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L'HABITAT : HISTOIRE DE L'ARCHITECTURE

Publié le 26/10/2011

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histoire

Entrent aussi en ligne de compte des impératifs juridiques en raison des réglementations particulières à la construction et des conflits qui peuvent survenir pour des questions de délais ou autres. Par contre les matériaux modernes offrent à l'architecte une liberté plus grande pour de nouvelles interprétations de l'espace. Les matériaux à sa disposition se sont multipliés, ceux de la famille des matières plastiques par exemple. Leur mode d'utilisation s'est diversifié :ainsi le bois ne se présente plus seulement sous forme de poutres ou de planches mais aussi en aggloméré et en contre-plaqué.

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« ·une hutte d'Indiens Semlnolea Les Indiens Seminoles de Louisiane et de Floride vivent encore dans des villages de huttes couvertes de chaume dont les murs sont remplacés par des toiles que l'on relève le jour afin de laisser pénétrer l'air et la lumière .

Les vestiges des premières huttes remontent au néolithique , à l'époque où les peuples chasseurs construisaient leurs abris avec de la terre, des branches d'arbre et de la paille.

Les Egyptiens profondément religieux sont très préoccupés par la vie au·delà de la mort et n'accordent que peu d'attention à leur demeure privée alors qu'ils apportent tous leurs soins aux sépultures et aux temples destinés à leurs morts et à leurs dieux.

Cette préoccupation apparait de façon éclatante dans la double nature divine et humaine du pharaon.

Il n'est donc pas étonnant que les plus belles œuvres architecturales égyp­ tiennes aient été destinées aux nécropoles pharao­ niques.

L'architecture égyptienne sera caractérisée par trois types de construction : la pyramide, lê tem­ ple et le palais.

L'image de la pyramide se décou­ pant sur Je ciel égyptien est beaucoup trop fami­ lière pour que nous nous y attardions, mais sa signification l'est beaucoup moins.

Intérieurement la pyramide n'est pas seulement une tombe destinée au royal défunt, elle est sur­ tout la demeure éternelle de son double immaté­ riel qui voyage entre la terre et l'autre monde et de son âme qui vit sur terre durant le jour, et la nuit se repose auprès du corps.

Extérieurement ses quatre pans triangulaires réunis en leur som­ met figurent les rayons du soleil brillant au-dessus du pharaon et l'unissant directement et pour l'éternité à Râ, Je dieu-soleil.

Quant à la conception de la pyramide, elle réu­ nit la somme des connaissances scientifiques des Egyptiens.

Son orientation est choisie en fonction des étoiles et du soleil, tandis que ses proportions, comme celles de tous les monuments égyptiens, découlent directement du savoir géométrique et mathématique de ses constructeurs.

Le triangle rectangle sera la figure-clé de l'architecture égyptienne, il lui sera donné le nom de « triangle égyptien ».

Le temple, haut lieu de la vie spirituelle égyp­ tienne; comporte un sanctuaire placé à l'arrière de l'édifice et entouré de quelques pièces de servi­ ce; il est précédé par la grande salle des initiés qui s'ouvre sur une cour à portique où sont accueillis les fidèles.

Ces salles sont divisées par des travées de colonnes formées de blocs monolithiques ou de tambours superposés.

Les colonnes de la tra­ vée centrale sont surélevées au-dessus du niveau de la première toiture, laissant ainsi passer la lumière du jour.

En avant du pylône d'entrée orné de mâts et prolongé de deux rangs de statues et d'obélisques, s'étendent une enceinte de bri­ ques et une avenue bordée de sphynx qui ajoutent encore à la majesté du lieu.. »

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