Devoir de Philosophie

illustration (livre) 1 PRÉSENTATION Fouquet (Jean), les Heures de Simon de Varie Vers 1455, Jean Fouquet -- alors installé à Tours -- réalise une partie de la décoration des Heures de Simon de Varie, livre destiné à Simon de Varie, un officier des Finances du roi Charles VII de France.

Publié le 16/05/2013

Extrait du document

fouquet
illustration (livre) 1 PRÉSENTATION Fouquet (Jean), les Heures de Simon de Varie Vers 1455, Jean Fouquet -- alors installé à Tours -- réalise une partie de la décoration des Heures de Simon de Varie, livre destiné à Simon de Varie, un officier des Finances du roi Charles VII de France. Dans cet ouvrage, qui comporte pas moins de 80 enluminures, seules six sont de la main de l'artiste, les autres ayant été réalisées par deux maîtres parisiens. Dans la scène de gauche, une Vierge à l'Enfant dépeinte dans une atmosphère tendre et intime, l'artiste a créé un véritable cadre en trompe l'oeil en figurant la main de l'enfant sur la bordure décorative. Sur la page de droite, richement décorée, il évoque l'épisode biblique du Christ marchant sur les eaux.Le livre ayant été démembré au XVII e siècle, sur les six enluminures de Jean Fouquet, deux doubles pages sont aujourd'hui conservées à la bibliothèque royale de La Haye, la dernière étant au J. Paul Getty Museum de Malibu (États-Unis).Jean Fouquet, les Heures de Simon de Varie, v. 1455. Manuscrit enluminé, 11,6 × 8,5 cm. Koninklijke Bibliotheek, La Haye (Pays-Bas). © 1999 Koninklijke Bibliotheek, National Library of the Netherlands illustration (livre), dessin, gravure, photographie ou reproduction illustrant un texte. Domenico di Michelino, Portrait de Dante Alighieri, la ville de Florence et l'allégorie de la Divine Comédie Représentation symbolique de la Divine Comédie de Dante : à gauche, l'enfer ; au fond, le paradis, auquel mènent les sept cercles du purgatoire ; à droite, la ville de Florence.Domenico di Michelino, Portrait de Dante Alighieri, la ville de Florence et l'allégorie de la Divine Comédie, 1465. Tempera sur toile, 232 × 290 cm. Duomo Santa Maria del Fiore, Florence. Scala/Art Resource, NY L'illustration représente une étape décisive dans l'histoire culturelle de la relation entre le texte et l'image : elle concerne tout élément pictural -- dessin, gravure ou photographie -- associé à un texte publié sur un support en papier. Son histoire est par conséquent éminemment liée à celle des techniques de reproduction, notamment à celle de l'imprimerie. Avant celle-ci, les manuscrits étaient décorés d'enluminures réalisées par des peintres ; les premiers livres imprimés furent d'ailleurs confiés aux enlumineurs, avant que la technique de la gravure sur bois ne fasse son apparition et permette les premières reproductions mécaniques. Le motif était dessiné sur la surface polie d'un bloc de bois, puis entaillé le long des contours. On obtenait ainsi des images en relief, qui étaient par la suite enduites d'encre ou de pigments et pressées contre un parchemin ou une feuille de papier. Ce procédé permit la reproduction des oeuvres ; les planches réalisées ainsi furent appelées des xylographies. Ne comportant que très peu de textes, la plupart des xylographies furent des ouvrages sommaires, véhiculant souvent un message religieux et destinés à un public peu lettré. 2 XVE ET XVIE SIÈCLES Christophe Plantin Né à Saint-Avertin, près de Tours, en France, Christophe Plantin (v. 1520-1589) entre en apprentissage chez l'imprimeur...
fouquet

« 2 XV E ET XVI E SIÈCLES Christophe Plantin Né à Saint-Avertin, près de Tours, en France, Christophe Plantin (v.

1520-1589) entre en apprentissage chez l’imprimeur Robert Macé II, à Caen, et y apprend la reliure et l’imprimerie.

Ils’installe en 1548 à Anvers, et débute comme artisan du cuir, confectionnant des reliures, des coffrets et autres écrins.

Il devient imprimeur en 1555.

En 1562, il est condamné pour avoirimprimé des ouvrages hérétiques et fuit à Paris.

De retour à Anvers en 1563, il fonde avec de riches bourgeois une société d’édition dont il devient le gérant.

Il imprime de nombreux ouvragesclassiques, plusieurs bibles en hébreu, des ouvrages liturgiques, etc.

