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L'inconscience m'excuse-t-elle ?

Publié le 04/10/2010

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 LE TRAVAIL DE PREPARATION DE LA DISSERTATION I - LECTURE DU SUJET II - LA PROBLEMATIQUE   INTRODUCTION 1) Légitimité de la question 2) Position du sujet 3) Analyse des termes du sujet (utiliser le travail de préparation) 4) Problématique   DEVELOPPEMENT I) Je ne suis pas responsable de ce dont je n'ai pas conscience A) Responsabilité, conscience et liberté B) Les différents types de responsabilité C) Le principe de l'engagement minimal et ses conséquences TRANSITION   II) Responsabilité, inconscience et ignorance A) La perte de conscience B) Responsabilité et prévoyance C) Le problème des conséquences indirectement intentionnelles D) Le devoir de savoir TRANSITION   III) Responsabilité et oubli B) L'inconscient C) Je suis responsable de ce que je suis   CONCLUSION

 

« conséquences, dont je ne me rends pas compte et qui n'est pas le fruit d'une libre décision ? II - LA PROBLEMATIQUE 1.

Significations, sous-entendus, présupposés du sujet - Se poser toujours la question à propos du sujet : pourquoi me pose-t-on cette question? - Répondre de quelque chose ou de quelqu'un suppose décision, consentement, c'est-à-dire conscience. La responsabilité relève de la conscience d'un sujet qui perçoit et accepte les conséquences de ses actes.Pourtant, il est des situations où cette conscience semble quelque peu atténuée, voire abolie (exemples dela débilité mentale, de la perte de connaissance, de l'oubli, de l'ignorance, etc.), au point que laresponsabilité du sujet pourrait être supprimée ou annulée.

Peut-on, par exemple, considérer commeresponsable une personne qui n'avait pas conscience des risques encourus, ou qui a agi sous l'emprise de lacolère, de la passion amoureuse ? - Qu'est-ce qui est supposé dans la question ? Quels sont les sous-entendus de l'énoncé ? La question sous-entend que la non conscience d'une chose, d'un état, d'une situation pourrait constituer unmotif d'irresponsabilité – civile, pénale et / ou morale – et que seul l'auteur d'un acte issu d'une libre décisionest responsable.

Pourtant, le motif de l'inconscience peut être difficile à établir et peut même constituer uneexcuse facile, une forme de mauvaise foi.

La question posée nous invite donc à réfléchir sur une évidenceapparente (n'est responsable que celui qui est conscient de ce qu'il fait) : ne sommes-nous pasresponsables de notre non conscience ou de notre inconscience ? 2.

Recherche du domaine d'étude où le sujet prend sens - Domaines concrets : juridique (on distinguera la responsabilité civile et la responsabilité pénale), moral. 3.Questionnement du sujet - Comment pourrais-je prendre une décision libre sans en avoir conscience ? Ne peut-on pas distinguer différents niveaux ou degrés de conscience qui impliqueraient ou non la responsabilité de l'agent ? Ainsi,sommes responsables pour un acte consécutif à une perte de conscience ? Suis-je véritablement l'auteurd'un acte dont j'ignorais les causes et les conséquences possibles ? Suis-je, enfin, responsable d'un acteprovoqué par mon inconscient ? N'y a-t-il pas un devoir de conscience, de sorte que je serais responsablede mon absence de conscience ? Mais de quelle responsabilité parlons-nous ? S'agit-il de la responsabilitécivile, pénale ou bien morale ? 4.

Choix du problème fondamental - Ces multiples interrogations débouchent sur une question, une énigme, une aporie fondamentales : la question posée renvoie au problème des conditions d'imputabilité de nos actes et omissions.

Si l'expression "ne pas avoir conscience " signifie la perte de la liberté, la question de la responsabilité devient celle de lalégitimité ou de l'illégitimité de cette perte.

La perte de ma conscience et de ma liberté est-elle due à unempêchement, à une défaillance, à une contrainte subie ou à une faiblesse consentie ? 5.Détermination de l'enjeu (l'enjeu est le gain de pensée apporté par la formulation d'un problème; de la solution que nous choisissons au problème philosophique défini précédemment dépendent des choix de vie fondamentaux) - Il en va de notre liberté et de notre dignité : ne sommes-nous pas responsables de notre propre inconscience ? Si tel n'est pas le cas, est-ce que je ne risque pas d'arguer de ce manque de consciencepour fuir mes responsabilités ? Et le motif d'irresponsabilité ne me retire-t-il pas, d'un certaine façon, monhumanité ? 6.

Choix de l'idée directrice devant guider la dissertation - Nous tenterons de montrer que je puis être responsable, dans certaines circonstances, de ce dont je n'ai pas conscience. 7.

Plan détaillé : a) Choix du type de plan : plan progressif.

Passer en revue les situations où l'expression " ne pas avoir conscience de " pourrait avoir un sens et se demander, à chaque fois, si elles peuvent exclure que je soisl'auteur de l'acte dont je n'ai pas conscience.

Montrer que les critères de la responsabilité peuvent varier enfonction des situations.

Distinguer différentes formes de responsabilité. b) Etablissement du plan détaillé (Cf.

Rédaction). »

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