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L'industrie navale

Publié le 12/08/2013

Extrait du document

l'architecte naval est un ingénieur

en charge de la conception d'une

structure flottante à partir d'un

cahier des charges convenu avec

l'acquéreur et spécifiant entre

autres, la charge pouvant être

transportée, la durée mise pour

effectuer un trajet et le cout de la

construction tout en se pliant aux

contraintes techniques,

réglementaires et de sécumé.

Typiquement l'armateur soumet son

cahier des charges à l'arch~ecte. Ce

dernier commence alors ~ créer une

esquisse ayant déjà une certaine

allure et quelques dimensions en

s'aidant de structures préexistantes.

Une fois l'esquisse validée par

l'armateur, l'architecte passent

l'avant-projet. déjà plus précis, où il

spécifie les dimensions, les volumes,

les dispositions, les matériaux. etc.

« Exemple de plan de bateau de plaisance la prochaine saison de navigation.

Malgré ces pauses, ses pertormances diminuent et nécessitent des visites régulières en ctJ/e sèche pour le débarrasser des animaux incrustés, renouveler le zinc, le repeindre .

D'autres vis~es dans un chantier à intervalles plus espacés sont nécessaires pour changer certaines pièces, tester la résistance, le câblage électrique, vérifier la conform~é des installations aux réglementations.

Il doit aussi rentrer en chantier pour réparations en cas d'avarie s11 n'est pas dédaré • perte totale •.

En fin de vie, un bateau est démantelé pour recyder les différentes parties le constituant.

le départ de certains bateaux célèbres ou ayant remportés 1-------------r------------...,.-----------__, des batailles pour la casse peut être simplement une prise d'air) et par conséquent de toute l'artillerie .

la différenciation des navires explose à la révolution industrielle avec l'arrivée de nouvelles méthodes de propulsion et de construction.

les caractéristiques des bateaux dépendent maintenant de leurs fonctions futures aussi bien dans le domaine de la pèche, du commerce ou dans le domaine militaire.

ARMEMENT n LAHCEMENT D'UN NAVIU l'armement d'un navire est la dernière étape de sa construction pendant laquelle on effectue les travaux cie finition Oa peinture, la pose des canaux de sauvetage, etc.) mais aussi les dernières étapes avant le départ du bateau (faire le plein de carburan~ s'approvisionner en nourriture et en eau, etc.).

Une fois la construction de la coque et des superstructures d'un navire finies, celui-ti est mis à l'eau pour la première fois.

Cette étape s'appelle le ltJMetHIIt .

En général, les navires sont construits sur un terrain indiné perpendiculaire à une étendue d'eau pour pouvoir les laisser glisser dans l'eau en enlevant les éléments les retenant.

Cette opération est très délicate et peut compromettre tout le travail du chantier naval si le plan d'eau n'est pas suffisant Quant aux bateaux trop grands ou trop lourds, ils sont construits dans une cale sèche qui est remplie d'eau pour le lancement Certaines finitions ne sont effectuées qu'une fois le bateau à quai.

INVENTAIRE DES TYPES DE BATEAUX NAVIRES DE COMMERCE les navires de commerce se divisent en plusieurs catégories .

• les navires cargo destinés à transporter des cargaisons séches tels les cargos polyvalents, les porte­ ctllltHeurs, les vraquiers, les navires frigorifiques et les rouliers, ou des cargaisons liquides tels les pétroliers, les chimiquiers et les méthaniers.

• les navires à passagers servant soit pour le transport tels les bateaux-bus, les bacs, les paquebots cie ligne, les navires à grande vitesse, ...

ou au tourisme comme les bateaux­ promenade et les paquebots.

• les navires cie service ne transportant ni des marchandises ni des passagers et fournissant un service so~ à un autre bateau (les re_,eurs, les bateaux- phares, etc.) ou à une personne Oes bateaux de sauvetage, les bateaux pilotes, etc.).

IAnMEIIIS Dl GUERRI les navires de guerre font partie de la force militaire d'un pays et sont soit des navires de surface ou à effet de surface ou des sous-marins.

leurs missions peuvent être militaires (démonstration de force, destruction d'un trafic marchand, protection de convois), diplomatiques (accompagnement d'une autor~é politique), de police (lutte contre les trafics illicites et contre la piraterie), humanitaires (aide en cas de désastre naturel) ou de service publique (sauvetage en mer, lutte contre la pollution).

les missions dépenclent des caparnés et des spécialisations des bâtiments, les types les plus courants sont les frégates, les porte-aéronefs et les porte-avions, les sous-marins et les patrouilleurs .

Ces bateaux sont souvent de dimensions rédu~es et dotés cie cales suffisamment grandes pour avoir une bonne autonomie, le poisson péché est soit conservé dans la glace ou traité sur place pour faciliter sa vente à port.

