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iconoclasme - religion.

Publié le 24/05/2013

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iconoclasme - religion. 1 PRÉSENTATION iconoclasme (du grec eikon, « image « et kloein, « briser «), condamnation du culte d'images saintes (appelées icônes), considéré comme de l'idolâtrie. 2 DÉFINITION DU CONCEPT L'iconoclasme, en tant que refus de la vénération d'images saintes, se développe sous deux formes. D'une part, l'iconoclaste peut s'attaquer aux autres religions dont il considère la croyance fausse et le culte idolâtre. La plupart des religions, anciennes ou modernes, ont pratiqué ce type d'iconoclasme, ou en ont été la cible. Pour exemple, Akhenaton (pharaon d'Égypte au XIVe siècle av. J.-C.) s'est livré à la destruction de figurations divines du panthéon égyptien lorsqu'il a imposé l'unicité du culte du dieu solaire Aton ; en retour, lors du rétablissement du polythéisme après son règne, les objets cultuels qu'il avait fait ériger ont subi les foudres de ses adversaires religieux. Mais l'iconoclasme peut également être interne à une religion, l'iconoclaste jugeant alors certaines pratiques cultuelles de ses coreligionnaires comme déviantes, hérétiques. Cette pratique iconoclaste au sein d'une religion a laissé de rares témoignages, le principal étant la Querelle iconoclaste chrétienne des VIIIe-IXe siècles (voir ci-dessous). <...
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« l’image une incarnation du sujet, divin ou saint, dépeint).

En témoignent la Querelle iconoclaste des VIIIe-IXe siècles (crise majeure au sein de l’Empire byzantin), mais aussi l’iconoclasme protestant dans l’Europe du XVIe siècle et, dans une certaine mesure, l’iconoclasme laïque des révolutionnaires français de 1789. Si la rupture avec les vestiges de l’idolâtrie est prononcée par le second concile de Nicée (787) — reconnaissant l’adoration des images en tant que « modèles » —, leconcile de Trente (1545-1563), acte majeure de la Réforme catholique du XVIe siècle, redéfinit le rôle de l’image comme support de dévotion, mais également comme outil d’enseignement spirituel. 3.4 Interprétation dans l’islam Le Coran révélé à Mahomet durant une batailleSelon l'islam, Mahomet — dont le visage ne peut être représenté — a reçu plusieurs révélations divines au cours de sa vie ; ce sontces révélations qui ont été retranscrites et qui composent le Coran.

Sur cette miniature, Mahomet est figuré sans visage (sur ladroite), lors d'une révélation sur un champ de bataille.

Le Coran révélé à Mahomet durant une bataille, xviii e siècle.

Miniature d'unmanuscrit en langue arabe.

Musée des Arts turcs et islamiques, Istanbul (Turquie).Archivo Iconografico, S.A./Corbis Pour sa part, l’islam pratique un aniconisme rigoureux en proscrivant la représentation de toute chose vivante, qu’elle soit ou non destinée au culte.

C’est en application decet aniconisme que des images chrétiennes ont été saccagées durant le califat des Omeyyades (661-750) ou, plus récemment, que les talibans d’Afghanistan ont procédé àla destruction des Bouddhas de Bamyan (en 2001).

Il n’en demeure pas moins que l’art de l’islam a produit nombre de miniatures figurant la silhouette du prophèteMahomet, à défaut de son visage. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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