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l'inachèvement

Publié le 09/04/2013

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L'inachèvement L'inachèvement est le caractère de ce qui n'est pas achevé. On entend par achever, toute action qui est finit. Par définition une action inachevée est donc une action qui a commencée à être entreprise, mais qui n'est pas finit. Il semble que pour certaines choses il est facile définir si elles sont inachevés, alors que pour d'autres, la question est bien plus complexe. Par exemple, il parait facile de définir si une maison est finit, alors que juger de l'achèvement d'un homme, ou d'une société l'ai beaucoup moins. Ce mot est souvent utilisé avec une connotation négative, puisqu'il souligne qu'une chose n'est pas finit. Or, une chose non finit semble être un mal, car elle risque de ne pas répondre à ce pourquoi elle a été fabriquée. Par exemple, une maison sans toit est inutile, un mur peint à moitié n'est pas beau, une voiture non finit ne fonctionnera pas. Ceci dit, l'expression « achever un homme « ne signifie t-elle pas lui donner la mort ? Si l'achèvement peut être un mal, cela nous forces à nous interroger sur le fait que l'inachèvement pourrait être un bien ? Nous allons étudier cette question, d'abord, à travers l'inachèvement des oeuvres littéraire : nous verrons donc qu'il est un mal, puisqu'il apporte une certaine souffrance au lecteur. Ensuite nous analyserons pourquoi est ce que l'homme est un être inachevé, et surtout qu'est ce que cela lui apporte. Enfin, nous verrons qu'il existe une forme d'inachèvement voulue, et nous tacherons de comprendre ce qu'elle apporte à travers l'exemple d'un film. L'inachèvement d'une oeuvre déroute le lecteur. Les écrits inachevés sont souvent confinés dans les marges de la littérature. C'est François Bott, auteur philosophe contemporain, qui en fait la remarque : pour lui, une oeuvre inachevée est comme « des points de suspension qui courent à l'infini « ; il va même jusqu'à dire que cela provoque une impression douloureuse. Nous allons tacher d'expliquer pourquoi. L'inachèvement involontaire (en cas de mort prématurée, par exemple) est d'abord douloureux car il est marqué par un caractère irréversible. L'auteur d'un livre transmet un message, et les lecteurs se contentent de suivre le chemin que l'auteur a balisé. De ce fait, la lecture s'apparenterait à la recherche d'un sens voulu par l'auteur puisque la plus part du temps, l'interprétation d'une oeuvre littéral est plutôt limité. C'est là ou les textes inachevés posent un problème. Ainsi, quelque chose manque à la lecture : le sens voulu par l'auteur n'est pas finalisé. Ce manque crée cette « impression douloureuse « dont parle Bott. Le lecteur est dérouté par cet inach&eg...

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