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Hegel

Publié le 14/08/2012

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  • " Un point de vue capital de la philosophie critique est qu’avant d’être en mesure de connaître Dieu, l’essence des choses, etc., il faut d’abord examiner la faculté même de connaître pour savoir si elle est capable de produire ce résultat ; qu’il est nécessaire de connaître d’abord l’instrument avant d’entreprendre le travail auquel il doit servir ; s’il était insuffisant, on perdrait vainement toute sa peine. […] Au contraire le connaître ne peut être mis à l’épreuve qu’en connaissant ; en ce qui concerne ce prétendu instrument, le mettre à l’épreuve revient à le connaître. Mais vouloir connaître avant de connaître est aussi saugrenu que le sagace précepte de ce magister assurant qu’il faut apprendre à nager avant de se jeter à l’eau. " Encyclopédie des sciences philosophiques – Introduction, §10.
  • " Discerner que la nature du penser même est la dialectique, que, comme entendement, il ne peut aboutir qu’au négatif de lui-même, à la contradiction, tel est un aspect capital de la logique. " Encyclopédie des sciences philosophiques (1817)– Introduction, §11.
  • " Du rapport entre l’immédiateté et la médiation dans la conscience on aura l’occasion de parler plus loin de façon expresse et plus détaillée. Il suffit ici de faire observer à titre préliminaire que, bien que les deux moments se manifestent phénoménalement comme distincts, aucun des deux ne saurait manquer et qu’ils sont inséparablement liés. " Encyclopédie des sciences philosophiques (1817)– Introduction, §12.
  • "  Auprès des diverses philosophies qui apparaissent phénoménalement, l’histoire de la philosophie montre, d’une part, la présence d’une seule et unique philosophie a divers degrés d’élaboration, et d’autre part, que les principes particuliers, qui servent chacun de base à un système, ne sont que les branches d’un seul et même tout. " Encyclopédie des sciences philosophiques (1817)– Introduction, §12.
  • " La philosophie la plus récente est le résultat de toutes celles qui l’ont précédée, et par conséquent elle contient nécessairement les principes de toutes ces philosophies antérieures ; d’où il résulte que, pourvu qu’elle soit elle-même une philosophie, elle est la plus développée, la plus riche et la plus concrète. " Encyclopédie des sciences philosophiques (1817)– Introduction, §13.
  • " Chacune des parties de la philosophie est un tout philosophique, un cercle qui se ferme sur lui-même, mais où l’idée philosophique est dans une déterminité particulière, ou dans un élément particulier. C’est pourquoi, parce qu’il est en lui-même totalité, le cercle singulier brise aussi les limitations de son élément et fonde une sphère plus vaste ; le tout se représente ainsi comme un cercle de cercles, dont chacun est un moment nécessaire, en sorte que l’idée totale est constituée par le système de ses éléments propres, et qu’elle n’apparaît pas moins dans chaque élément singulier. " Encyclopédie des sciences philosophiques (1817)– Introduction, §15.
  • " Le point de vue qui apparaît comme le plus immédiat se constitue nécessairement à l’intérieur de la science comme le résultat, et le résultat ultime de cette science, celui dans lequel elle atteint derechef à son commencement et retourne en elle-même. Ainsi la philosophie se manifeste comme un cercle retournant en lui-même, qui n’a pas de commencement au sens des autres sciences, en sorte que le commencement n’a de relation qu’avec le sujet, en tant que ce dernier veut décider de philosopher, mais non avec la science comme telle. " Encyclopédie des sciences philosophiques (1817)– Introduction, §17.
  • " Nous devons dire d’une façon générale que rien de grand ne s’est accompli dans le monde sans passion " Leçon sur la philosophie de l’histoire, traduction Gibelin, p.31-32.
