Indice des prix en économie

« chaque poste est affecté d'un coefficient de pondération.

En•1975, les produits alimentaires représentaient 28,6 p.100 du budget type (au lieu de 42,8 p.

100 dans l'indice pré­ cédent : 1962 = 100), les produits manufacturés 44,3 p.

100 (contre 39,5 p.

100) et les services 27,1 p.

100 (au lieu de 15,2 p.

100).

Cette pondération est dite variable, car elle doit être révisée chaque année pour tenir compte des modifications intervenues dans les dépenses des Français, de l'apparition de pro.duits nouveaux, etc.

4 Chaque mois les enquêteurs de l'INSEE effectuent 160 000 relevés de prix dans 108 agglomérations (tirées au sort).

25 000 points de vente sont ainsi inspectés : marchés, coopératives de consomm~tion, petits détaillants, grandes surfaces, etc.

L'authenticité de ces relevés n'est mise en cause par personne.

Les manipulations ont lieu à un autre niveau, lorsque le gouvernement bloque les prix de tel ou tel produit pour empêcher l'indice de fran­ chir le seuil fatidique qui déclenche une augmentation de salaires.

5 Pour leur part, les syndicats mettent désormais l'accent sur la composition de l'Indice, qui n'est pas, selon eux, véritablement représentatif des dépenses réelles des tra­ vailleurs.

C'est particulièrement vrai pour les " smi­ cards ..

(dont le salaire de base est indexé sur l'indice des 296 postes).

La CFDT conteste le principe même de l'indexation qui élude la référence au rapport social (patronat-salariat) qu'exprime le salaire .. »