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Les idées du XXe siècle

Publié le 26/08/2011

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25 pages.

Le recul de l'histoire permet de découvrir les quelques idées maîtresses qui semblent avoir dominé les siècles passés. Cette connaissance aide à s'orienter à travers le foisonnement des œuvres des auteurs anciens. Quand il s'agit d'ppérer une semblable sélection parmi les ouvrages de notre siècle, la tâche est beaucoup plus malaisée. Àu manque de distance s'ajoutent la prolifération sans précédent des idées, l'interférence des disciplines, le désarroi enfin qui semble saisir de nombreux penseurs. Une des caractéristiques du XXe siècle dans le domaine intellectuel n'est-elle pas d'ailleurs le refus des classifications claires, l'enchevêtrement des théories, la multiplicité des écoles ?

« La dèmarche dé Paul Nizan dans " Aden~rable • ,.

est à 'beaucoup d'égards u~e illustration significa­ tive des problèmes que se pc;>sent les intellectuels du xx• siècle.

La soc.iété française des années.

30, én particulier sa bourgeoisie et son milieu univer­ sitaire, inspirent à Paul Nizan, lui-même produit de l'École normale supérieure, un malaise insuppor­ table.

Devant ce monde où il ne 'perçoit que peur et hypocrisie, sa première réaction est la fuite sur un " ahleurs ..

exotique et plus simple.

En se pen­ chant sur une tel.le société, o~est la sienne qu'il cherche à comprendre.

Ses observations le condui­ ront à un engagement politiquè révolutionnaire.

Ce" Malaise c:tans la· civilisation».; titre que Sigmund Freud donnera à l'un de ses livres, suscite nombre de recherches philosophiquès et sociologiques du xx· siècle.

Il incite beaucoup d'auteurs à s'intéres­ ser comme .Paul Nizan aux sociétés primitives.

L'ethnologie et l'anthropologie connaissent une faveur croissante.

Cértains se tournent vers l'Orient comme vers la seule source de sagesse ainst que René Guénon tente· de le montrer dans '" La Crise.

du mon~e moderne ,., j:)our tout~ une partie de la jeunesse occid.enta1e .• séduite par des éqriyains· tels que l'Américain;.

Alan Watts, qui.

développe sa réflexion dans " Amour et Conn.ai,Ssance ,., l'Orient est le monde où la séparation entre l'homme et la nature n'est pas inter\;enue, OÙ J'uniori harmonieuse d,e l'esprit avec soi-même,· de l'hom~Y~e avec l'uni­ vers est encon~ possible.

'"La Pensée chinoise», analysée par Marcel Granet, séduira aussi beaucoup d'Intellectuels occid.entaux.

Pour I;Anglais Thoi'J'Ias Edward Law.rence, qui décrit son expérience dans " Les Sep~ Plllèrs de la * Les mots Imprimés liln caractères gra• dans la Pré· sentatlon renvoient aux articles du Dictionnaire.. »

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