  • " La dernière philosophie dans l’ordre du temps est le résultat de toutes les philosophies précédentes et par conséquent doit en contenir les principes " et, puisque cette dernière philosophie est la plus développée, la plus riche, la plus complète, " elle pourra déposer son nom de recherche de la sagesse et devenir savoir effectif ". " …on s’imagine que ce que la philosophie offre est une œuvre défiant toutes les veilles comme la tapisserie de Pénélope, qui chaque jour est recommencée à partir du début. " Principes de la philosophie du droit – Préface – Traduction A. Kaan, Tel Gallimard (page 30).
  • " La forme la plus grave de ce mépris consiste en ceci que, comme on l’a dit, chacun est convaincu de savoir d’emblée quelque chose sur la philosophie en général et d’être en état d’en discuter. Aucun autre art, aucune autre science n’est exposé à ce suprême degré de mépris que chacun croie qu’il les possède d’un coup. " Principes de la philosophie du droit – Préface – Traduction A. Kaan, Tel Gallimard (page 34).
  • " Toujours et sans fin la raison est accusée, dénigrée et condamnée. " Principes de la philosophie du droit – Préface – Traduction A. Kaan, Tel Gallimard (page 39).
  • " …précisément parce que la philosophie est le fondement du rationnel, elle est l’intelligence du présent et du réel et non la construction d’un au-delà qui se trouverait Dieu sait où, ou plutôt, on sait bien où il se trouve ; il est dans l’erreur, dans les raisonnements partiels et vides. " " Au cours de cet ouvrage, j’ai indiqué que la République de Platon elle-même, qui est l’image proverbiale d’un idéal vide, ne saisit essentiellement rien d’autre que la nature de la moralité grecque. " Principes de la philosophie du droit – Préface – Traduction A. Kaan, Tel Gallimard (page 41).
  • " Ce qui est rationnel est réel et ce qui est réel est rationnel. " Principes de la philosophie du droit – Préface – Traduction A. Kaan, Tel Gallimard (page 41).
  • " Concevoir ce qui est, est la tâche de la philosophie, car ce qui est, c’est la raison. " Principes de la philosophie du droit – Préface – Traduction A. Kaan, Tel Gallimard (page 43).
  • " Pour dire encore un mot sur la prétention d’enseigner comment doit être le monde, nous remarquons qu’en tout cas, la philosophie vient toujours trop tard. En atnt que pensée du monde, elle apparaît seulement lorsque la réalité a accompli et terminé son processus de formation. Ce n’est qu’au début du crépuscule que la chouette de Minerve prend son envol. " Principes de la philosophie du droit – Préface – Traduction A. Kaan, Tel Gallimard (page 45).
  • " Dans la science, il y a pour ainsi dire pas de commencement absolu. Par commencement absolu, on entend souvent un commencement abstrait, un commencement qui ne serait que commencement. Mais la philosophie étant une totalité a, comme telle, son commencement partout. Or, essentiellement, ce commencement est partout un résultat. Il faut concevoir la philosophie comme un cercle revenant sur lui-même. "Introduction à l’esthétique - traduction S. Jankélévitch ; Champs Flammarion (page 17).
  • " L "Esprit est pensant : il est une pensée qui prend pour objet ce qui est et le pense tel qu’il est et comme il est. " La raison dans l’Histoire - II ) La réalisation de l’Esprit dans l’Histoire. Collection UGE 10/18 - Traduction : Kostas Papaioannou p.74.
  • " Une des connaissances qu’apporte la philosophie spéculative, c’est que la liberté est l’unique vérité de l’Esprit. " La raison dans l’Histoire - II ) La réalisation de l’Esprit dans l’Histoire. Collection UGE 10/18 - Traduction : Kostas Papaioannou p.75.
  • " Je suis libre quand je suis dans mon propre élément (bei mir) " La raison dans l’Histoire - II ) La réalisation de l’Esprit dans l’Histoire. Collection UGE 10/18 - Traduction : Kostas Papaioannou p.76.
  • " L’activité [de l’Esprit] est son essence. Il est son propre produit, il est son commencement et sa fin. " La raison dans l’Histoire - II ) La réalisation de l’Esprit dans l’Histoire. Collection UGE 10/18 - Traduction : Kostas Papaioannou p.76.
