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Les îles des Antilles

Publié le 29/04/2012

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Les Antilles se subdivisent en trois groupes d'îles: les Bahamas, les Grandes Antilles et les Petites Antilles. Les Grandes Antilles, Cuba, Hispaniola, Porto Rico et la Jamaïque, constituent une chaîne de montagnes partiellement submergées qui s'étend sur 2 400 km à l'est du Honduras. Les Bahamas, au nord, sont des îles de corail formées sur une ancienne plate-forme aujourd'hui recouverte par l'océan. Les Petites Antilles se subdivisent en deux parties: une série d'îles disposées le long d'un arc comprenant l'extrémité orientale de la mer des Antilles, et une autre série orientée est-ouest, près des côtes nord de l'Amérique du Sud.

« où jadis s'étendaient des champs de maïs, s'élève une montagne haute de 3 030 mètres.

Les ouragans constituent peut-être les dangers les plus sé­ rieux, car ils sont les plus imprévisibles et dévastent tout sur leur passage.

Ces tempêtes tropicales naissent à l'est, au coeur de l'At­ lantique, où l'air est chaud et humide, et où la pression Ci-dessus: La récolte du sucre à la lamarque.

Les habitants sont les des­ cendants d'esclaves amenés d'Afrique pour travailler dans les plantd ­ tions.

Ci-dessus, à droite: Une cargaison de bananes chargée sur une embar­ cation à fond plat pour être amenée jusqu'aux bananiers en eau pro­ fonde .

De nombreuses petites îles des Caraïbes ne disposent pas de ports en eau profonde.

atmosphérique présente de grandes irrégularités.

Si la pression tombe brusquement dans une certaine zone, le vent commence à souffler de partout; ensuite, sous l'in­ fluence de la rotation terrestre, un tourbillon se forme autour de cette zone de basse pression.

Ce centre, que l'on nomme "oeil", a, d'habitude, une superficie réduite (une trentaine de kilomètres de diamètre).

A l'extérieur de l'oeil, la vitesse des vents grandit et tout le système se déplace vers l'ouest.

L'ouragan détruit tout sur son passage.

Les vents, qui peuvent atteindre 225 kilomètres à l'heure, déracinent les arbres, saccagent les récoltes, démolissent des maisons et répandent les débris sur une vaste superficie .

Des pluies torrentielles provoquent des inondations et des glisse­ ments de terrain, détruisent les champs cultivés et les plantations.

Après peu de temps, parfois deux ou trois heures, l'ouragan est terminé, laissant derrière lui la dé­ solation.

Il y a très peu de temps, les Antilles produisaient suffi­ samment de produits alimentaires pour subvenir à leurs besoin s.

Cependant, à cause de l'accroissement constant de la population, les petites îles éprouvent de plus en plus de difficultés à nourrir leurs habitants.

Beaucoup d'entre elles ne disposent pas de terres planes et, souvent, les ver­ sants exposés au vent ne reçoivent pas assez d~eau pour une culture intensive.

Les populations émigrent vers les villes, mais l'industrie croît beaucoup trop lentement pour leur fournir assez de travail.

Les productions principales, comme dans les autres pays tropicaux, sont celles qui manquent dans les zones tem­ pérées du monde: le sucre, le tabac, le café, la banane et les épices.

La canne à sucre fut longtemps la principale récolte de la plupart de ces îles; on la cultivait dans des plantations appartenant à des colons européens, qui dépendaient de la main-d'oeuvre locale ou des esclaves africains.

Au­ jourd'hui, la betterave sucrière provenant de latitudes plus froides concurrence la canne à sucre.

Dans d'autres îles, on a introduit ou favorisé des produc­ tions différentes: le tabac à Cuba, qui est célèbre pour ses cigares Havane.

Le café est aussi bien établi à Cuba, Hispaniola, Porto Rico et la Jamaïque.

De plus petites îles se sont spécialisées dans certaines cul­ tures: Grenade cultive le muscadier, pour ses noix de muscade, et le maïs; Saint-Vincent produit l'amarante; Aruba l'aloès amer, l'île Dominique le limon et Curaçao le divi-divi, dont on utilise la cosse pour l'industrie du cuir.

Comme partout au monde, l'exode rural est important.

Toutes les îles ont une viile principale, souvent bâtie sur la côte exposée au vent, autour d'un port et au pied d'u­ ne montagne.

Généralement, elle se trouve à l'abri des ouragans.

Mais le développement de toutes ces villes est impossible, car elles sont coincées entre l'océan et la montagne.

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