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Histoire de L'exploration lunaire

Publié le 19/03/2012

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histoire

Apollo 10, lancé le 18 mai 1969, emmenait Thomas Stafford, Eugène Cernan et John Young pour la 'répétition générale'. Ils se placèrent sur orbite lunaire, décrochèrent le module lunaire et passèrent d'un véhicule à l'autre. Le chef de la mission, Stafford, et le pilote du module lunaire, Cernan, descendirent à bord du module, jusqu'à une quinzaine de kilomètres de la Lune (étant donné l'absence d'atmosphère lunaire, la mise sur orbite n'est possible qu'à faible altitude). Ils remontèrent alors dans le module de commande placé sur son orbite à 100 km d'altitude, après avoir surmonté une petite erreur qui avait causé le tournoiement violent de l'étage de remontée du module lunaire pendant plus d'une minute.

histoire

« lut provoquer délibérément l'écrasement de certains Or­ biter sur la Lune pour s'en défaire avant de lancer les missions ultérieures.

Durant ce programme, en septem­ bre 1967, Surveyor 5 valut de terribles émotions à l'équi­ pe au sol- en permettant aussi d'améliorer les normes de son travail -lorsque des fuites menacèrent le système de distribution d'hélium.

Des calculs incessants sur les ordi­ nateurs, des remises en question continuelles permirent de modifier les plans de vol et de réussir un atterrissage presque parfait, alors que la pression de l'hélium venait presque à manquér.

Cet engin analysa des échantillons de sol.

Surveyor 6 se posa en douceur, redécolla et se posa de nouv ~au à proximité pour mesurer la densité de la sur­ face lunaire.

Durant les années soixante, l'Union soviéti­ que mit au point un appareil fondé sur le principe du vaisseau spatial habité Soyouz appelé Zond qui, croyait­ on, serait utilisé à des missions lunaires habitées.

Lancés par une nouvelle fusée de grandes dimensions appelée Proton, toute une série de Zond non habités furent placés sur orbite autour de la Lune.

Certains retombèrent dans l'océan Indien, tandis que d'autres accomplissaient un saut aérodynamique dans l'atmosphère pour réintégrer l'Union soviétique en parachute.

Mais les Soviétiques connurent plusieurs revers, parmi lesquels quelques acci­ dents tragiques, tant à la base de Baïkonour qu'en vol.

Dès lors, l'objectif américain -un homme sur la Lune - ne rencontrait que peu de concurrence.

Une expédition lunaire avec atterrissage et retour vers la Terre peut être programmée de différentes façons.

La plupart sont parsemées de difficultés.

Trois programmes furent choisis par la NASA et soumis à une étude détail­ lée.

Le premier est une approche directe: un vaisseau spa­ tial est envoyé par une fusée à étages multiples sur la Lu­ A gauche : Le Ranger 7 des Etats· Unis fut lancé en juillet 1964.

Il transmit 4 500 images de la mer des Nuages avant de s'écraser sur la surface lunaire.

Il faudra atten­ dre encore presque deux ans avant de réussir un atterrissage en douceur et, par conséquent , de pouvoir assurer une récupération.

A droite: Caractéristiques princi­ pales de la sonde lunaire améri­ caine Surve yor.

La bande colorée indique la z one, d'une superficie d'en viron 2,2 m ', dans laquelle pou vait opérer le collecteur d' é­ chantillons de surface.

A.

anten­ ne; B.

panneau solaire; C.

com­ partimen t thermique ; D .

cam é ra de télévision; E.

antenne ; F.

axe du pivot d'élévation; G.

coll e c­ teur d'échantillons de surface; H.

pied;/.

amortisseur; J.

zone d'ab- sorption déformable ; K .

moteur à très fin régla g e; L.

radar d'a tte r- rissage.

Le Surveyor était équipé d 'un collecteur permettant de re- cueillir des échant illons du sol lu- naire , qui seraient soumis ulté­ rieurement à des af1a/yses .

ne, atterrit et revient vers la Terre.

Cet engin devrait com­ prendre: un module de commande supérieur accueillant l'équipage de trois hommes, les appareillages de naviga­ tion et de communication; un module de service central de grandes dimensions contenant la majorité des moteurs-fusées pour le décollage de la Lune et la correc­ tion de trajectoire lors du voyage de retour vers la Terre, et enfin un module lunaire (LEM) inférieur doté d'une rétro-fusée pour l'atterrissage en douceur.

On calcula qu'un tel engin devait peser 68 tonnes et nécessiterait un porteur ayant une poussée de 5 450 tonnes.

La seconde solution était le rendez-vous sur orbite terrestre (EOR).

Une fusée supplémentaire, l'étage de fuite, est ajoutée sous cet engin, qui est lancé avec ses réservoirs à peu près vides sur une orbite terrestre par la fusée Saturne 5 d'une poussée de 3 400 tonnes.

Une seconde fusée Saturne 5 dé­ colle alors, est satellisée à proximité de la première et transfère les combustibles nécessaires.

La troisième mé­ thode était celle du rendez-vous sur orbite lunaire (LOR).

Une seule fusée Saturne 5 place le vaisseau spatial sur or­ bite autour de la Lune.

Le LEM (Lunar Excursion Mo­ dule), appelé aussi module lunaire se sépare alors, ayant à son bord deux hommes, pour se poser doucement sur la Lune.

La partie inférieure de ce module restera sur cette planète, tandis que la partie supérieure décollera, rega­ gnera l'orbite lunaire et permettra le transfert de l'équi­ page vers le module de commande pour le voyage du re­ tour.

On considéra que le programme LOR était le meil­ leur.

Une mission serait donc accomplie en lançant une seule fusée Saturne 5.

H. »

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