Greco, le - biographie du peintre.
Publié le 16/05/2013
Extrait du document
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Le Greco, Saint Ildefonse (San Ildenfonso), v.
1600-1605.
Huile sur toile, 187 × 102 cm.
Santuario de Nuestra Señora de la Caridad, Illescas (Espagne).Archivo Fotografico Oronoz
À Rome, il rencontra plusieurs artistes espagnols associés à l’église de Tolède, qui semblent l’avoir persuadé de se rendre en Espagne, où la décoration de l’Escorial était en chantier.
En 1576, il quitta l’Italie et, après un bref séjour à Madrid, il arriva à
Tolède au printemps de l’année 1577.
Il commença rapidement à travailler sur ses premières commandes espagnoles, réalisant pour l’église de San Domingo el Antiguo une série de tableaux aujourd’hui répartie entre Madrid et Chicago.
Dans
l’Assomption de la Vierge (v.
1577, Art Institute, Chicago), destinée au maître-autel, on trouve des architectures qui évoquent la ville de Venise.
Mais il s’agit là d’un italianisme limité à des citations iconographiques ; l’art du Greco prenait alors un
chemin plus personnel.
Le Greco, Portrait de Jean d'Ávila
Le Greco, Portrait de Jean d'Ávila [« l'Apôtre de l'Andalousie »], début du xvii e siècle.
Musée le Greco, Tolède (Espagne).Archivo Fotografico Oronoz
Le Greco contribua de façon épisodique aux commandes artistiques du roi Philippe II qui achevait en 1582 les travaux du monastère-palais royal de l’Escorial, près de Madrid.
Le Martyre de saint Maurice (1579-1584, Escorial) démontre combien la
peinture qu’il présentait était en contraste avec les goûts de la cour, qui préférait faire appel aux maniéristes italiens.
(En guise de caution artistique, ceux-ci parvenaient à Madrid couronnés des lauriers de la gloire romaine.) L’enchaînement continu
des figures et le désintérêt à détailler l’environnement de celles-ci provoquent sur le spectateur une impression de dynamisme circulaire, dans lequel la scène-événement est reléguée à un second plan latéral.
Le Greco travailla également pour la cathédrale de Tolède : le Christ dépouillé de sa tunique (1577-1579), pour la sacristie, représente le Christ dans une robe rubis entouré par ses ravisseurs.
Cette œuvre fit l’objet d’un procès (le premier de toute
une série), intenté par l’artiste contre ses commanditaires, qui désiraient baisser son prix.
Durant cette époque, le Greco composa surtout des œuvres d’inspiration religieuse, comme le Christ portant la croix (musée du Prado).
4 ÉMERGENCE D’UN MAÎTRE ESPAGNOL
Le Greco, l'Enterrement du comte d'Orgaz.
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