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Histoire et Géographie de l'Iran

Publié le 22/02/2012

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(anc. Perse) Etat du Moyen-Orient possédant des frontières avec l'Irak et la Turquie à l'ouest, l'Afghanistan et le Pakistan à l'est, le Turkménistan et l'Azerbaïdjan au nord. L'Iran s'étend sur 1 638 000 km² et compte environ 68 millions d'habitants. La capitale est Téhéran, les autres villes importantes sont Mechhed (1,5 million d'habitants), Ispahan, Tabriz, Chiraz, Ahvâz (725 000 habitants) et Qom (700 000 habitants). Mosquée royale d'Ispahan
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« L'IRAN AU XXe SIÈCLE Au xxe siècle, l'Iran apparaît comme une sorte de laboratoire de l'histoire du Moyen-Orient où s'enchaînent lapremière révolution constitutionnelle de la région en 1906, l'exportation du pétrole d'Abadan vingt ans avant celui del'Arabie, la nationalisation par le Premier ministre Muhammad Hedayat Mossadegh de l'Anglo-Iranian Oil Company(AIOC) en 1951 qui servira de modèle à celle du canal de Suez (1956) et d'occasion pour la CIA (Central IntelligenceAgency, États-Unis) de fomenter son premier coup d'État en 1953.

La première révolution islamiste en 1979, enfin,donne le signal d'un retour de l'islam politique et instaure la plus importante théocratie du siècle. Dès le début du siècle, l'Iran (qui s'appelle alors la Perse) marque sa singularité : au terme de puissantesmanifestations de rue, un Parlement est créé et une Constitution adoptée au cours de l'année 1906.

Elle demeura envigueur jusqu'à la révolution islamique, même si elle ne fut en réalité appliquée qu'une vingtaine d'années (1911-1920puis 1941-1953).

Elle n'en constitue pas moins la première expérience de constitutionnalisme en terre d'Islam. La révolution russe et la disparition de l'Empire ottoman laissent le champ libre aux Britanniques qui durant plus dequarante ans feront du pays un quasi-protectorat.

La situation de l'immédiat après-Première Guerre mondiale marqueun affaiblissement considérable du pays et l'impuissance politique du chah, lesquels contrastent singulièrement avecl'aspiration des élites à une reconnaissance internationale et à la participation de la Perse à l'histoire mondiale. Le 21 février 1921, Reza Khan, l'un des chefs des Cosaques persans, malgré son manque à peu près completd'instruction, prend en main le gouvernement.

C'est le début d'une fulgurante ascension : successivementcommandant des Cosaques, ministre de la Guerre, Premier ministre, il finit par renverser les Kadjars en 1925 etproclame la dynastie Pahlavi le 12 décembre. Première vague « modernisatrice ». Le nouveau souverain, qui prend pour nom « Reza Chah Pahlavi », encourage le développement économique etl'occidentalisation tout en maintenant un pouvoir despotique et en prenant soin de ne pas s'aliéner le puissantclergé chiite par des réformes laïcisantes trop radicales.

Malgré sa prudence, des divergences l'opposent à plusieursreprises au Royaume-Uni, notamment à propos de l'exploitation de l'industrie pétrolière.

À l'occasion du nouvel aniranien, en 1935, Reza Chah exige que son pays soit dorénavant appelé « Iran », c'est-à-dire « pays des Aryens »,dénomination selon lui plus adaptée au modèle d'efficacité et de compétitivité internationales qu'il entendpromouvoir.

L'affirmation identitaire de son pays requiert également une bonne définition des frontières et desrelations avec les voisins et la communauté internationale.

Pour se dégager de la pesante tutelle britannique, ildéveloppe, par exemple, des relations cordiales avec l'Union soviétique et surtout avec l'Allemagne nazie, ce qui va. »

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