  • " Se produire, se faire l’objet de soi-même, se connaître soi-même : voilà l’activité de l’Esprit. " La raison dans l’Histoire - II ) La réalisation de l’Esprit dans l’Histoire. Collection UGE 10/18 - Traduction : Kostas Papaioannou p.76.
  • " C’est seulement l’expérience de la liberté qui libère l’Esprit, bien qu’en soi et pour soi il demeure toujours libre. " La raison dans l’Histoire - II ) La réalisation de l’Esprit dans l’Histoire. Collection UGE 10/18 - Traduction : Kostas Papaioannou p.76.
  • " L’homme est indépendant, non parce qu’il est doué d’auto-mouvement, mais parce qu’il est capable de freiner le mouvement et de briser par là son immédiateté et sa maturité. " La raison dans l’Histoire - II ) La réalisation de l’Esprit dans l’Histoire. Collection UGE 10/18 - Traduction : Kostas Papaioannou p.78.
  • " L’activité de l’homme consiste à sortir de son immédiateté, à la nier et à revenir ainsi en soi. Il est donc ce qu’il se fait par son activité. " La raison dans l’Histoire - II ) La réalisation de l’Esprit dans l’Histoire. Collection UGE 10/18 - Traduction : Kostas Papaioannou p.78.
  • " L’homme n’est ce qu’il doit être que par l’éducation, par l’entraînement. Immédiatement, il n’est que la possibilité de devenir ce qu’il doit être, c'est-à-dire rationnel, libre : immédiatement, il n’est que sa destination, son devoir-être.[…] précisément parce qu’il est Esprit. " La raison dans l’Histoire - II ) La réalisation de l’Esprit dans l’Histoire. Collection UGE 10/18 - Traduction : Kostas Papaioannou p.79.
  • " Dans l’histoire, l'Esprit est un individu d’une nature à la fois universelle et déterminée : un peuple ; et l’Esprit auquel nous avons affaire est l’Esprit du Peuple (Volksgeist). " La raison dans l’Histoire - II ) La réalisation de l’Esprit dans l’Histoire. Collection UGE 10/18 - Traduction : Kostas Papaioannou p.80.
  • " L’Esprit devient pour lui-même un objet ; aussi longtemps qu’il l’est pour nous, seulement, qu’il ne s’est pas encore connu lui-même, il n’est pas encore son propre objet. Pourtant son but est de se connaître et il n’aspire qu’à connaître lui-même ce qu’il est en soi et pour soi : à se manifester dans le monde sensible tel qu’il est vraiment pour soi, - à produire un monde spirituel qui soit adéquat à son concept, à accomplir et réaliser sa vérité, à produire une religion, un Etat qui correspondent à son concept, en sorte qu’il soit en vérité soi-même ou l’Idée de soi-même, car l’Idée est la réalité qui n’est qu’un miroir, une expression du Concept. C’est de cette manière que nous concevons le but général de l’Esprit et de l’histoire ; de même le germe porte en lui la nature entière de l’arbre ainsi que le goût et la forme des fruits, de même les premières traces de l’Esprit contiennent virtuellement toute l’histoire. " La raison dans l’Histoire - II ) La réalisation de l’Esprit dans l’Histoire. Collection UGE 10/18 - Traduction : Kostas Papaioannou p. 82 – 83.
  • " D’après cette définition abstraite, on peut dire que l’histoire universelle est la présentation de l’Esprit dans son effort pour acquérir le savoir de ce qu’il est en soi. " La raison dans l’Histoire - II ) La réalisation de l’Esprit dans l’Histoire. Collection UGE 10/18 - Traduction : Kostas Papaioannou p. 83.
