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La guerre et la Politique sont-elles opposées ?

Publié le 06/09/2011

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Document de philosophie et d'histoire.

« Munich , .....

en 1923, lors de la tentative avortée de putsch d'Adolf Hitler.

Les conditions imposées aux Allemands par les Alliés et le traité de Versailles , après la Grande Guerre , furent largement exploitées par les milieux nationalistes avides de revanche .

Le futur dictateur allemand s'inscrivait dans ce courant fermement opposé au pacifisme et au défaitisme .

socié t és tribal es ont lon gt emps survéc u et le beso in d'esclaves fut souvent cause de g u err e.

Les invasions subies par l'Eur ope , ou l es expéd i­ tions qu'e lle o rganisa en dehors de ses frontiè res, répondaient à une multitud e de causes allant de l'économ ique au psychologique.

Les Aryens durant la haute Antiquité , puis les peuples d'Asie pendant le haut Moyen Âge menèrent des guerres qui réponda ie nt aux imp érat ifs du monde nomade , c'est-à-d ire la quê t e de moyens de subs ista nce imm édiats.

En revanche, l 'avan­ cée jusqu 'en Ind e d' Alexandre le G rand corres­ pond à l'esprit de conqu ête " c ivilis atri ce " qui animera plus tard le s Eur opée ns, d s Ro mains aux homm es de la Re naiss ance.

Soumettre le plus grand nombr e de vassaux éta it le but c lair e­ ment exprim é d es seigneurs du Moye n Âge.

Une vision de la société qui de Sparte aux régimes totalitaires contemp orains n'a pas ch a n gé.

Les guerres d'aujourd'hui Aujourd 'hui , à la suite de toutes les gue rres que l'histoire moderne a connu es, les car tes du pou­ voir se redistribuent d'une tout autre manière.

Les guerres actuelles sont à l'im age de l'organisation politique de ceux qui s'y e nga gent: démocraties, Un chef de clan irlandais (à droite) face à .....

l'armée britannique.

Fondée sur le pouvoir de ses clans , la société irlandaise a manqué de structures politiques capables d 'organiser une défense efficace contre son voisin.

......

Le "Canberra • re n t re des Malouines après le conflit de 1982 .

Cette guerre avait un objectif très nettement délimité .

Elle opposa les Anglai s a ux Argentins pour le contrôle des îles Malou ines .

La dictature argentine avait lanc é son armée à la conquête de l'archipel détenu depuis 1832 par la Grande-Bretagne pays to ta lit air es ou dictatures.

Elles trou vent leur justifi cation autant du point de vue de l'agresseur que d e celui qui se trouve en situation de défense.

Elles revêten t un carac tè re «imp érialiste » ou de résistance nationale.

L es guerres colon ia les et postcoloniales menées par les nations occ iden­ tales contre des sociétés moins avancées qu' elles ont m a intes foi s terni l'image des États qui les ont soutenues; tout comme l es interventions ou la mainmise militaire de l'URSS sur les pays qui dépendaient de sa sphère d'influ en ce politique.

Les conséquences politiques Pa r les exactions dont ell es s'accompag n ent - évac uations des populations , rationn em e nts ali­ mentair es, censur e, etc.

-, l es guerres et l eur issu e (vic toire ou d éfaite ) marqu ent profondé­ m e nt l'évo lution d' un État ou d'un e société.

Ainsi , la Seconde Guerre mondial e a divisé le mo nde e n blocs idéologiqu es et militair es dia­ m é trale m e nt opposés.

Le " rid eau de fer» et le "m ur de Berlin " ont larg em e nt influ é sur la poli­ tiqu e int ernational e.

En o utr e, à partir des années 1950 , les zones de conflits armés se sont déplacées de l'Eur ope vers l'Asi e et l'Afrique.

Aujourd 'hui , e n certaines occasions , l' opinion publiqu e parvient à influ e ncer l es diri geants politiques.

Cette prise d e conscie n ce des mal­ h eurs que les guerres impos ent au x peuples- à l aqu e lle l es méd ias n'ont pas peu con tribu é - s ' avè re pa rfois un mo yen plus ou moins efficace d 'influ en cer les homm es politiques.

L 'internationalisation des con flit s qui carac­ térise notre épo qu e confère à la politique un rôl e jusqu'ici inéga lé.

Une stratégie et des enjeux politiques à l' éch elle planétaire décident a ujourd 'hui du sort d e la paix ou de la guerre.

La g u e rre du Golfe en apporte la preuve.

La partici­ pation des forces dit es international es de l'ONU , charg ées d'appliquer les décisions du Conseil de sécurité, a parfois ré ussi à e mp êcher l a re prise des hostilit és.

Mais la notion de respect des contr a ts caracté risant notre c iv ilisation occ iden­ ta le n'a pas cours p artout.

Dans de nomb reuses régions, les belligérants n e r espec tent un e ngage- fu 1nent que s'il répond au x nécessités du moment.

~ À la suite d'une guerre , le gouvernement d 'un ~ pays peut ch a nge r, le tr acé des frontières est déplacé et l e système de re la tions ainsi que le développement éco nomiqu e s' en trouvent modi­ fiés, touj ours bouleversés, rarement a m é liorés.

La tâch e d es politi cie ns correspond à l'adage la tin: Si vis pacem para bellum (si tu souhaites la paix, prépares la guerre).

Mais sans doute vau­ drait-il mieux lui préférer ce tte nouvell e consi gne: arrêter toutes les g uerres et s' efforcer d 'é t ablir une paix durable.. »

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