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La guerre, chapitre III, Candide

Publié le 18/09/2011

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Paru en 1759, avant dernier conte philosophique écrit par voltaire créateur de ce genre littéraire

suffisamment fantaisiste pour plaire et suffisamment ironique pour instruire.

Voyage initiatique du jeune Candide, héros éponyme de l’oeuvre. Après avoir été chassé du château

de Tunder Ten Tronck il est enrôlé de force dans l’armée Bulgare, il participe alors à la guerre contre

les Abares. La description de cette bataille s’organise en deux temps, le front puis l’arrière.

 

« Evocation de la guerre de façon réaliste. Destructions matérielles. Morts de civils, vieillards, femmes, enfants. Champ lexical de la mort et de la violence. Détails anatomiques renforcent l’aspect macabre. 3- Les critiques des justifications de la guerre. Critique religieuse : chantent des « Te Deum », utilisation de la religion pour justifier et cautionner la guerre.

Chaque remercie le même dieu. Critique des rois : entreprennent des guerres inutiles causant la destruction et la mort dans leur camp, ne pensent pas au bien de leur peuple. Critique juridique : « les lois du droit public », guerre légitimée par les lois. Réciprocité des massacres.

Sonorité proches, abares et bulgares. Critique de l’héroisme guerrier : héros associé à viol et meurtre.

« Après avoir assouvi les besoins de quelques héros » antiphrase, ironie de voltaire. Satire de la guerre.

Au point de vue admiratif succède la réalité.

Critiques de la guerre sont multiples. Barbarie contraire au progrès des civilisations contre laquelle les philosophes ont lutté.. »

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