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L'homme peut-il se sauver lui-même ?

Publié le 10/03/2004

Extrait du document

«Pesons le gain et la perte, en prenant croix (en pariant) que Dieu est. Estimons ces deux cas: si vous gagnez, vous gagnez tout; si vous perdez, vous ne perdez rien. Gagez donc qu’il est, sans hésiter.«

 

Blaise Pascal

« La nature de l'homme est originellement co"ompue U(•HI L'homme est une créature déchue.

Quoi qu'il fasse, il ne peut espérer son salut que de la miséricorde divine.

La grâce ne touche qu'un petit nombre d'élus prédestinés.

La grâce n'est accordée qu'à quelques élus P ascal défend la doc­ tri ne janséniste de la grâce , doct rin e repri ­ se de saint Augustin: la g râce di vi ne n'es t pas accordée à tou s l es hommes.

Le salut des hommes est don c dé­ pendant de la volon­ té de Dieu.

Pour les jan ­ sé nist es, seuls quelqu es ind ividus seront sauvés, en vertu d' un e prédes­ tination divine.

Le jansénisme est un catholicisme austère mais authentique L es jan sénistes ont rai­ so n d 'être intransi ­ gea nts sur la foi et de co ndamner les co m ­ promissions des jésuites.

Si la plupart des h ommes sont d' ores et déjà co ndamn és, la seu le at- •Il faut que nous naissions coupables , • ou Dieu serait injuste.• Blaise Pascal titude possible pour le c hré tien véritable est de vivre conformément à l'Évangile en se reti­ rant de la vie sociale, e n se consacran t à la mé­ ditation , à l' étude e t à la prière dans l ' attente de la g râce.

Le laxisme moral des jésu ites ré­ su lte de leur vo lonté de pouvo ir et de leur dés ir de ne pas indi spose r les puissants.

Le s jés uites prônent en fin du co mp­ t e une religion au rabais.

Le jansénisme allie à une vision pessimiste de la condition humai­ ne une foi pure et ardente C ertes , les janséni~tes ont une con ception pess im iste.

Mais ce lle­ ci impliqu e une foi au­ thentiqu e, un attache­ ment profond aux ver­ tus de la morale.

La re­ li gion véritable ex i ge avant tout d e l'humili­ té, ainsi q ue la r eco n­ naissan ce et le respect de la toute-puissan ce di­ vine.

Une trop grande confiance en l'hom­ m e aboutit final e ment au triomphe de la va ­ nit é et de l'im piété.

L'homme a failli dans les temps originaux.

Depui s, sa nature est corrompue.

Du seul décret divin peut dépendre son salut éternel.. »

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