Ils sont dassés selon le type de poisson péché (thoniers, sardiniers, crevettiers, baleinier, langoustier), la méthode de pêche (chalutier, bolincheurs) ou leur origine ou caractéristiques techniques Il existe aussi des bateaux destinés aux loisirs tels les voiliers et les yachts et d'autres à la compétition.

RÉPARATION ET DÉMOLITION NAVALE Durant sa vie, un bateau connail des périodes durant lesquelles il est en attente au port pour chargernen~ déchargement ou pour hiverner avant chargé d'émotion notamment pour l'équipage qui s'attache à son navire, néanmoins, ce processus a d'Importants avantages économiques et écologiques qui le rendent indispensable.

Certains navires réussissent néanmoins à y échapper et sont transformés en musées telle croiseur français Colbert.

la démolition était effectuée déjà pour les premières constructions mais sa difficulté augmenta avec l'amélioration des techniques .

Quand des morceaux des coques en bois sont récupérables, ils sont utilisés pour construire de nouveaux navires ou du mobilier, sinon, la coque est brûlée pour extraire le cuivre qui est recydé.

les coqws e• llder, encore plus dures à démanteler, doivent être coupées en morceaux avant de pouvoir les refondre .

le chantier de démolition do~ réunir plusieurs conditions : avoir un bassin d'échouage suffisamment grand avec de bonnes marées, être facile d'accès pour permettre le départ des matériaux, ne pas gêner (bru~ et odeurs), avoir une main d'œuvre peu chère.

la plupart des chantiers actuels se trouvent dans les pays en voie de développement lES PRINCIPAlES INDUSTRIES NAVALES ET LES PERSPECTIVES , DE MARCHÉ L'INDUmiE NAVALE EUROPiENNE FACE À LA CONCURRENCE ASIAnQUE Depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, l'Industrie navale européenne s'est vu concurrencer par les pays asiatiques, notamment le Japon, la Corée du Sud et aujourd'hui la Chine.

la part cie l'Europe dans le marché mondial a diminué de 23 % en 1993 à 15 %aujourd'hui.

Forts du faible coût de leur main d'œuvre et de leur organisation du travail, le Japon et la Corée de Sud ont réussi à devenir, en moins de trente ans, les premiers constructeurs de navires au monde produisant environ 80 % des navires réguliers .

Tandis que la Chine maintient une progression croissante de sa production et a réussi à se positionner à la troisième place mondiale .

Ainsi, depuis la fin des années 1980, pour faire face à cette concurrence et éviter de réduire leurs activités, les chantiers européens ont dû se spécialiser dans la construction de navires à forte valeur ajoutée tels les paquebots, les transbordeurs à passagers, les méthaniers et les pet~ navires spécifiques qui ne représentent qu'une faible fraction du tonnage des navires standards constru~ dans le monde.

Mais depuis, le Japon et la Corée du Sud ont réalisé d'Importants progrès pour la modernisation et pour l'amélioration de la productivité et commencent à s'Intéresser à la production de navires à haute valeur ajoutée que les nouveaux pays producteurs ne peuvent fabriquer.ll parait alors nécessaire aux producteurs européens de réorganiser leur travail pour rester compét~ifs en créant par exemple des alliances entre grands groupes Oe norvégien Aker Yards et les Chantiers de l'Atlantique français), en pratiquant la sous-traitance et en liant d'étroites collaborations entre les chantiers de l'Europe de l'Est et cie l'Ouest pour allier les faibles coûts de production aux techniques innovantes.

Aujourd'hui, la production allemande, la plus grande en Europe, ne représente que 5 % du marché mondial et se positionne à la quatrième place.

En Suède, qui occupa~ il y trente ans la deuxième place mondiale après le Japon, il ne reste plus que des usines de réparation et d'équipement naval et quelques chantiers de navires de guerre.

Alors qu'en Grèce il ne reste que quelques usines de réparation.

La France, quant à elle, a réussi à maintenir, et pour la troisième année consécutive, une croissance rapide grâce aux grosses commandes .

l'activité de ce secteur y a augmenté de 22 %en 2007 et il est prévu qu'elle progresse cie 25% en volume en 2008.

L'INDUmiE NAVAII AMiiiCAINE L'industrie navale américaine est quasiment inexistante dans le secteur civil avec tout juste 3 %de la production mondiale mais fortement présente pour la construction de bâtiments militaires où elle occupe la première place mondiale avec 35 % de la production.

le grand repli du système américain sur lui-même (production inadaptée, trop complexe et trop coûteuse, destinée au marché domestique et l'unicité du dient : l'État américain) se répercutent sur la qual~é des prestations : budgets dépassés, délais non respectés, mais empéchent surtout le développement du secteur et la compé~ivilé des États-Unis en matière d'innovations technologiques.. »

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