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L'homme-désir - Le désir est l'essence de l'homme - Spinoza

Publié le 27/02/2008

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spinoza

L'homme-désir - Le désir est l'essence de l'homme - Spinoza

Spinoza identifie «Dieu» et «Nature». Dieu n'est pas transcendant mais immanent (intérieur à ce monde). Il n'y a donc pas d'arrière-monde. Autrement dit, ce monde-ci, qui est la Nature entière, est le seul qui existe et qui puisse exister. Il est éternel (sans commencement ni fin) et cause de soi (sans autre relation qu'à soi-même). C'est pourquoi tout ce qui existe, existe nécessairement. Les choses ont entre elles des rapports déterminés, elles sont liées les unes aux

spinoza

« télescopes pour vivre, et s'initia à la philosophie de Descartes.

Il constitua un cercle d'études près de Leyde,travailla intensément de 1663 à 1670, et acquit une réputation considérable.

En 1670, il s'installa à La Haye,partageant sa vie entre la méditation philosophique et la taille des verres pour microscopes.

Il fut chargé en1673 d'une mission secrète auprès du prince de Condé et du maréchal de Luxembourg.

Sa position devintensuite de plus en plus difficile.

Il se rendit à Amsterdam, mais renonça à s'y établir.

En 1676, il reçut denombreuses visites de Leibniz, qui niera plus tard l'avoir rencontré.

Malade, il mit de l'ordre dans sesmanuscrits, en brûla peut-être.

Il mourut paisiblement et fut enterré dans la fosse commune.

Un don anonymepermit la publication intégrale (le ses manuscrits.

— Il professa un grand libéralisme en politique et se montrarationaliste dans les questions religieuses.

Malgré un certain nombre d'ouvrages, on peut dire que Spinoza futl'homme d'un seul livre : l'Ethique.

Le caractère géométrique de ce livre permet de définir la penséemétaphysique de Spinoza à l'aide de ses propres définitions : « Par cause de soi, j entends ce dont l'essenceenveloppe l'existence, autrement dit ce dont la nature ne peut être conçue qu'existante.

— Par substance,j'entends ce qui est eu soi et est conçu par soi, c'est-à-dire ce dont.

le concept n'a pas besoin du conceptd'une autre chose pour être formé.

— Par attribut, j'entends ce que l'entendement perçoit de la substancecomme constituant son essence.

— Par mode, j'entends les affections de la substance, autrement dit ce quiest en autre chose, par quoi il est aussi conçu.

— Par Dieu, j'entends un être absolument infini, c'est-à-direune substance consistant en une infinité d'attributs, dont chacun exprime une essence éternelle et infinie.

—Est dite libre la chose qui existe d'après la seule nécessité de sa nature et est déterminée par soi seule à agir.— Par éternité, j'entends l'existence elle-même, en tant qu'elle est conçue comme suivant nécessairement dela seule définition d'une chose éternelle.

— D'une cause déterminée donnée, suit nécessairement un effet.

—Par corps, j'entends un mode qui exprime, d'une façon définie et déterminée, l'essence de Dieu en tant qu'elleest considérée comme chose étendue.

— Par idée, j'entends un concept de l'esprit que l'esprit forme parce qu'ilest une chose pensante.

— La durée est la continuité indéfinie d'existence.

— Par réalité et perfection,j'entends la même chose.

— Par sentiments, j'entends les affections du corps par lesquelles la puissance d'agirde ce corps est augmentée ou diminuée, aidée ou contenue, et en même temps les idées de ces affections.

—Par bon, j'entendrai ce que nous savons avec certitude nous être utile.

— Par mauvais, au contraire, ce quenous savons avec certitude empêcher que nous ne possédions quelque bien.

— Par fin, pour laquelle nousfaisons quelque chose, j'entends l'appétit.

— Par vertu et puissance, j'entends la même chose, c'est-à-dire quela vertu, en tant qu'elle se rapporte à l'homme, est l'essence même de l'homme, ou sa nature, en tant qu'il a lepouvoir de faire certaines choses qui peuvent être comprises par les seules lois de sa nature ».

— Telles sontles principales définitions, qui, d'axiomes en corollaires, de propositions en démonstrations et en scolies,guident Spinoza dans sa recherche.

La nature naturante est le monde en tant que substance infinie, c'est-à-dire Dieu.

La nature naturée est le monde au point de vue des modes finis de la substance.

Il n'y a donc qu'unedifférence de points de vue entre Dieu et le monde.

Dans le système de Spinoza, Dieu est tout.

De l'infinitéd'attributs infinis de la Substance infinie, deux seulement nous sont connus : l'étendue et la pensée.

Leschoses finies sont des modes de ces attributs ; l'âme est un mode de la pensée et le corps un mode del'étendue.

Le libre-arbitre humain consiste dans l'ignorance des causes qui déterminent l'homme.

En acquérantun pouvoir sur ses passions, l'homme crée sa vraie liberté et parvient à aimer Dieu.

« Cet amour envers Dieudoit occuper l'esprit au plus haut degré.

» La suprême vertu de l'esprit, c'est de connaître Dieu, qui « s'aimelui-même d'un amour intellectuel infini ».. »

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