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L'héritage idéaliste sur la civilisation occidentale

Publié le 14/09/2011

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La tradition rationaliste qui trouve ses origines dans la philosophie

anglaise (Hobbes, Locke) mais qui parvient à ses

sommets en France (Montesquieu, Descartes, Rousseau,

les Lumières) croit à la valeur des faits et de l'expérience.

L'entendement, et l'entendement seul, produit les associations

mécaniques d'idées empiriques qui permettent de comprendre

le monde. Ce monde, c'est d'abord celui des intérêts bien

compris qui ordonnent les actions et les pensées d'individus

juxtaposés, sans fusion ni communion, vivant dans des

sociétés mécaniques (et non organiques).

« Kant répond que nous ne savons rien du monde dans sa réalité, mais tout ce que nous pouvons dire, c'est que l'univers doit satisfaire à certaines conditions de l'esprit humain pour pouvoir être objet de connaissance.

Kant affirme que c'est l'esprit qui impose ses propres catégories et concepts à l'univers, afin de donner un sens à l'expérience : c'est le thème de la Critique de la Raison Pure.

Nous deviendrions fous si nous ne disposions de notions telles que substance, cause, espace, temps pour ·rendre le monde intelligible.

On voit combien est important chez Kant le primat de la Raison.

Sa pensée peut ainsi paraître le couronnement de l' • esprit du siècle » car elle conduit Kant à affirmer que toute créature raisonnable est une fin en soi qui ne doit jamais être traitée comme un moyen.

Et ainsi l'homrru venait d'atteindre l'igalité avec tous les autres êtres raisonnables, à quelque rang qu'ils pussent se trouver, c'est-à-dire, en ce qui concerne sa prétention d'être à lui-même sa fin, le droit d'être estimé par tous les autres comrru tel, et de n'être utilisé par aucun comme simple moyen pour atteindre d'autres fins.

C'est là-dessus, et non pas sur la raison, si elle est considérée comme instrument pour satisfaire nos divers penchants, que repose le fondement de l'égalité tellerrunt illimitée de l'homme : même à l'égard d'êtres supérieurs qui par ailleurs pourraient le surpasser au-delà de toute comparaison quant aux dons reçus de la nature, mais dont aucun n'acquiert de ce fait le droit de disposer de lui et d'en user arbitrairement à son égard (1).

Kant fait également partie du mouvement des Lumières par son refus de la fatalité de la guerre.

Il croit à la vertu de la République, noyau d'une grande fédération mondiale de peuples libres.

Comme Hegel ou Holderlln ses cadets, il salue avec enthousiasme la Révolution française.

Mais nous verrons que les conclusions des philosophes idéalistes alle­ mands sont totalement différentes de celles des rationalistes anglais ou français.

LIBERm ET DEVOIR Kant prône l'émancipation de la perSonne humaine et défend le principe de liberté, mais il affirme aussi, avec une force I .

.KANT, Conjectures sur les débuts de l'histoire humaine.. »

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