Hussein

« déjoue une tentative de coup d'~tat et entreprend une dure répression contre tous les éléments progressistes.

4 Pour répliquer à la création de la République arabe unie (~gypte, Syrie), Hussein met en place avec son cousin Fayçal d'Irak l'Union hachémite, mais celle-ci ne dure que quelques mois.

La révolution de Bagdad la fait éclater le 14 juillet 1958, et le roi de Jordanie doit faire appel aux parachutistes britanniques pour sauver son régime.

Sous la pression populaire, il renoue en 1963 avec Nasser, qui a beaucoup atténué son • anti-impé­ rialisme "· Cependant, l'agitation subversive des Palesti­ niens, souvent encouragée par Le Caire, le pousse de nouveau vers l'Occident.

Ce n'est que quelques jours avant la guerre israélo-arabe de 1967 qu'à nouveau, Hussein se réconcilie avec Nasser.

La défaite lui fait perdre la partie la plus riche de son royaume : la Cisjor­ danie, située sur la rive occidentale du Jourdain.

5 Très affaibli, le régime hachémite tolère au lendemain du conflit le développement de la guérilla palestinienne qu'il avait violemment combattue entre 1965 et 1967.

Appuyés par les 600 000 réfugiés vivant en Transjor­ danie, les feddayin deviennent une menace directe contre le tr&ne de Hussein.

A trois reprises, le roi tente de les soumettre, mais en vain.

JI prépare alors minu­ tieusement un plan de liquidation, exécuté avec succès en septembre 1970.

Sa victoire, acquise au prix de plu­ sieurs milliers de victimes, lui vaut d'être qualifié de " bourreau d'Amman " par les Palestiniens et les pro­ gressistes arabes.

Le groupe Septembre noir assassine son premier ministre, Ouasfi Tall, au Caire, en novembre 1971, non sans menacer le souverain du même sort .. »