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impressionnisme (art) - beaux-arts.

Publié le 14/05/2013

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impressionnisme (art) - beaux-arts. 1 PRÉSENTATION impressionnisme (art), mouvement pictural né en France, dans le dernier tiers du XIXe siècle, en réaction contre la peinture académique officielle. L'impressionnisme désigne cependant moins une école à proprement parler qu'une tendance qui a entraîné derrière elle toute une génération d'artistes et ouvert la voie aux révolutions stylistiques du début du XXe siècle. Par extension (contestée par nombre de musicologues), le terme désigne également un certain style de musique apparu au début du XXe siècle. Voir impressionnisme (musique). 2 D'UN TABLEAU AU MOUVEMENT Monet, Impression, soleil levant La lumière déstructure les éléments du tableau tandis que la touche, large et fragmentée, vient se plaquer sur un fond formé de grandes plages vaporeuses. L'évocation des effets lumineux se répercute sur la surface de l'eau et baigne la toile d'une atmosphère brumeuse. Présentée en 1874, lors de la première exposition impressionniste, l'oeuvre fut l'objet des moqueries de Louis Leroy, journaliste au Charivari. Ce dernier, ayant qualifié la manière des peintres rassemblés d'« impressionniste «, fut à l'origine du nom du mouvement.Claude Monet, Impression, soleil levant, 1872. Huile sur toile, 48 × 63 cm. Musée Marmottan, Paris. Archivio Iconografico, S.A./Corbis C'est au titre d'un tableau de Claude Monet, Impression soleil levant (1872, musée Marmottan, Paris), que l'impressionnisme doit son nom. En mai 1874 se tient en effet dans les ateliers du photographe Nadar, boulevard des Capucines, une exposition de jeunes peintres indépendants, parmi lesquels figurent Claude Monet, Paul Cézanne, Pierre-Auguste Renoir et Alfred Sisley. Partageant la même approche picturale, à savoir le rendu du plein air et l'effet que produisent les variations constantes et imperceptibles de la lumière sur les éléments, ils avaient dû se constituer en société anonyme pour faire face à leur exclusion systématique des salons officiels. La manifestation provoque un scandale retentissant et donne tout loisir aux critiques d'art (qui ne voient dans ces toiles que des croûtes semblant « avoir déclaré la guerre à la beauté «) de manifester leurs railleries et leur mépris. C'est ainsi que le journaliste Louis Leroy, tournant en dérision le tableau de Monet, s'exclame dans la revue le Charivari : « Impression... J'en &e...

« Dès le début des années 1860, le terme « impression » est au cœur de toutes les conversations des jeunes peintres, qui se retrouvent autour d’Édouard Manet, au café Guerbois puis au café de la Nouvelle-Athènes.

Sans théorie esthétique véritable, ces artistes travaillent à une nouvelle manière de peindre liée à une nouvelle manière de voir.

La vision en plein air, sans cesse renouvelée par les variations de la lumière, l’impression fugitive à saisir deviennent pour eux le véritable sujet à peindre. À cet effet, ils puisent à plusieurs sources, s’inspirant des œuvres d’Eugène Boudin, de Johan Barthold Jongkind et de Camille Corot, des tableaux de l’école de Barbizon ou encore de ceux de Courbet et de Manet, dont les thèmes empruntés à la vie quotidienne leur ouvrent la voie.

Il s’agit pour eux de retranscrire une sensation immédiate et, pour ce faire, ils définissent peu à peu l’espace par une décomposition des tons, une fragmentation des touches suggérant formes et volumes au détriment du dessin.

Appliquant ensuite les théories du chimiste Eugène Chevreul (1839) sur le cercle chromatique et le mélange optique, ils se limitent aux couleurs primaires (rouge, bleu et jaune) et leurs complémentaires (orangé, violet et vert), dont la juxtaposition sur la toile permet de rendre toutes les vibrations de l’atmosphère. Nombreuses sont ainsi les œuvres, antérieures à 1874, qui contiennent en germe les conquêtes de l’impressionnisme — notamment les toiles peintes en 1869 à « La Grenouillère », dans l’île de Croissy, près de Bougival, par Renoir ( Grenouillère, collection Oskar Reinhart, Winterthur, Suisse, et National Museum, Stockholm) et par Monet (Metropolitan Museum of Art, New York).

Et lorsque Pissarro et Monet, fuyant la France en guerre pour se réfugier à Londres, peuvent admirer les peintures de Turner et de Constable, cette découverte ne sera que le « révélateur » d’un style déjà largement élaboré. 4 MONET, CHEF DE FILE Pissarro, Jardins de l'Ermitage à Pontoise Installé à Pontoise entre 1872 et 1882, Camille Pissarro fut l'un des plus célèbres représentants du mouvement impressionniste.

La couleur permet à elle seule de suggérer la présence et lescontours des divers éléments du tableau.

La toile de Pissarro rejoint notamment l'esthétique que développa Claude Monet, qu'il rencontra à l'Académie suisse en 1859.Camille Pissarro, Jardins del'Ermitage à Pontoise, 1879.

Huile sur toile, 55 × 65,5 cm.

Musée d'Orsay, Paris.Bridgeman Art Library, London/New York À son retour d’Angleterre, Claude Monet s’installe à Argenteuil jusqu’en 1878.

À bord d’un bateau aménagé en atelier, il travaille sans relâche sur le motif, cherchant inlassablement — malgré les difficultés financières et les réactions hostiles du public — à rendre les effets lumineux du ciel et de l’eau, la vibration colorée de leurs effets changeants ( Voiliers, Régates à Argenteuil, 1874, musée d’Orsay, Paris).

Le miroitement des eaux et, de manière générale, l’élément fluide comptent désormais parmi les thèmes majeurs des peintres impressionnistes qui viennent tour à tour travailler auprès de lui à Argenteuil.

Bien qu’il reste à l’écart de leurs expositions, Édouard Manet rejoint le petit groupe au cours de l’été 1874, et sa peinture se voit dès lors relevée d’une luminosité nouvelle. Sisley, le Pont de Moret Représentative de l'attachement de Sisley pour le motif du pont de Moret, qui lui inspira de très nombreux paysages, cette toile est également significative de la manière des dernières années du. »

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