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L'homme de bien

Publié le 16/11/2010

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1)       Introduction

 

L’homme est traditionnellement défini comme « animal doué de raison «, l'homme est aussi, selon Aristote, un « animal politique «. Ce serait en effet pour qu'il puisse s'entendre avec ses semblables sur le bon, l'utile et le juste que la nature l'aurait pourvu du langage.

 

L’homme de bien désigne donc bon homme,  brave homme,galant homme,gentilhomme, gentleman, homme d'honneur, honnête homme. 

Couramment, nous pensons qu'il est naturel à l'Homme d'avoir une volonté de bien faire. Cependant cette volonté apparaît comme problématique. En effet, la perversion de la société dans laquelle il vit peut lui faire perdre sa moralité. Nous allons donc si l’homme de bien peut se réaliser malgré son environnement, ou si au contraire, la société qu’il l’entoure influence son comportement.

 

Dans un premier temps nous verrons l’homme de bien en tant qu’honnête homme, puis l’image de l’homme de bien d’après Confucius et enfin nous verrons la place de l’homme dans la société.

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« A travers une analyse sur le sentiment humain comme la piété filiale, Confucius estime que la vraie nature humaineconsiste dans l'esprit de l'homme et cette composante spirituelle est justement la conscience morale.

A partir decette assertion sur la conscience morale dans la nature humaine, Confucius prône un retour de la vertu : enrecherchant ces qualités morales, l'homme atteindra la personnalité idéale.

Confucius modèle un type d'homme quiest à la fois lettré et vertueux, homme de bien et assumant ses responsabilités, dans la vie quotidienne, etégalement dans les études et la carrière politique.

Les parcours indiqués par Confucius pour acquérir la personnalité idéale sont basé sur la qualité morale de l'homme, Confucius pense que la nature humaine peut se compléter à travers l'éducation.

Il met le ren au centre de la personnalité idéale.

Le sens fondamental du ren , en général « vertu d'humanité », est d'aimer les autres. Il ne dessine pas un bien abstrait absolu mais le bien qu'un homme peut faire à un autre : basé sur la relationfamiliale puis se développant dans la relation sociale, il devient la sincérité et la bonté envers les autres.

Donc lapratique du ren doit commencer par soi-même. Dans la pratique de la personnalité idéale, à part la pratique du ren, il y a également la pratique du li (qu'on traduit par « rite ») : il s'agit de garder tout le temps une attitude posée et respectueuse.

Chacun a ses désirs, mais il fautles réaliser sous le contrôle des rites et de l'équité : si on sait où se trouve le point d'équilibre ou le juste milieu, onatteint l'harmonie qui est l'esprit fondamental du li.

C'est l'harmonie qui prime dans ce processus. L'Homme de bien, à l'opposé de l'Homme de peu, possède le ren , concept difficilement traduisible par un seul mot. D'abord, le ren désigne l'authenticité, l'harmonie avec soi. c) L'homme de bien dans la société actuel Marcel Conche n'a finalement pas tort en affirmant que la société est source d'immoralité.

Il est rare qu'un individusoit traité comme homme tout court, un homme sans plus, sans qualités ni attributs.

Si un tel homme existe ensociété, il n'y est pas regardé.

On est homme en société par rapport à sa position sociale et en fonction de sa richesse, sa notoriété, son statut,ses prérogatives, ainsi que d'autres hochets, qui en fin de compte ne révèlent rien de l'humanité.

De nos jours, lesmédias se chargent de véhiculer les inégalités structurelles de nos sociétés.Ceux que l'on voit à la télévision deviennent des hommes « pas comme les autres » : ministre, président d'un telconseil, PDG d'une telle société ou entreprise, directeur, conseiller municipal, curé, supérieure d'une tellecongrégation religieuse...

La société se divise en propriétaires et non-propriétaires, riches et pauvres, dirigeants et dirigés ; s'établissent desdifférences qui font qu'on n'est pas simplement homme.

Il en résulte une société où l'amour, au lieu d'êtredésintéressé, devient sélectif, préférentiel et exclusif.

L'homme normal se détourne de la moralité à cause de la perversion sociale, mais l'intellectuel se ment à lui-même :il est infidèle à son être profond et à sa conscience.

Il est tout simplement malhonnête vis-à-vis de lui et vis-à-visde la société à qui il propose une interprétation du monde par ses écrits et ses dits.

Il est vrai que l'homme de bien ne saurait être méprisé et le perfide honoré nulle part, mais c'est toujours « nous »qui définissons « l'homme de bien ».

Envers qui l'homme de bien est-il généreux ou bienfaisant ? Le comportementmoral peut s'avérer immoral.

En raison des particularités, les hommes agissent selon les morales collectives ettombent dans l'immoralité.

Il y a immoralité chaque fois que l'individu applique un comportement différent vis-à-visdes gens appartenant à une collectivité autre que la sienne.

2) Conclusion Pour conclure on peut dire qu'«il n'est pas possible d'être homme de bien au sens strict, sans prudence, et prudentsans vertu morale » Ce qui signifie, pour Aristote, que la vertu morale elle-même doit être tempérée par la prudence. La société permet à l'homme de bien vivre ; mais il ne s'agit pas seulement du bien-être matériel cher auxutilitaristes ; il s'agit aussi, pour l'homme, d'atteindre par la société son achèvement, c'est-à-dire la plénitude de sanature.

Le fait, pour l'homme, de vivre dans une société, n'est pas quelque chose qui s'ajoute à sa nature, unaccident ; c'est un attribut constitutif de son essence.. »

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