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L'image comme objet de l'imagination : la copie et le simulacre (Platon)

Publié le 27/02/2008

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platon

L’image comme objet de l’imagination : la copie et le simulacre (Platon)

 

Platon a pensé à l’image comme copie ou simulacre. Il s’était forcé à faire la différence.

 

Toute chose est une image, de même, nous sommes que des exemplaires. Biologiquement c’est vrai. Nous sommes porteurs de quelque chose (bactéries). La vie nous traite comme si on était des images (La disparition des loups, un loup meurt ok mais on parle de la disparition de l’espèce).    

 

Dans notre société, toutes les choses s’expliquent par la science (géométrie). Les objets géométriques ne peuvent pas être perçues. On ne perçoit pas de cercles mais des ronds, ce ne sont que des images, c’est approximatif. Je trace que l’exemplaire d’un cercle ou d’un carrée (car toujours le même) Le modèle est unique et les images ne sont pas parfaites et sont dans un nombre indéfinie. Devant chaque chose, il l’a réfère à un modèle unique qui pense auquel on ne peut que penser et qu’on ne peut pas voir (grâce à la parole). L’animal a affaire qu’à des images. L’être humain ne peut se rapporter qu’aux choses que par la pensée. Rien que le fait qu’on est une pensée en fait une image.

 

Platon préfigure la société dans laquelle nous sommes et le rapport avec lequel on a avec les images.

 

En quel sens ?

–      D’abord le rapport aux objets fabriqués :

Du point de vue du producteur des objets : la production de l’objet est d’abord intégralement géométrique (production mentale). L’objet est intégralement conçu par les ingénieurs.

Du point de vue de l’utilisateur : le consommateur demande un exemplaire d’un objet géométrique, il se représente une image. C’est pourquoi les ventes sont suscités par la publicité (parce qu’elle réduit l’objet à une image).

 

Le banquet « de l’amour » (éros= sexualité, désir)

Concours de discours, l’être est un être désirant. Mais que désire t-il ?

Le vivant veut toujours vivre, son désir est constant. Il désire l’immortalité

Aucun vivant n’est immortel biologiquement

2 façons de cesser de vivre :

-       produire une copie de lui, cellules qui se divise et qui disparaît (la mitose) => mode fondamental du cycle de la vie. C’est une mort : lorsqu’une bactérie se divise elle disparaît, on parle de division cellulaire

-       la mort avec cadavre, vie a disparue mais cadavre toujours présent

Tant qu’une cellule se divise, il n’y a pas de cadavre.

La vie ne disparaît jamais. Le vivant se perpétue. Dans la sexualité, il y a toujours un dépassement. Le corps se renouvelle constamment (mort et vie)

 

Image ? Nous sommes comme des images, nous sommes porteurs de notre espèce, nous transmettrons. Nous devons accomplir une structure. S’agissant d’humanité, il y a une reproduction double (physique et responsabilité) On transmet un flambeau (d’ordre éthique) sur les valeurs, on met en garde (dimension spirituelle). On se reproduire d’un acte intégrale.

L’immortalité biologique et culturelle au niveau de l’image de l’humain. Nous sommes immortels en temps qu’espèce

 

Cette image que nous transmettons se retrouve dans la beauté (ex : splendeur de l’image grecs dans les statuts)

 

Baudelaire : Si il y a de la beauté, il y a un au delà

 

Platon rattache la beauté à cette relation : perpétuation de soi, particulièrement chez les êtres développés.

La vie est orienté vers un au delà. Nous sommes des rescapés de la vie

 

Une pigeonne est capable d’ovuler face à l’image d’un pigeon, ca peut être rien qu’avec son reflet

C’est le même cas pour un rouge gorge avec une plume rouge

 

L’image est différente chez l’homme que chez l’animal qui lui est captif de l’image

 

Chez l’homme, identifié comme l’image, il fait l’expérience du néant

Derrière l’image, il y a de la pensée

L’homme a des concepts. La pensée domine l’image et donne un sens (ex : l’enfant et ses dessins). Pour l’être humain, il va avoir du leurre

Narcissisme : si on le pousse jusqu’au bout c’est la mort (mythe de Narcisse)

 

L’être humain naît prématurément cérébralement (le cerveau et encore en cours de constitution) Le cerveau ne maîtrise pas le corps.

