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l'histoire peut-elle apporter a l'homme la matière d'une expérience ?

Publié le 20/11/2005

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histoire
L'histoire est un terme en lui-même polysémique. Il désigne à la fois l'objet sur lequel porte le récit rétrospectif de l'historien mais aussi tout fait passé, c'est-à-dire aussi bien action que connaissance. Or de l'histoire nous semblons tirer des leçons, des enseignements. L'histoire est l'ensemble des faits passés dont nous pouvons avoir une trace ou un témoignage, c'est-à-dire un discours vrai sur le passé. Or nous ne cessons pas de faire référence au passé ou à prendre exemple sur le passé notamment afin d'éviter ses erreurs comme si nous en avions fait nous-mêmes l'expérience. Et c'est bien là notamment le rôle de l'éducation qui est d'éviter une trop grande naïveté face au monde. Peut-on dire alors qu'elle peut apporter à l'homme la matière d'une expérience ? Mais l'expérience est bien ce qui est vécu en propre, c'est-à-dire par une personne et non un récit. L'expérience est synonyme de vécu et à la manière dont un homme à qui on raconterait des histoires de voyages ne serait pas pour autant un voyage, l'histoire ne semble pas nécessaire pouvoir faire ou être matière à expérience. Bien plus, selon la définition que nous venons de produire, il semblerait même qu'il y ait une contradiction ou un paradoxe à poser l'existence d'une expérience indirecte ou reçue par l'histoire.             Si l'histoire, notamment par l'éducation, paraît pouvoir fournir la matière d'une expérience (1ère partie), il semble pourtant qu'il est contradiction à poser l'existence d'une expérience comme en vécue, mais ici rapportée (2nd partie) ; dès lors est-ce peut-être notre conception de l'histoire qu'il faut revoir à l'aune de cette réflexion c'est-à-dire sur la possibilité de tirer un enseignement de l'histoire (3ème partie).

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