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L'homme est-il gouverné par le désir ?

Publié le 11/01/2004

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Pour Leibniz, le désir est inquiétude causée par l'absence de l'objet que l'on croît être source de satisfaction. Mais cela n'est pas négatif. Il affirme en effet que sans désir, l'homme ne réaliserait aucune chose. "l'inquiétude est le principal, pour ne pas dire le seul aiguillon qui excité l'industrie et l'activité des hommes." Nouveaux essais sur l'entendement humain . - « Tous les actes sortent du désir même celui d'écrire un livre sur l'impératif catégorique » ( Berger) - Le désir ne doit donc pas être supprimé. La raison doit l'aider dans le choix de son objet, dans les moyens d'obtenir cet objet et dans le calcul des conséquences et des risques. Cependant pour que la raison puisse se mettre en marche, le désir doit d'abord exister. Freud dit ainsi que « seul le désir peut pousser au travail notre appareil psychique »( L'interprétation des rêves). - l'homme n'est pas totalement gouverné par le désir, il peut essayer de l'orienter par la passion.

 

Le désir a souvent été considéré par la philosophie classique comme un problème sans doute parce que sa nature est ambiguë voire contradictoire. Le désir est défini comme une tendance orientant l’homme vers la possession d’un objet conçu comme source de satisfaction. Il est donc accompagné d’une souffrance et pourtant, le désir semble refuser la satisfaction puisque à peine assouvi, il s’empresse de renaître. C’est pour cela que le désir est condamné ou rejeté par beaucoup de philosophes antiques. Le terme « gouverner « signifie en latin « diriger un navire « gubernare, c’est-à-dire organiser, administrer. Si beaucoup rejettent le désir, n’est-ce pas parce qu’il prend possession de l’homme ? Mais l’homme pour être authentiquement homme ne doit-il pas agir seulement par la raison ?

 

« et à la passion ne sont pas des hommes libres.

Les désirs sont des jugements erronés dus à l'ignorance ou au méprisde la raison et caractérisent une âme faible. La source de tout bien et de tout mal que nous pouvons éprouver résidestrictement dans notre propre volonté.

Nul autre que soi n'est maître de cequi nous importe réellement, et nous n'avons pas à nous soucier des chosessur lesquelles nous n'avons aucune prise et où d'autres sont les maîtres.

Lesobstacles ou les contraintes que nous rencontrons sont hors de nous, tandisqu'en nous résident certaines choses, qui nous sont absolument propres,libres de toute contrainte et de tout obstacle, et sur lesquelles nul ne peutagir.

Il s'agit dès lors de veiller sur ce bien propre, et de ne pas désirer celuides autres ; d'être fidèle et constant à soi-même, ce que nul ne peut nousempêcher de faire.

Si chacun est ainsi l'artisan de son propre bonheur,chacun est aussi l'artisan de son propre malheur en s'échappant de soi-mêmeet en abandonnant son bien propre, pour tenter de posséder le bien d'autrui.Le malheur réside donc dans l'hétéronomie : lorsque nous recevons del'extérieur une loi à laquelle nous obéissons et nous soumettons.

Nul ne nousoblige à croire ce quel'on peut dire de nous, en bien ou en mal : car dans un cas nous devenonsdépendants de la versatilité du jugement d'autrui, dans l'autre nous finissonspar donner plus de raison à autrui qu'à nous-mêmes.

Enfin, à l'égard desopinions communes comme des théories des philosophes, ou même de nospropres opinions, il faut savoir garder une distance identique à celle qui estrequise dans l'habileté du jeu, c'est-à-dire qu'il faut savoir cesser de jouer entemps voulu.

Dans toutes les affaires importantes de la vie, nul ne nous oblige en effet que notre propre volonté. - de plus, pour Kant, l'homme n'est réellement libre que quand il se libère de ses désirs et de ses passions pourn'écouter que la voix de la raison. L'homme doit apprendre à se servir de ses désirs - Mais il semble impossible voire irraisonnable de vouloir se passer des désirs, de vouloir les détruire.

L'homme ne doitpas se laisser gouverner totalement par ses désirs.

Cependant, il doit se servir de leur énergie.Pour Leibniz, le désir est inquiétude causée par l'absence de l'objet que l'on croît être source de satisfaction.

Maiscela n'est pas négatif.

Il affirme en effet que sans désir, l'homme ne réaliserait aucune chose.

"l'inquiétude est leprincipal, pour ne pas dire le seul aiguillon qui excité l'industrie et l'activité des hommes." Nouveaux essais surl'entendement humain . - « Tous les actes sortent du désir même celui d'écrire un livre sur l'impératif catégorique » ( Berger) - Le désir ne doit donc pas être supprimé.

La raison doit l'aider dans le choix de son objet, dans les moyens d'obtenircet objet et dans le calcul des conséquences et des risques.

Cependant pour que la raison puisse se mettre enmarche, le désir doit d'abord exister.

Freud dit ainsi que « seul le désir peut pousser au travail notre appareilpsychique »( L'interprétation des rêves). - l'homme n'est pas totalement gouverné par le désir, il peut essayer de l'orienter par la passion.

Cependant, il doitse laisser aller au désir pour pouvoir avoir l'énergie de se dépasser, de faire des grandes choses.

Pour Sartre, ainsi,le désir est le seul moyen de l'homme de se transcender.

« Si le désir doit pouvoir être à soi même désir, il faut qu'ilsoit la transcendance elle-même, c'est-à-dire qu'il soit par nature échappement de soi vers l'objet désiré » ( L'êtreet le néant) Ainsi, le désir semble bien être l'essence de tout homme, il se rend maître de notre appareil psychique et nouspousse à accomplir des actions en vue de l'objet désiré.

Pourtant l'homme n'est homme que s'il est gouverné par saraison.

L'homme doit donc entraîner sa raison pour échapper au désir.

Mais raison et désir doivent marcherensemble.

Séparément ils ne peuvent mener à rien de bon, mais s'ils arrivent à gouverner de manière équitable,l'homme aura l'énergie et la lucidité pour se dépasser soi-même, pour toujours aller de l'avant.. »

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