Cette immaturité cérébrale va apprendre à utiliser son corps à partir d’une image de son corps (image spéculaire = image du miroir).

 

L’analyse de l’image chez l’enfant :

Il n’y a aucune conscience de son corps, il ne peut pratiquement rien en faire. Il sait seulement téter. Le cerveau à la naissance chez un animal est déjà fini (un paon sait mâcher lorsqu’il nait)

Le cerveau de l’homme va agir à travers l’image (1 ère de sa mère) : phénomène d’imitation à partir de l’image de l’autre

 

Il apprend l’humanité à travers l’image (un père, une mère) = l’image spéculaire

Représentation de soi, croit se reconnaître dans cette image.

La beauté est une aliénation : peur de perdre cette image

L’image peut être aliénant, être assujetti, capté par quelque chose d’autres

 

Jacques Lacan, cette image est la source du moi = blessure narcissique, blessure de soi

Idole : aliéné à une personne qui est une image

A partir de l’image spéculaire : identification imaginaire

 

Conscience + importance de l’image chez l’homme est ce qui diffère de l’animal

 

Si on dessine Dieu, c’est qui sera mortel. Interdit

Jésus est mort on peut le dessiner. Dieu plus fort que la mort.

Dans l’islam et le judaïsme, il est interdit de représenter la vie

Pourquoi ? Dans les ordres monastiques, les individus n’ont pas le droit de se regarder dans les miroirs pour éviter la tromperie de soi

La vanité (contemplation de soi, glorifier ce qui est faux)

C’est pour être indépendant du jugement de l’autre.

 

 

Rapport de l’image à l’immortalité de l’espèce

“                “          “   à la beauté (cf. art et imagination)

 

Platon : l’image comme copie

Au 1 er niveau : sens courant

Au 2 eme : tout espèces de choses doit être considéré comme des images

 

Cette copie doit mener au modèle, l’homme, image de Dieu.

Ikônes : mener aux modèles comme une figure géométrique ou comme une personne.

Si toute la valeur de l’image conduise aux copies, elles détournent du modèle. Cette image peut prendre sa place et détourner du modèle.

A ce moment là, l’image devient un leurre. Elle va se faire prend pour ce modèle. Elle va en faite l’en éloigner. Platon essaie d’analyser lorsqu’il se passe à partir d’une technique particulière de production de l’image (LE TROMPE ŒIL).

 

1° exemple : statut de la cathédrale de Reims, celle d’en haut sont déformer pour qu’elle soit bien visible et elles sont non déformer en perspective, on va la déformer. Crée une apparence qui ne comprend pas la réalité.

2° exemple : Le Parthénon, impression de régularité, les colonnes ne sont pas disposer de façon égales. Trompe œil de la peinture, palais des doges (bâtiments politiques), plafond peint (on croit que c’est des sculptures)

Les façades des maisons qui sont peintes, peinture autour des fenêtres

3° plafond des églises italiennes : peinture des personnages qui flottent dans l’air.

 

Au théâtre, il a souvent des trompes œil

Anamorphose : une image déformé complètement déformisable va être vue complètement visible en perspectives d’après un point donnée.

Cette image n’est pas une copie, ni un icône mais un phantasme (ou simulacre = image pas semblable)

La trompe œil est un simulacre, c’est ce qui imite l’apparence de la chose. Pour imiter l’apparence de la chose, on n’a pas besoin de connaître la chose. Ex : le sosie, au niveau politique ou militaire. Le sosie de Montgomery en Afrique du Nord pour tromper les nazis sur le débarquement)

Simulacre = reproduction de la pure apparence

On dira à un acteur qui joue bien l’apparence (ex : Christian clavier avec le rôle de Napoléon)

Peintures sont des trompes œil. La peinture imite l’apparence mais pas l’être, c’est un simulacre qui nous montre des anamorphoses. Ce qu’on voit est toujours déformé.

 

Le corps ne nous donne aucune vérité puisqu’on ne sait pas

Est ce que Platon nous indique ?

