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L'histoire et la géographie du Sénégal

Publié le 22/02/2012

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Le Sénégal est un des pays les plus développés économiquement de l'Afrique occidentale. Il s'agit de la république située le plus à l'ouest du continent africain. La péninsule du Cap Vert constitue le point le plus à l'ouest de l'Afrique. Le Sénégal occupe une superficie de 196.190 kilomètres carrés. Le pays est bordé à l'ouest par l'Océan Atlantique, au nord-est par la Mauritanie, à l'est par le Mali, et au sud par la Guinée. La Gambie s'enfonce dans le sud-ouest du Sénégal à partir de l'Atlantique en suivant le fleuve Gambie. Elle forme ainsi une enclave de 480 kilomètres environ de long et d'environ 32 kilomètres de large. Dakar est la capitale et la plus grande ville du Sénégal. Le relief: La majeure partie du Sénégal est formée d'une large plaine qui s'élève vers le sud-ouest pour former des collines et des plateaux. Le pays est situé dans une dépression. Les trois types de relief principaux sont: la région du Cap Vert, composée de petits plateaux et de roches volcaniques, le haut massif situé à la frontière avec la Guinée qui atteint environ 500 mètres d'altitude pour former les contreforts du Fouta Djallon, et un large bassin compris entre le Cap Vert à l'ouest et les bords du massif à l'ouest. La région de Casamance, au sud de la Gambie, est presque isolée du reste du pays. Le littoral atlantique au sud est bordé de marécages. Une large ceinture de dunes de sable s'étend le long de la côte entre St Louis et Dakar. Le Sénégal est irrigué par quatre grandes rivières.
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« LE SÉNÉGAL AU XXe SIÈCLE Le territoire de l'actuel Sénégal s'inscrit dans un vaste espace issu des échanges économiques, culturels etpolitiques de l'ère précoloniale.

D'importants mouvements migratoires ont façonné pendant des siècles unepopulation qui ne compte pas moins de dix-neuf groupes ethniques parmi lesquels prédominent les Wolof. Citoyens et sujets. En 1659, les Français fondèrent Fort Saint-Louis dans l'île de Ndar, à l'embouchure du fleuve Sénégal.

Dans lecourant du xixe siècle les Français entreprennent la conquête de l'intérieur et développent la culture de l'arachide ens'assurant la fidélité des marabouts musulmans wolof qu'ils avaient autrefois combattus.

Dakar, fondée en 1857,devient la capitale de la fédération de l'Afrique occidentale française (AOF) créée en 1895.

C'est l'apogée del'influence sénégalaise à travers toute l'Afrique française.

Alors que l'ensemble de la population de la colonie estsoumise au code de l'indigénat, la minorité citadine originaire des « quatre communes » (Saint-Louis, Gorée, Dakar etRufisque) possède la citoyenneté française et les privilèges y afférant.

L'année 1914 voit ainsi pour la première foisun Noir, Blaise Diagne, élu député à l'Assemblée nationale.

Ce statut exceptionnel dans l'histoire de la colonisationfrançaise a profondément marqué les consciences sénégalaises et la distinction faite entre citoyens et sujets aalimenté bien des rivalités politiques au xxe siècle. Le 20 juin 1960, l'indépendance du Sénégal est acquise.

Née en janvier 1959, la Fédération du Mali qui regroupe leSénégal et le Soudan français (actuel Mali) est dissoute en août, minée par des querelles internes et des problèmesde leadership. Léopold Sédar Senghor, chantre de la négritude, du socialisme africain et de la francophonie, préside aux destinéesdu Sénégal jusqu'à sa démission en décembre 1980.

Après l'éviction en 1962 de Mamadou Dia (1910-) à la suited'une tentative de coup d'État, L.

S.

Senghor et le Parti socialiste dirigent le pays depuis Dakar en maintenant lespratiques clientélistes - les réseaux de l'arachide et les confréries musulmanes, notamment les Mourides -inaugurées par l'administration coloniale.

Le régime de L.

S.

Senghor se libéralise progressivement dans les années1970, sous la pression sociale.

Néanmoins, ce n'est qu'avec l'accession de son dauphin Abdou Diouf (1935-) à lamagistrature suprême en 1981 que le multipartisme intégral est autorisé. Abdou Diouf, héritier de Senghor. La présidence d'Abdou Diouf est marquée par le règne des technocrates.

Le mécontentement s'étend.

En 1989, unconflit éclate à la frontière mauritanienne dans la région du fleuve Sénégal, entre éleveurs mauritaniens etagriculteurs sénégalais, qui engendre des massacres de Sénégalais en Mauritanie et des émeutes anti-Maures auSénégal.

Il s'ensuit un exode massif des Sénégalais installés en Mauritanie et des Mauritaniens installés au Sénégal.À partir de 1982, le Mouvement des forces démocratiques de Casamance réclame l'indépendance de la région sud (laCasamance), séparée du territoire sénégalais par l'enclave de la Gambie.

Née du sentiment éprouvé par lespopulations diola d'être les exclus de la construction nationale, cette lutte révèle violemment la faillite du modèlecentralisateur de l'État sénégalais et témoigne assurément de la crise du lien social.

La Confédération deSénégambie, qui a lié le Sénégal et la Gambie de 1982 à 1989 n'a pas permis une meilleure intégration de laCasamance.

De manière générale, la paupérisation et le chômage grandissant ont renforcé le climat d'agitationsociale et politique.

Les médias indépendants qui se développent à la fin des années 1980 se font l'écho descontestations exprimées principalement dans les grands centres urbains.

À la tête du Parti démocratique sénégalais(PDS), Abdoulaye Wade (1926-) cristallise les espoirs d'une population majoritairement désireuse de changement.Son élection à la présidence (mars 2000) est un tournant pour le Sénégal qui rompt avec quarante ans dedomination du Parti socialiste.. »

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