume, ce qui rend l'animal dif­ fic ile à apercevoir.

La chasse et l'alimentation Le siamang se nourrit essentiellement de feuilles et de fruits charnus.

Contrairement aux autres fru­ givores, les gibbons tâtent les fruits entre le pouce et l'index avant de les cueillir, afin de s'assurer de leur degré de maturité .

Le siamang passe plus de la moitié de la jour­ née à manger de jeunes feuilles qu'il mâche avec ses molaires très larges, dotées de cuspides saillantes et coupantes.

Il possède un estomac simple, un cëecum volumineux dans lequel les feuilles indigestes subissent une fermentation qui p ermet leur réduction.

Comme la plupart des autres gibbons, le siamang ne dédaigne pas les inse ctes , les œufs d'o iseaux et les petits vertébrés, qui lui fournissent une source essentielle de pro­ téines animales.

Il n'est pas obligé de se déplacer autant que les gibbons ayant un régime exclusive­ ment frugivore, de sorte que son territoire est plus. »

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