Si on considère la médecine, elle n’a rien avoir avec ce que le corps éprouve (2 corps, celui qui est objectif et scientifique et celui qui éprouve à celui qui produit des simulacres)

On n’a jamais affaire à la forme objective. Opposition entre la science objective et les expressions corporelles.

 

Le feu représente la chaleur, la vie, lumière et l’amour MAIS divin, puissance

Scientifiquement, le feu n’est rien d’autre que du gaz incandescent qui fait apparaître une flamme

 

La psychanalyse fait tomber les simulacres

Bachelard : 4 éléments (eau, terre, feu, air) n’est que dans l’imagination

 

Reflets sont aussi des simulacres

 

La perspective temporelle qui crée des illusions et des simulacres, elle contient plein de simulacres (le bon temps)

Le futur est angoissant. Le pessimiste et l’optimiste sont des simulacres. Le présent fuit. La perception du temps produit des simulacres.

La passion contient des illusions, elle produit des erreurs de perspectives.

La médecine est au niveau de la copie alors que la cuisine produit des simulacres

Même cas pour la philosophie (science) et les sophistes (opinion)

L’image est produite par le corps, à par le corps, à partir de cette opposition entre la copie et le simulacre

 

Conséquence politique :

1° Platon condamne un usage grec très important dans la cité, le théâtre qui représente les tragédies

Pourquoi ? Origines rituelles religieuses, la tragédie représente un rapport entre les hommes et les dieux. C’était gratuit, payé sur les impôts sur la richesse (liturgie)

Les hommes, les femmes et les esclaves y étaient tous conviés

 

Parce que la tragédie est un simulacre (le plus poussée) parce qu’elle présente que des apparences.

Le pire du semblant = êtres vivants réelles qui deviennent du semblants (simulacre) Il entraine les spectateurs dans ces apparences.

 

2° : Les tragédies met toujours en scène les passions, elle nous incite aux passions, et à entretenir nos passions.

Le simulacre le plus intégral met en scène les passions. Cette condamnation a été reprise par l’église catholique. Les acteurs de théâtre étaient excommuniés. Molière est mort sur scène, l’église a refusé les derniers sacrements et aucune cérémonie lors de son enterrement.

Eglise considérait que les acteurs n’avaient qu’une vie de débauche.

Contre exemple : Racine s’est converti, il est entré dans un couvent. Deux œuvres sur les oppositions des croyances païennes. Il est mort religieusement.

 

La tragédie est trompe œil car elle nous présente des êtres qui n’agissent pas vraiment qui font semblant d’agir.

Les passions sont des trompes œil, donnait une importance exagérée principalement au niveau du temps. Ce sont des excès et des erreurs de perspectives ont avoir avec le temps. (Une dimension exagérée puisque le présent ne dure pas).

 

Platon considérait qu’on devait interdire le théâtre à cause de l’effet trompe œil. Le corps ne nous donne aucune vérité sur nous même.

L’homme est la mesure de toutes choses. Platon avec son simulacre : éprouver son corps n’est pas connaître son corps. Toute passion constitue qu’il a déformation

Conséquences sur éducation : Il favorise des formes d’art essentielles à l’éducation qui constitue à faire des copies et non simulacre pour simuler une bonne éducation (mettre en œuvre le corps/logos)

Art qui produit des copies (bonne éducation) : architecture, invite à se tenir à se tenir droit à rôle édificateur.

Un intérieur reflète la personne. Bonne tenue lors d’une entrée d’un lieu religieux.

Sculpture : proportions mathématiques

Musique : 2 variétés à musique simulacre, musique copie de l’ordre mathématique.

Ce que nous entendons à mathématiques

Rapport entre 2 longueurs du corps, mesure sur la guitare.

Pour Platon : met en œuvre le corps, produit une certaine réalité

J-S Bach : La musique adoucit les mœurs

Musique militaire : valable pour les combats, rythmer lors des combats/ musique religieuse

C’est la copie et pas du simulacre : copie de la mise en œuvre logique, copie de la raison

Les arts qui font des copies et les autres qui les dérèglent. Régime staliniens + nazisme : régimes simulacres. Les arts copies considère comme les arts de la beauté véritable (raisonnement, rayonnement de l’ordre logique

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