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L'histoire. Cours

Publié le 10/04/2012

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histoire

 
 
Introduction :
L'histoire est la science du passé. Elle manifeste une exigence du vrai, par laquelle on cherche à faire le récit du passé, comme il s'est passé. En considérant par ailleurs que les événements de l'histoire sont eux-mêmes contingents. C'est à dire qu'il aurait pu se produire autre chose.
Considérer ainsi l'histoire, éveille l'intérêt de la philosophie, selon une double approche :
 
 
Il           s'agit de considérer l'histoire comme science, et science        particuli�re du fait de son objet.
 
 
Il           s'agit de considérer l'histoire comme un récit permettant à   l'humanité de se voir et de se comprendre dans sa propre évolution.
 
 
Poser la question de l'histoire c'est donc à la fois penser une discipline scientifique ayant une exigence du vrai et du devenir humain qu'il s'agirait pour chacun de s'approprier afin de se situer en lui.
 
 
 
L'histoire          comme science.
 
1)          Les récits du passé.
 
 
L'histoire comme discipline scientifique est un récit du passé qui a l'exigence du vrai. En cela elle se distingue d'autre type de récit du passé qui n'ont pas la même exigence. L'une des difficultés de l'histoire est de ne pas se transformer en autre chose.

histoire

« A) Le mythe.Le mythe raconte des événements passés, mais imaginaires.

Le mythe a pour fonction d'expliquer une réalité présente parréférence à des événements passé mais imaginaires.

Ces événements sont de l'ordre de l'imaginaire et du merveilleux.

Ilssont situés d'une façon très vague dans le passé.

L'important est qu'il plaise a l'auditoire.

Ce qui veut dire que pour un mêmefait présent on peut avoir recourt à plusieurs mythes.

B) L'épopée.L'épopée est un récit du passé qui est en fait une mise en scène.

On utilise un événement réel pour en faire autre chose quece qu'il n'a été.

L'épopée est un récit édifiant, c'est à dire un récit par lequel on entend donner des leçons de morales à ceuxqui l'écoute au présent.

On valorise des personnages en les transformants en héros, on affirme le caractère sacré de certainesvaleurs sociales.

Ex : La chanson de Roland, Roland neveu de Charlemagne se fait trucider en 778 et au 12/13 siècle cettechanson est écrite pour décrire son assassinat alors qu'on ne sait pas comment les faits ce sont passé.

C'est juste pourvaloriser Roland.Ainsi, l'histoire doit-elle s'attacher à ne pas cultiver le mythe ou l'épopée alors même que cette tendance existe.

La question du passé.

A) Quel passé ?Si l'histoire est la science du passé, c'est une science paradoxal, dans la mesure ou son objet d'étude n'existe plus.

Et dans lamesure ou étrangement il peut se penser de manière différente.

De fait considérer étudie le passé exige de préciser quelpassé est étudié car ce passé peut s'appréhender selon trois modes différents : le passé est appréhender dans une dimension étroite qui est celle de l'événement singulier, et donc de la journée.Exemple le 14 juillet 1789 paris l'historien raconte le file des événement qui conduisent à ce qui est le plus marquantdans cette journée, c'est ce qu'on appelle l'histoire événementielle.

Le passé est appréhendé dans une dimension plus large au sein de laquelle apparaissent d'autre typesd'interactions.

Il s'agit de la décennie et de mettre en lumière des évolutions plus profonde en terme économique.

Exemple les trente glorieuse années.

Le passé est appréhendé dans une dimension encore plus large.

Auquel on cherche a faire apparaître les évolutionsnaturelles et celles introduites par l'interaction entre l'homme et la nature, l'échelle est le siècle.

Ainsi onappréhende les évolutions climatiques.

Dans une approche historique complète un événement singulier du genre le 14 juillet 1789 doit être appréhendé à travers lestrois modes possibles du passé, comme événements précis situé dans un cycle socio-économique au sein de variationsclimatiques spécifiques.

Le passé est une sorte de mille-feuilles.

B) Reconstruire le passé.L'historien qui étudie le passé doit donc, d'abord définir quel aspect du passé il étudie.

Ensuite il se trouve devant la difficultéd'un objet d'étude qui n'existe plus.

Cela veut dire que l'historien doit reconstruire son objet d'étude en considérant que cepassé fut un présent.

Et dans la mesure ou il a été un présent il a laissé des traces.

Dés lors c'est en utilisant les traces dupassé encore présente au présent que l'historien peut parvenir à reconstruire son objet d'étude.

Ses traces sont ce qu'onappelle des sources qui peuvent être de différents types : les sources écrites : elles supposent l'existence d'une écriture de la capacité à les comprendre, et d'archivesdisponibles la mettant en œuvre.

Ces sources écrites peuvent être de différents types qui déterminent leurcontenus et définissent leur point de vue.

En cela, elles ne sont jamais neutres.

Par exemple les archives officielles n'ontpas la même approches du réel que des mémoires d'un individu particulier.

L'historien doit savoir différencier et apprécierla valeur de ces sources.

Les sources non-écrites : Il s'agit des traces du passé qui ne sont pas de l'écriture, cela désigne les vestiges. »

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