Giraudoux et le théâtre de son époque
Publié le 22/02/2012
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Les mythes de l'Antiquité inspirent de nombreux dramaturges de la première moitié du siècle. À mi-chemin entre l'adaptation fidèle d'un Claudel, qui traduit pour la scène l'Orestie d'Eschyle, et l'allusion provocatrice et lointaine d'un Apollinaire, écrivant Les Mamelles de Tirésias, apparaissent des oeuvres qui sont à la fois des relectures de la fable antique et d'authentiques créations.
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- « Le spectacle est la seule forme d'éducation morale ou artistique d'une nation », affirme Giraudoux (« Discours sur le théâtre » dans Littérature, 1941).Vous commenterez cette position du dramaturge en vous appuyant sur Électre. ?
- Réagissant à la création d'Électre, le critique de théâtre Robert Kemp écrivait à propos de Giraudoux : « Ce merveilleux improvisateur s'est aussi peu soucié que possible de mesurer, d'équilibrer sa pièce.» Partagez-vous cette opinion ?
- « Combien elles [Clytemnestre et Électre] se ressemblent ! Toutes deux viriles et toutes deux privées d'amour. À maints égards, sous sa froideur, Clytemnestre apparaît aussi blessée, aussi pathétique qu'Électre », estime Charles Mauron (Le Théâtre de Giraudoux, 1971). Cette affirmation vous paraît-elle fondée ?