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« Histoire des Troglodytes » ou « Le combat de l'injustice et de la vertu » - Lettres Persanes XI et XII - Montesquieu

Publié le 03/04/2011

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histoire

 

 

 

Introduction :

 

Le texte étudié est une lettre extraite du roman épistolaire Lettres persanes publié en 1721 par Montesquieu à Amsterdam de façon anonyme afin d'éviter la censure. Ce roman est une œuvre clé des Lumières. Il remporte un grand succès. C'est à la fois un roman épistolaire car ces lettres ont une efficacité critique, un récit de voyage car l'exotisme est à la mode et une réflexion politique.

Cette lettre est une lettre d'Usbek, un des deux persans en voyage à Paris adressée à Mirza son compatriote resté en Perse. Mirza dans la lettre X a demandé à Usbek comment les hommes peuvent être heureux en société, et pour traiter ce thème du bonheur récurrent au XVIIIème, Montesquieu utilise un apologue à l'intérieur de la lettre fictive pour mieux faire comprendre son point de vue. Les lettres XI et XII sont l'histoire des Troglodytes. Dans la lettre XI, Montesquieu a montré le malheur qu'avaient provoqué l'égoïsme et l'absence de vertu.

Dans la lettre XII, Usbek explique que deux familles ont survécu. Il décrit comment les survivants organisent une société idéale.

Quelle est la conception du bonheur pour Montesquieu ?

 

histoire

« impression.

Il est utilisé tout au long de la lettre pour peindre ka vie et le bonheur de ces hommes : Âge d'or. Un monde à l'envers, un paradis se construit sur les débris de l'ancien monde vu comme un repoussoir.

L'image desméchants reste à l'arrière-plan, comme l'exemple à ne pas suivre « ils représentaient les malheurs… triste ». II.

Instruire : la leçon de Montesquieu. A.

Les principes moraux de la société qui vont permettre la renaissance et le bonheur. Le principe fondamental de cette société est la vertu individuelle et exemplaire (X6).

Cette vertu va être mise en pratique à chaque moment de la vie. Le second principe est la solidarité et l'union du peuple (cf.

champ lexical de l'union et de l'intérêt commun (X3)).Solidarité s'oppose à égoïsme. Le travail de la terre sans effort douloureux, la Terre mère « cultivée par de vertueuses mains ». Le rôle de la famille, les deux familles vont être à la base d'une nouvelle société assurée par « d'heureux mariages »et « avec le soucis d'élever leurs enfants ».

Ils leur inculquent les vraies valeurs.

Importance de la transmission etdes exemples à ne pas suivre « ils leur représentaient sans cesse le… » Une religion naturelle et non révélée, inscrite au cœur de l'homme.

Apparition du sentiment religieux dont leursancêtres étaient dépourvus.

« Dieux » renvoie à la mythologie. B.

Les conséquences de l'application de ces principes : le bonheur collectif. La société va être régénérer par la vertu morale, individuelle, familiale, sociale et civique et par le respect religieux. Le bonheur familial « ils aimaient leurs femmes, en étaient tendrement chéris ». Le bonheur social : l'amitié, la paix « une douce et tendre amitié », pas de soucis matériels « ils vivaient ensemble,sans jalousie, tout est à tous », « l'intérêt des particuliers se trouve dans l'intérêt commun », une sorte decommunisme primitif.

Un idéal d'altruisme, de solidarité.

Ici, nous avons le fondement moral du régime républicain et de la démocratie. La protection des dieux : « chéris des dieux ».

Cette expression renvoie à la conception déiste des Lumières. Ainsi la vertu politique exige à son origine la vertu morale et demande un renoncement à la satisfaction de sonbonheur personnel. Pour Montesquieu, le bonheur doit être collectif, un idéal fondé sur la justice, la tolérance.

Ici, Montesquieu négligela vraisemblance à la réalité, le rêve doit être parfait.

C'est une utopie, c'est l'image déformée du monde réel qu'ils'agit de critiquer. Cette lettre est une leçon pour donner envie d'accéder à un monde meilleur. Conclusion : C'est un conte oriental à la fois moral et philosophique.

Les personnages schématisés ont une valeur plus symbolique que narrative.

Montesquieu a su attirer l'attention du public sur un sujet grave en utilisant l'apologue eten l'insérant dans son roman épistolaire.

Ce récit permet au lecteur de penser qu'il n'y a pas de bonheur égoïste et. »

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