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GIORGIONE : COUCHER DE SOLEIL

Publié le 19/09/2012

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C'est ainsi que dans les années i960 le tableau passera dans une collection privée anglaise et, enfin, à la National Gallery deLondres où il est encore aujourd'hui. L'on conserve par ailleurs à la bibliothèque Albertine de Vienne une gravure de G. Campagnola représentant lejeune homme assis dont on soigne la jambe...

« GIORGIONE COUCHER DE SOLEIL Vers 1508 Peintre italien Analyse ♦^ Dans le vaste paysage du Coucher de soleil, œuvre plus mûre queLa Tempête du musée de l'Accademia de Venise, apparaissent,àdroite, saint Georges luttant contre le dragon et, à gau che, un homme d'un certain âge, le Bon Samari tain peut-être, qui soigne la jambe d'un jeune homme. En fait, la signification iconographique de ce sujet reste obscure encore aujourd'hui. Cette toile se rapproche stylistiquement des Trois Philosophes de Vienne (1508). C'est la même façon douce de traiter la matière picturale, le même jeu vif d'ombres et de lumières et la même importance accordée à la nature. Giorgione s'éloigne résolument des rigoureuses perspectives du xve siècle et son sens lyrique du paysage est assez proche des peintures de Léonard de Vinci qui travaillait alors dans le nord de l'Italie. On retrouve, dans Orphée etEurydice de Titien, lequel fut formé àl'école de Giorgione, un type de paysage très proche de celui du Coucher de soleil (voir ci-contre). Mais si, pour le maître, le paysage n'est qu'un pur sentiment, une sorte de rêve, chez l'élève on dénote un puissant sens de la réalité.

Pendantdes siècles, le tableau de Ber- gamea été attribué à Giorgione ;aujourd'hui, l'on incline plutôt à coire qu'il s'agit d'une copie par Titien d'un original disparu de Giorgione. %) Titien, Orphée et Eurydice, Accademia Car- rara, Bergame. Du même peintre : PICTO 169 à179 ©Nardini Editore, 1991. VPC Larousse-Laffont pour l'édition française. 1991. piCTo NATIONAL GALLERY 177 LONDRES XVIe siècle École vénitienne Toile 91,5 x73,3 cm L'œuvre Q Ce tableau fut retrouvé en 1933 -dans un état déplorable - par G. Lorenzetti, alors directeur du musée Correr de Venise.

Il se trouvait dansles réser ves de la villa Garzoni àPonte Casale, après avoir été la propriété successive des familles Michel et Donà délie Rose. Bien qu'on eût reconnu sa valeur artistique, on lui accorda dans les années 1940un permis d'exportation en tant qu'«imitation ou copie». C'est ainsi que dans les années i960 le tableau passera dans une collection privée anglaise et, enfin, à la National Gallery de Londres où il est encore aujourd'hui. L'on conserve par ailleurs à la bibliothèque Albertine de Vienne une gravure de G. Campagnola représentant lejeune homme assis dont on soigne lajambe. Archives Nardini Photo National Gallery, Londres. l. »

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