  • " La substance de l’Esprit est la liberté. Par là est indiqué aussi le but qu’il poursuit dans le processus de l’histoire : c’est la liberté du sujet, afin que celui-ci acquière une conscience morale, afin qu’il se donne des fins universelles, qu’il les mette en valeur ; c’est la liberté du sujet, afin que celui-ci acquière une valeur infinie et parvienne au point extrême de lui-même. C’est là la substance du but que poursuit l’Esprit du monde et elle est atteinte par la liberté de chacun. " La raison dans l’Histoire - II ) La réalisation de l’Esprit dans l’Histoire. Collection UGE 10/18 - Traduction : Kostas Papaioannou p. 85.
  • " L’Esprit est essentiellement résultat de son activité : son activité, c’est le dépassement de son immédiateté, la négation de celle-ci et le retour en soi. " La raison dans l’Histoire - II ) La réalisation de l’Esprit dans l’Histoire. Collection UGE 10/18 - Traduction : Kostas Papaioannou p. 95.
  • " L’Idée se rend elle-même perceptible dans le monde. " La raison dans l’Histoire - II ) La réalisation de l’Esprit dans l’Histoire. Collection UGE 10/18 - Traduction : Kostas Papaioannou p. 101.
  • " L’intérêt peut être tout à fait particulier mais il ne s’ensuit pas qu’il soit opposé à l’Universel. L’Universel doit se réaliser par le particulier. " La raison dans l’Histoire - La ruse de la raison. Collection UGE 10/18 - Traduction : Kostas Papaioannou p . 108.
  • " Nous disons donc que rien ne s’est fait sans être soutenu par l’intérêt de ceux qui y ont collaboré. Cet intérêt, nous l’appelons passion lorsque, refoulant tous les autres intérêt ou buts, l’individualité tout entière se projette sur un objectif avec toutes les fibres intérieures de son vouloir et concentre dans ce but ses forces et tous ses besoins. En ce sens, nous devons dire que rien de grand ne s’est accompli dans le monde sans passion. La passion, c’est tout d’abord l’aspect subjectif, formel de l’énergie de la volonté et de l’action. " La raison dans l’Histoire - La ruse de la raison. Collection UGE 10/18 - Traduction : Kostas Papaioannou p. 108 – 109.
  • " César devait accomplir le nécessaire et donner le coup de grâce à la liberté moribonde. Lui-même a péri au combat, mais le nécessaire demeura : la liberté selon l’idée se réalise sous la contingence extérieure. " La raison dans l’Histoire - La ruse de la raison. Collection UGE 10/18 - Traduction : Kostas Papaioannou p. 130.
  • " En ce sens tout à fait extérieur, les hommes ne se comportent guère comme de simple moyen au service de la fin de la Raison ; s’il remplissent ses exigences, ils satisfont en même temps leurs propres fins particulières qui ont un contenu différent. En outre ils participent à cette fin elle-même et sont donc eux-mêmes des fins en soi. " La raison dans l’Histoire - La ruse de la raison. Collection UGE 10/18 - Traduction : Kostas Papaioannou p. 130.
  • " Dans la masure où l’individus porte en soi la connaissance, la foi et la volonté de l’Universel, l’Etat est la réalité où il trouve sa liberté et la jouissance de sa liberté. " La raison dans l’Histoire - L'Etat. Collection UGE 10/18 - Traduction : Kostas Papaioannou p.135.
  • " Dans l’Etat la liberté devient objective et se réalise positivement. " La raison dans l’Histoire - L'Etat. Collection UGE 10/18 - Traduction : Kostas Papaioannou p.135.
  • " C’est seulement dans l’Etat que l’homme a une existence conforme à la Raison. Le but de toute éducation est que l’individu cesse d’être quelque chose de purement subjectif et qu’il s’objective dans l’Etat. " La raison dans l’Histoire - L'Etat. Collection UGE 10/18 - Traduction : Kostas Papaioannou p. 136.
  • " Tout ce que l’homme est, il le doit à l’Etat : c’est là que réside son être. " La raison dans l’Histoire - L'Etat. Collection UGE 10/18 - Traduction : Kostas Papaioannou p.136.
