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La guerre et la paix (MAO TSE-TOUNG)

Publié le 13/07/2011

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La guerre, qui a commencé avec l'apparition de la propriété privée et des classes, est la forme suprême de lutte pour résoudre, à une étape déterminée de leur développement, les contradictions entre classes, entre nations, entre États ou blocs politiques. « Problèmes stratégiques de la guerre révolutionnaire en Chine « (Décembre 1936), Œuvres choisies de Mao Tsé-toung, tome I.

« La guerre est la continuation de la politique. « En ce sens, la guerre, c'est la politique; elle est donc en elle-même un acte politique; depuis les temps les plus anciens, il n'y a jamais eu de guerre qui n'ait eu un caractère politique....

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« Notre pays et les autres pays socialistes ont besoin de la paix, les peuples du monde entier également.

Seuls certains groupes monopolistes des quelques pays impérialistes, qui cherchent à s'enrichir au moyen del'agression, aspirent à la guerre et ne veulent pas la paix.« Allocution d'ouverture au VIIIe Congrès du Parti communiste chinois » (15 septembre 1956). Pour établir une paix durable dans le monde, nous devons continuer à développer notre coopération amicale avec les pays frères du camp socialiste et renforcer notre solidarité avec les pays attachés à la paix.

Nousdevons nous efforcer d'établir avec tous les pays désireux de vivre en paix avec nous des relations diplomatiques normales sur la base du respect mutuel de l'intégrité territoriale et de la souveraineté ainsi que de l'égalitéet des avantages réciproques.

Nous devons enfin apporter un soutien actif aux mouvements d'indépendance et de libération nationales des pays d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine, aux mouvements pour la paix et auxjustes luttes de tous les pays du monde.« Allocution d'ouverture au VIIIe Congrès du Parti communiste chinois » (15 septembre 1956). Pour ce qui est des pays impérialistes, nous devons également nous unir avec leurs peuples et chercher à réaliser la coexistence pacifique avec ces pays, à faire du commerce avec eux et à empêcher une guerreéventuelle; mais nous ne devons en aucun cas nourrir à leur égard des vues qui ne correspondent pas à la réalité.« De la juste solution des contradictions au sein du peuple » (27 février 1957). Nous désirons la paix.

Toutefois, si l'impérialisme s'obstine à vouloir la guerre, il nous faudra, sans hésiter, faire d'abord la guerre avant d'édifier le pays.

Tous les jours tu crains la guerre, et si elle éclatait pourtant? J'aidéjà dit que le vent d'est l'emportait sur le vent d'ouest, que la guerre n'aurait pas lieu, et maintenant, j'apporte cette précision complémentaire pour le cas où la guerre éclaterait.

Ainsi, les deux possibilités auront étéenvisagées.Intervention à la Conférence de Moscou des Partis communistes et ouvriers (18 novembre 1957). Actuellement, dans tous les pays du monde, on discute de l'éventualité d'une troisième guerre mondiale.

Nous devons être préparés psychologiquement à cette éventualité et l'envisager d'une manière analytique.

Noussommes résolument pour la paix et contre la guerre.

Mais si les impérialistes s'entêtent à déclencher une nouvelle guerre, nous ne devons pas en avoir peur.

Notre attitude devant cette question est la même que devanttous les désordres : primo, nous sommes contre, et secundo, nous n'en avons pas peur.

La Première guerre mondiale a été suivie par la naissance de l'Union soviétique avec une population de 200 millions d'habitants.

LaSeconde guerre mondiale a été suivie de la formation du camp socialiste qui englobe une population de 900 millions d'âmes.

Il est certain que si les impérialistes s'obstinent à déclencher une troisième guerre mondiale, descentaines de millions d'hommes passeront du côté du socialisme et seul un territoire peu étendu demeurera aux mains des impérialistes; il est même possible que le système impérialiste s'effondre complètement.« De la juste solution des contradictions au sein du peuple » (27 février 1957). Provocation de troubles, échec, nouvelle provocation, nouvel échec, et cela jusqu'à leur ruine — telle est la logique des impérialistes et de tous les réactionnaires du monde à l'égard de la cause du peuple; et jamais ilsn'iront contre cette logique.

C'est là une loi marxiste.

Quand nous disons : « l'impérialisme est féroce », nous entendons que sa nature ne changera pas, et que les impérialistes ne voudront jamais poser leur coutelas deboucher, ni ne deviendront jamais des bouddhas, et cela jusqu'à leur ruine.Lutte, échec, nouvelle lutte, nouvel échec, nouvelle lutte encore, et cela jusqu'à la victoire — telle est la logique du peuple, et lui non plus, il n'ira jamais contre cette logique.

C'est encore une loi marxiste.

La révolution dupeuple russe a suivi cette loi, il en est de même de la révolution du peuple chinois.cc Rejetez vos illusions et préparez-vous à la lutte » (14 août 1949), Œuvres choisies de Mao Tsé-toung, tome IV. La victoire ne doit en aucune façon nous faire relâcher notre vigilance à l'égard des complots insensés des impérialistes et de leurs valets qui cherchent à prendre leur revanche.

Quiconque relâchera sa vigilance se trouveradésarmé politiquement et réduit à une position passive.« Allocution au Comité préparatoire de la nouvelle Conférence consultative politique » (15 juin 1949), Œuvres choisies de Mao Tsé-toung, tome IV. Les impérialistes et leurs valets, les réactionnaires chinois, ne se résigneront pas à leur défaite sur cette terre de Chine.

Ils continueront à agir de connivence pour s'opposer au peuple chinois par tous les moyens possibles.Par exemple, ils enverront leurs agents s'infiltrer jusque dans l'intérieur de la Chine pour y semer la discorde et susciter des désordres.

Il est certain qu'ils ne renonceront jamais à ces activités.

Ou bien encore, lesimpérialistes inciteront les réactionnaires chinois à bloquer les ports de Chine, en leur prêtant même le concours de leurs propres forces.

Us le feront aussi longtemps que cela leur sera possible.

De plus, s'ils veulent selancer dans de nouvelles aventures, ils enverront des troupes faire des incursions dans nos régions frontières, ce qui n'est pas impossible non plus.

Il nous faut tenir pleinement compte de tout cela.« Allocution au Comité préparatoire de la nouvelle Conférence consultative politique » (15 juin 1949), Œuvres choisies de Mao Tsé-toung, tome IV. Le monde progresse, l'avenir est radieux, personne ne peut changer ce courant général de l'histoire.

Nous devons constamment faire connaître au peuple les progrès du monde et son avenir lumineux, afin d'aider le peupleà prendre confiance en la victoire.« Sur les négociations de Tchongking » (17 octobre 1945), Œuvres choisies de Mao Tsé-toung, tome IV. Les commandants et les combattants de l'Armée populaire de Libération ne doivent en aucune façon relâcher leur volonté de combat ; toute pensée qui tend à relâcher la volonté de combat ou à sous-estimer l'ennemi esterronée.« Rapport à la deuxième session plénière du Comité central issu du VIIe Congrès du Parti communiste chinois » (5 mars 1949), Œuvres choisies de Mao Tsé-toung, tome IV.. »

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