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Humanisme et Renaissance dans la littérature italienne

Publié le 25/10/2011

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Selon E. Garin, critique italien, il est quasiment impossible de tracer un profil organique de la pensée de cet auteur, dont l'analyse se réduit forcément à l'exégèse d'un langage complexe et ambigu. D'ailleurs le lecteur qui lit ses oeuvres latines et vulgaires ressent une forte émotion : les thèmes les plus hardis de la renaissance se mêlent, fusionnent presque avec l'héritage et le souvenir lourd du monde du Moyen Age.

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« Art florentin, début du XV• siècle Glraudon D'après une nouvelle de M.

Torello Manuscrit du Bargello SALUT AT! (1331-1406), Poggio BRACCIOLINI (1380..

1459) ainsi que Manuele CRISOLORA et Giovanni AURISPA, tous sont animés par la même tension : redécouvrir des mœurs perdues, retrouver les « textes anciens ••, leur conférer le respect exigé.

Ce respect néanmoins est enthousiasme, admira­ tion éblouie.

Ce n'est qu'avec Lorenzo VALLA (1404-1457) que la ferveur devient passion pour la critique et la réflexion philologique.

Mais juste­ ment ces disciplines , qui visent à restituer la physio­ nomie réelle de l'Antiquité, libérant ce monde de toute projection hâtive, montreront, dans un laps de temps très bref, l'illusion implicite dans la volonté de renaissance.

Rien de ce qui est passé ne renaît.

Les découvertes, les acquisitions de la philo­ logie fusionnent avec les conceptions de Platon, altérées par les idées de Plotin : l'univers est pris dans un rythme cyclique où chaque naissance est en réalité renaissance.

Marsilio FI CINO ( 1433-1499) lit et commente Plo­ tin.

La rigueur de ce philosophe, la profondeur de sa pensée exigent l'exégèse et néanmoins celle-ci, sans cesse, devient point de fuite, ouverture sur l'ar­ chétype de l'âme idéale, insistance sur la priorité des expériences intérieures.

Pico della MIRANDOLA (1463-1494) spécifie autrement ces traits focalisant sa réflexion sur l'homme .

Tout en étant créature, il épilogue en lui-même l'univers.

N'appartenant ni à la terre ni au ciel, il se situe entre la matière et Dieu et ceci avec le seul but de pouvoir se forger lui­ même comme il lui plaira :. »

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