  • " Car la Vrai est l’unité de la volonté subjective et de la volonté générale : dans l’Etat, l’Universel s’exprime dans les lois, dans des déterminations rationnelles et universelles. " La raison dans l’Histoire - L'Etat. Collection UGE 10/18 - Traduction : Kostas Papaioannou p.136.
  • " Les lois de l’ordre éthique (Sittlichkeit) ne sont pas le fait du hasard, mais la Raison même. Faire en sorte que le substantiel demeure toujours valable, présent et inaltérable dans la conduite réelle et l’esprit des hommes : telle est la fin de l’Etat. " La raison dans l’Histoire - L'Etat. Collection UGE 10/18 - Traduction : Kostas Papaioannou p. 136.
  • " L’Etat n’existe pas pour le citoyen. On pourrait dire que l’Etat est la fin et les citoyens les moyens. Mais le rapport fin-moyens n’a pas de validité ici, car l’Etat n’est pas une abstraction qui se dresse face aux citoyens, mais ceux-ci sont ses moments, comme la vie organique où aucun membre n’est fin ou le moyen d’un autre. Ce qu’il y a de divin dans l’Etat, c’est l’Idée telle qu’elle existe sur terre. " La raison dans l’Histoire - L'Etat. Collection UGE 10/18 - Traduction : Kostas Papaioannou p. 137.
  • " L’Esprit universel existe essentiellement comme conscience humaine. C’est l’homme qui est l’être pour soi, du savoir. L’Esprit en tant que savoir de soi, l’Esprit existant concrètement comme sujet, se pose immédiatement comme être : c’est ainsi qu’il est conscience humaine. " La raison dans l’Histoire - L'Etat. Collection UGE 10/18 - Traduction : Kostas Papaioannou p.138.
  • " La manifestation de l’Esprit est sa propre auto-détermination et les Etats et les individus nous offrent les figures dans lesquelles nous devons étudier la manifestation de l’Esprit. " La raison dans l’Histoire - L'Etat. Collection UGE 10/18 - Traduction : Kostas Papaioannou p.139.
  • " L’Etat est donc la forme historique spécifique dans laquelle la liberté acquiert une existence objective et jouit de son objectivité. Car la loi est l’objectivité de l’Esprit et la volonté dans sa vérité ; seule la volonté qui obéit à la loi est libre, car elle obéit à elle-même, se trouve auprès d’elle-même et est libre. " La raison dans l’Histoire - L'Etat. Collection UGE 10/18 - Traduction : Kostas Papaioannou p. 140.
  • " Le rationnel en tant que substantiel est nécessaire et nous sommes libres lorsque nous le reconnaissons comme loi et que nous lui obéissons comme à la substance de notre être : la volonté objective et la volonté subjective se trouvent alors réconciliées et forment la même totalité imperturbable. " La raison dans l’Histoire - L'Etat. Collection UGE 10/18 - Traduction : Kostas Papaioannou p. 140.
  • " Mais l’éthique (Sittlichkeit) c’est le devoir, le droit substantiel, la seconde nature, comme on l’a appelée avec raison ; car la première nature de l’homme n’est que son existence immédiate, animale. " La raison dans l’Histoire - L'Etat. Collection UGE 10/18 - Traduction : Kostas Papaioannou p. 140.
  • " L’état de nature est plutôt l’état de l’injustice, de la violence, de l’instinct naturel déchaîné, des actions et des sentiments inhumains. […] L’éternel malentendu provient donc du concept purement formel, subjectif, abstrait qu’on se fait de la liberté avec les instincts, les désirs, les passions, le caprice et l’arbitraire des individus particuliers et l’on tient leur limitation pour une limitation de la liberté. Bien au contraire, cette limitation est la condition même de la délivrance ; l’Etat et la société sont précisément les conditions dans lesquelles la liberté se réalise. " La raison dans l’Histoire - L'Etat. Collection UGE 10/18 - Traduction : Kostas Papaioannou p.143.

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