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Les infections cutanées (TPE)

Publié le 28/08/2012

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Les verrues sont dues à un virus filtrant ou papillovirus. Elles touchent les doigts, les mains et la plante des pieds, mais peuvent régresser spontanément. Les verrues se trai tent avec des substances caustiques comme le nitrol. Si elles persistent, deviennent gênantes ou douloureuses, ou encore si elles prolifèrent, la consultation d'un dermatologue s'impose. Celui-ci procédera à leur ablation sous anesthésie, soit par coagulation, au bistouri électrique, par thermocautère ou par électrocoagulation, ou encore sans anesthésie par cryothérapie (froid) avec de l'azote liquide.

« jambes.

Le grattage répété provoque des suinte­ ments qui peuvent être cause d'infection, voire de surinfect ion.

Dans le cas d'un eczéma de contact, on commencera par suppr imer tout contact avec l'allergène.

Il existe toute une gamme de produits aux vertus anallerg iqu es qui permettent d'éviter les allergies banales.

Les réactions allergiques cutanées étendues ou persistantes nécessitent un traitement médical qui sera à la fois local (cor­ ticoïdes) et général (ant ihistaminiq u es pour sou­ lager le prurit).

Il faut savoir que le stress n'est pas étranger aux manifestations allerg iqu es.

Les furoncles Les furoncles sont dus à des staphy locoques qui envahissent l es follicules pileux (poils ou che ­ veux) et provoquent la formation de pus.

La peau se tuméfie et toute la zone périphérique devient douloureuse.

Le furoncle mûrit et une goutte de pus se forme au centre, par où tout le pus va ensu ite s'éliminer.

Reste alo rs, adhérant aux parois du follicule pileux, un petit trou jaunâtre , le bour­ billon, qui lui aussi va s'éliminer ou qu'on retirera avec une pince à épiler préalablement désinfec­ tée.

Le bourbillon lais sera en s'éliminant un cra ­ tère qui se comblera en quelques jours, mais une petite cicatrice sub istera car le furoncle touche le derme moyen.

En présence d'un furoncle , ne ten­ tez pas d'accélérer le processus de gué rison en le pressant pour le vider.

Vous risquez d'aggraver l'in­ fection.

Au premier stade, vous nettoierez la zone inflammatoire avec de l'eau distillée (ou bouillie) et des antiseptiques loca ux; au stade plus évo lué, vous app liqu erez une pommade à base d'antibio­ tiques que vous consei llera votre pharmacien.

Une fois que l e furoncle s'est vidé, nettoyez doucement avec un coton imbib é d' eau bouillie tiède ou un antiseptique.

Couvrez avec un panse­ ment stérile non hermétique.

Renouvelez fré­ quemment le pansement.

L'herpès L:herpès est une affection virale , provoquée par le virus Herpes simplex.

Après contam ination, le v irus demeure en permanence dans les ganglions rachi­ diens et se manifeste dans la même zone que la Le virus de ......

l'herpès, une fois installé dans l'organisme, y vit à l'état de latence.

Il se manifeste chaque fois que les défenses immunitaires sont occupées à combattre une autre maladie.

' Cette main à la peau recouverte de vésicules et de squames est celle d'une femme qui souffre d'eczéma.

Cette affection cutanée de nature allergique est favorisée par le stress.

première fois dès qu'une altération de l'état géné­ ral entraîne une baisse des défenses immunitaires de l'individu , par exemple lorsque l'organisme est occupé à combattre un autre virus , comme celui de la grippe, ou encore à la suite d 'une expos ition prolongée au soleil.

L:herpès se localise très souvent dans la zone péribuccale , c'est-à-d ire autour des lèvres- c' est ce qu'on appelait jadis les " boutons de fièvre » ­ ou du nez.

La peau rougit, se gonfle et se couvre de petites vésicules remplies d'un liquide extrême­ ment contag i eux.

En séchant , l es vésicules for­ ment une croûte .

Le traitement de l'herpès est local ou, selon les cas , local et général.

Le traite­ ment local a pour but d'assécher les vésicu les.

On utilisera par exemple de l'héxomédine , du boras­ tyrol, du dermacide liquide di lué ou encore de l'éther.

On saupoudrera ensuite les lésions avec une poudre inerte.

Les impétigos Les impétigos sont des dermatoses (infections cutanées ) très contagieuses.

Ils sont dus soit à des staphylocoques , soit à des streptocoques, voire aux deux.

Ils se manifestent par des vésicu lopustules qui se recouvrent de croûtes brunâtres et vernis­ sées (dans le cas de l'impétigo staphylococcique ) ou jaunâtres (impétigo streptococcique).

Quel que soit le t ype d'impétigo , il est nécessaire de prendre des mesures prophylactiques générales.

L:entou­ rage du malade ne doit partager avec lui ni les ser­ viettes de toilette, ni les verres, ni les assiettes, ni les couverts.

Le traite ment pourra être local , ou local et général (adminis tratio n d'ant ibiotiques) .

La gué rison intervient en 8 à 15 jour s.

Les verrues et le pied d'athlète Les ver rues sont dues à un virus filtrant ou papi llo­ virus.

Elles touc hen t les do ig ts, les mains et la plante des pieds, mais peuvent régresse r spontané­ ment.

Les verrues se trai tent avec des substances caust iqu es comme le nitro!.

Si elles persistent, deviennent gênan tes ou douloureuses, ou encor e si elles prolifèrent, la consultation d'un dermato ­ l ogue s 'impose.

Celui-ci procédera à le ur ablation sous anest hésie, soit par coag ulation , au bistouri électr iqu e , par thermocautère ou par é lectrocoa­ gulation, ou encore sans anest hésie par cryothéra ­ pie (fro id) avec de l'azote liquide .

Les mycoses cutanées (dues à de nombreux types de champ ignons) sont tr ès répandues.

Le pied d'athlète, par exemple, est dû à Tricoph y­ ton interdigitalis qui peut s'attraper notamment dans les piscines.

Il affecte le pied et apparaît sou ­ vent au niveau du 4' espace interdigita l.

Il se caractéri se par un épaississement de la couche cornée de la peau sur les faces latérales des ortei l s.

Il est nécessaire de procéder à des bains de pieds dans l'eau chaude salée, puis d'app liqu er une poudre antimyco sique qui absorbe l'humidit é.

Les panaris Le panaris est une infec t ion aigu ë (due souvent au staphy locoque doré) qui affec te les doigts ou les ortei ls , à la limite de l'ong le e t de la peau.

Il ne doit jamais être pris à la légère car il compor te des risques de séque lles pouvant aller jusqu'à la rai­ deur ou à l'amputation .

Le traitement d'un panaris est du ressort du médecin, qui décidera s'il fa ut administrer une ant i b ioth ér apie ou pratiquer une excision.

En cas de coupur e profonde à la limite de l'ong le, il faut désinfecte r soigneusement la blessure.

Si le doigt est inflammé et rouge , app li­ quez des pansements humides et chauds et trem­ pez la main ou le pied dans de l'ea u bouillie addi ­ tionnée d'eau de Javel ou d' un antisep tiqu e.

Si la douleur provoque des pulsations, il fa ut consul t e r un médecin.. »

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