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immunitaire, système - Anatomie.

Publié le 23/04/2013

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anatomie

« Les lymphocytes T et B ont la capacité de se « souvenir » d’une exposition antérieure à un antigène spécifique.

En effet, au cours d’une première réponse immunitaire à unantigène donné, un certain nombre de lymphocytes T et B n’interviennent pas directement et « sortent » du circuit pour devenir des cellules mémoire .

Ces cellules sont caractérisées par une très longue durée de vie (parfois plusieurs dizaines d’années).

Si une nouvelle exposition au même antigène a lieu, l’activation de ces cellulesmémoire permet une réponse immunitaire d’une part de mise en place beaucoup plus rapide, d’autre part de meilleure efficacité.

C’est sur ce principe qu’est fondée lavaccination. 2.2 Substances solubles Le système immunitaire comprend trois types de protéines en solution dans le sérum (la partie liquide du sang) ou dans les liquides extracellulaires des tissus.

Ce sont lesimmunoglobulines (ou anticorps), les cytokines et les protéines du système du complément. Il existe potentiellement une infinité d’immunoglobulines exerçant des fonctions d’anticorps : chacune se combine spécifiquement avec un antigène afin de permettre sonélimination de l’organisme.

Cette extrême diversité est une caractéristique du système immunitaire. Les cytokines sont des composantes solubles responsables de la régulation de la réponse immunitaire.

Certaines cytokines amplifient ou accroissent une réponseimmunitaire en cours, en général en provoquant la prolifération de cellules.

D’autres peuvent supprimer une réponse en cours ; en effet, comme beaucoup d’autressystèmes de l’organisme, le système immunitaire est soumis à des mécanismes de régulation qui lui confèrent une activité d’intensité appropriée quand cela est nécessaire,et le mettent au repos dans l’intervalle. Le système du complément est un ensemble d’environ vingt protéines présentes dans le sang, d’où elles peuvent diffuser vers les tissus.

Elles agissent d’une manière nonspécifique, bien que souvent de concert avec les immunoglobulines afin de permettre le développement d’une réponse immunitaire adéquate.

Lorsqu’un anticorps se lie àson antigène, les protéines du complément se lient au complexe ainsi formé, facilitant la phagocytose par les phagocytes (cellules capables de réaliser la phagocytose, àsavoir les neutrophiles et les macrophages).

Les protéines du complément peuvent également se lier seules à certaines bactéries ou cellules pour aboutir à leur destruction(cytolyse). 2.3 Organes Les organes et les tissus dont le rôle est spécifiquement immunitaire sont qualifiés de lymphoïdes.

Ils comprennent la moelle osseuse, le thymus, la rate, les ganglionslymphatiques et différentes structures annexées aux muqueuses (petits amas de cellules dans l’épaisseur de la paroi de l’intestin, amygdales, etc.).

Ils contiennentdifférentes variétés de cellules, dont certaines sont propres à un organe donné, tout en ayant la caractéristique commune de former et d’héberger les lymphocytes. La moelle osseuse et le thymus sont des organes lymphoïdes centraux, car ils sont responsables de la formation initiale des lymphocytes, pendant la vie embryonnaire etfœtale.

Il existe au départ, dans la moelle osseuse, des cellules souches, indifférenciées, dépourvues de caractères morphologiques et fonctionnels précis.

Certaines d’entreelles migrent dans le thymus pour se transformer en lymphocytes T (T = thymodépendants).

D’autres restent dans la moelle pour devenir des lymphocytes B (B =bursodépendants, l’organe responsable de leur production chez les oiseaux étant la bourse de Fabricius). Les autres organes lymphoïdes sont dits périphériques.

Une fois qu’un lymphocyte a terminé sa maturation dans la moelle ou le thymus, il se rend par voie sanguine dansl’un de ces organes, par exemple dans un ganglion du système lymphatique.

Là, il reste à l’état quiescent (au repos) tant qu’il ne rencontre pas l’antigène qui luicorrespond.

Mais, s’il entre en contact avec « son » antigène (éventuellement par l’intermédiaire d’une cellule présentatrice de l’antigène tel un macrophage), il est activé :il entre en fonction et se divise activement, de façon à créer une lignée de lymphocytes spécifiques de l’antigène. En général, après avoir été activé par le contact avec l’antigène dont il est spécifique, un lymphocyte B reste à l’endroit où il se trouve, en agissant à distance grâce auxanticorps qu’il sécrète et libère dans le sang.

À l’inverse, les lymphocytes T font l’objet d’une recirculation permanente (allers-retours entre les organes lymphoïdespériphériques, les vaisseaux lymphatiques et le circuit sanguin).

C’est ce mécanisme de recirculation qui permet à la lignée T, à partir d’un contact local avec un antigène,de diffuser la réponse à l’ensemble de l’organisme. 3 RÉPONSE IMMUNITAIRE Les différentes composantes du système immunitaire interagissent pour produire une réponse immunitaire efficace.

Certaines étapes de ce processus sont bien comprises,mais d’autres sont encore imparfaitement élucidées. 3.1 Immunité naturelle ou non spécifique Si un antigène provenant de l’extérieur, porté par une bactérie par exemple, traverse la première ligne de défense de l’organisme (la peau ou une muqueuse), il déclenched’abord les phénomènes de l’immunité non spécifique, qui s’exerce de la même façon quel que soit l’antigène.

L’immunité non spécifique est assurée d’une part par lescellules qui pratiquent la phagocytose (les granulocytes neutrophiles et les macrophages), d’autre part par les protéines du complément.

Il peut par ailleurs exister uncertain degré de stimulation non spécifique — donc inhabituelle —, des lymphocytes B, aboutissant à la sécrétion d’anticorps polyvalents. 3.2 Immunité acquise ou spécifique Parfois, cette première réponse n’est pas suffisante pour maîtriser le micro-organisme agresseur.

Les macrophages interagissent alors, par le mécanisme de présentation del’antigène à leur surface, avec les lymphocytes T-CD4, afin d’activer l’immunité spécifique, plus efficace.

Ce phénomène peut prendre place au point d’invasion, mais lemacrophage peut également emprunter la circulation sanguine et lymphatique pour gagner un ganglion lymphatique (où sont stockés de très nombreux lymphocytes). L’immunité spécifique ainsi activée, orchestrée par les lymphocytes T-CD4 (ou T auxiliaires), se fonde principalement, d’une part sur la production d’anticorps, d’autre partsur la destruction des bactéries ou des cellules infectées par des virus par les lymphocytes T-CD8 (ou T cytotoxiques).

Parallèlement, certains lymphocytes s’isolent desautres et se remettent dans un état de repos qui peut persister des années, voire toute la vie.

Ils forment des cellules dites mémoire, spécifiques de l’envahisseur. Habituellement, le système immunitaire prend le dessus sur les bactéries, les virus, les champignons microscopiques et les parasites, et la maladie est contrôlée.

Desmécanismes d’autorégulation entrent alors en jeu afin de stopper la réponse immunitaire.

Les cytokines jouent un rôle très important dans ce processus. 4 PATHOLOGIES Le système immunitaire peut être atteint soit sur le plan quantitatif, par insuffisance de fonctionnement (déficit immunitaire) ou au contraire par excès (hypersensibilité),soit sur le plan qualitatif (maladie auto-immune).

Par ailleurs, du fait de ses propriétés naturelles, il rend difficile certains traitements médicaux et, plus particulièrement,provoque le rejet de greffe.

Enfin, il existe des rapports complexes entre le système immunitaire et le cancer. 4.1 Déficits immunitaires. »

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