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HISTOIRE DE L'INFORMATIQUE

Publié le 07/11/2011

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histoire

Née au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l'informatique a fait en trente ans bien plus qu 'acquérir droit de cité : elle est devenue une activité majeure de notre époque, aussi bien économiquement que socialement. Et l'on peut prédire que cette progression fulgurante, unique en son genre, est encore loin d'être finie. L'informatique concerne en effet une activité essen tielle, permanente, universelle de l'homme : le traitement de l'information. Et dans cette activité elle introduit des machines capables d'effectuer automatiquement une partie - sans cesse plus importante- des opérations d'acquisition, de conservation, de transformation et d'utilisation des informations.

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« Inachevée, la machine de Babbage .

(Document I.B.M.) La machine de Babbage L'idée de Babbage , c'est d'introduire l'automatisme à un nouveau niveau : celui de l'enchamement des opé­ rations.

En effet, la machine de Pascal ne peut faire que des opérations élémentaires, une par une, alors que le plus souvent c'est une série de calculs enchaînés qui sont néce~saires (dans la simple règle de trois, une di vision est immédiatement suivi d'une multiplication) .

Pour cela, Babbage introduit la notion de Pro­ gramm e, suite d'instructions dont chacune indique à la machine , sous une forme appropriée, l'opération sui­ vante à effectuer.

Pour fonctionner, une telle machine doit alors comporter les éléments suivants : -des organes d'entrée-sortie , permettant à l'utilisa­ teur d'indiquer à la machine les «données », valeurs numériques des calcüls à effectuer par exemple par des touche s, et à celle-ci d'indiquer en retour le ou les résultats obtenus (par exemple en les impri­ mant), -une mémoir e, ensemble d'éléments capables d'enre­ gistrer et de conserver aussi longtemps que néces­ saire les valeurs numériques diverses : dom~ées en­ trées , résultats intermédiaires, résultats définitifs.

Ce seront dans la machine de Babbage comme dans celle de Pascal , des roues dentées à dix positions, chacune correspondant à une valeur décimale , - un organe de calcul, au moins capable de faire des additions (toutes les autres opérations peuvent s'y ramener), - enfin et surtout , le programme , capable de commander ces divers organes dans l'ordre voulu.

Babbage adopte pour cela un moyen qui avait été déjà utilisé par Falcon et Jacquard pour la commande des métiers à tisser : les cartes perforées .

Une des premières machinas élactro·comptablas du Docteur Hol· larith :la trieuse .

(Document I.B.M.l Mais Babbage ne put jamais achever sa machine , car la « technologie » de son époque ne permettait pas la fabrication des engrenages avec une précision suffi­ sante.

Certaines idées seront reprises aux Etats-Unis par Burroughs et Hollerith pour la création de machines comptables (à clavier) et statistiques (à cartes perfo­ rées), ces dernières ayant elles-mêmes donné toute une génération de machines mécanographiques (tabulatri­ ces, trieuses , etc) utilisées dans les premières applica­ tions de pa ye et de comptabilité automatique, et qui feront la fortune de la soci é té américaine IBM, et dans une moindre mesure de la compagnie françai se des machines Bull.

Les premiers calculateurs C'est la Seconde Guerre mondiale qui va donner l'impulsion décisive.

Les besoins en calculs se font alors de plus en plus nombreux, à la demande des mi­ litaires et sous la pression de quelques mathématiciens américains- Morgenstern, Wiener, Von Neumann en­ tre autres- qui créent et mettent au point les théories et techniques de l'aide mathématique à la décision - la recherche opérationnell e.

Un premier calculateur sera construit sur les princi­ pes de Babbage, mais av ec une technologie plus appro­ priée : les relais électromagnétiques (cf.

2e partie).

Pe­ sant 70 tonnes , la machine Mark 1, construite à l'uni­ versité américaine de Harvard par le professeur Aiken, effectue une multiplication en une seconde .

L 'apparition de l 'électronique permettra, dès la fin de la guerre , un véritable bond en avant dans la rapi­ dité : I'Eniac , d'Eckert et Manckly, est mille fois plus rapide que Mark 1.. »

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