En 1567, il travaille à la Bible polyglotte ou Bible royale (1568-1572), et devient architypographe du roi d’Espagne.

À sonapogée, l’imprimerie de Christophe Plantin compte 24 presses, plus de 100 ouvriers et de nombreux dépôts partout en Europe.

Les ouvrages de Christophe Plantin sont surtout célèbres pourleurs illustrations soignées (en 1566, il commence à utiliser la gravure en taille-douce).

À sa mort, celui qui a pour devise « par le travail, la persévérance » (« Labore et Constantia ») a publiéprès de 1 500 ouvrages (une cinquantaine par an).

Son successeur Jean Moretus a poursuivi son œuvre dans la tradition de son maître.

De 1610 à 1641, l’imprimerie connaît une nouvellejeunesse avec Balthasar Moretus I.Museum Plantin Moretus, Antwerpen Comme l'imprimerie, l'illustration apparut d'abord en Allemagne.

Le premier ouvrage illustré est un livre de fables d'Ésope, imprimé par Johann Zainer à Ulm (1476) ; celui-ci exerça une influence considérable sur l'histoire de l'illustration de livres. Parmi les autres grands ouvrages du XVe siècle figurent notamment les Maîtres chanteurs de Nuremberg (1493), qui requit plus de 1 800 gravures et le Chevalier de Turn (1493), illustré par Albrecht Dürer.

En France, l'imprimerie se développa tout d'abord à Lyon, puis à Paris.

À Lyon, les premières illustrations furent copiées sur des images allemandes, avant qu'un style propre ne s'affirme avec la Danse macabre de Mathieu Husz (1499).

L'illustration s'implanta plus lentement à Paris du fait de la résistance et du talent des enlumineurs qui gardaient la faveur des bibliophiles.

La Danse macabre (1485) publiée par Guy Marchand apparaît comme la plus haute expression de la gravure française au XVe siècle.

Les publications de l'éditeur Vérard, parmi lesquelles il faut citer l'Art de bien vivre et bien mourir, dominèrent la dernière décennie du siècle. Au XVI e siècle, l'imprimerie se développa et les livres illustrés devinrent de plus en plus abondants.

L'esthétique du livre s'affirma, influencée par la Renaissance.

Parmi les ouvrages italiens les plus remarquables figurent l'édition de Pétrarque de Gabriele Giolito (1544) et les Cento favole de Giovanni Verdizotti (1570).

L'influence italienne marqua le livre français et il appartint au typographe et écrivain Geoffroy Tory de réaliser la synthèse de ces apports : celui-ci parvint en effet à équilibrer texte et image dans un style sobre et élégant, dont les Heures de la Vierge (1525) et le Champfleury constituent de brillants exemples.

Au milieu du XVI e siècle, le livre français connut une renommée justifiée, les plus grands artistes de l'époque s'y essayant avec succès.

On doit ainsi au sculpteur Jean Goujon les images du Songe de Polyphile (1546) et du Vitruve (1547), tandis que les Métamorphoses d'Ovide constituent la plus belle réussite de Bernard Salomon.

L'imagerie populaire se développa et entraîna l'apparition des dominotiers, graveurs sur bois spécialisés dans la réalisation de ce type d'images.

En Allemagne, l'Herbier d'Otto Brunfels (1530) fut vraisemblablement le premier livre où l'illustrateur (Hans Weiditz) fut reconnu pour son talent ; l'ouvrage fut bientôt suivi par la Bible de Martin Luther (1534) illustrée par Lucas Cranach et Iconographia Regum Francorum (les Rois Francs, 1576), de Virgil Solis et Jost Amman.

Aux Pays-Bas, la Bible illustrée par Jan Swart et Lucas de Leyde (1528) et celle de l'imprimeur flamand Christophe Plantin (1568) comptent parmi les ouvrages les plus remarquables de cette époque ; en Angleterre, le Vésale (1545) illustré par Geminus et le Livre des martyrs publié par l'imprimeur John Day en 1563 sont considérés comme de véritables chefs-d'œuvre. La technique de la taille-douce commença à être employée à cette époque et tendit rapidement à supplanter la gravure sur bois.

Cette technique de gravure sur cuivre, réalisée à l'aide d'un burin, permet un meilleur rendu des détails.

L'une des premières œuvres l'employant est l'Apocalypse (1561) de Jean Duvet. 3 XVII E ET XVIII E SIÈCLES. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles